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mardi 12 juin 2012

Des forces de l'ordre rackettent les populations du département de Bakel



J’éprouve de graves inquiétudes devant les répressions et bavures récurrentes dans le département de Bakel. En effet, les hommes censés faire respecter la loi communément appelés « Fanka » en Soninké, sèment la terreur non seulement dans haltes de police mais aussi dans les zones frontalières de Bakel notamment GOURAYE, KIDIRA - DIBOLY, AROUNDOU-DIOGOUNTOURO,MANAEL - ISLAM,BALLOU - DIBOLY,MOUDERY-SAGNE DJERI, KOUNGANY,GOLMY...

Si le processus d’intégration dans la sous région prône le vivre ensemble dans le respect des règles des différents pays, pourquoi ce principe peine-t-il à être traduit dans la réalité ?

Lors d’un séjour récent à Aroundou, nous avons été témoin d’un différend opposant un policier en service et un malien. Ce dernier a subi des violences verbales et physiques pour la simple raison qu’il ne détenait pas sa carte d’identité. Ici on voit qu’à travers certaines pratiques, ce processus tend à être remis en cause. Si circuler sans pièce d'identité est une infraction subir des violences à fortiori physiques est tout simplement une violation flagrante des droits humains. Pire, l'anomalie de défaut de pièce d'identité est facturée par des gendarmes et fonctionnaires de police véreux sans que l'argent ne soit forcément versé dans les comptes du trésor public.

Les populations du département de Bakel sont dans le désarroi, les hommes de tenue ont érigé la corruption en une religion. Selon certaines informations, bien qu’il faut les prendre avec du recul, il existe une indemnité journalière (de 2 000 à 3 000 fca) perçue par ces agents de l'Etat. Il urge une mise en place d' organes de contrôle indépendants pour assainir ce milieu sensiblement gangréné par les abus de pouvoir, les dessous de table et autres pots de vin.

Les patrouilles nocturnes sont organisées incessamment sans aucune stratégie et les gardes à vue dépassent le cadre légal sans aucun motif recevable. Le code pénal fixerait un délai de 48 heures pour élucider les cas poursuivi soit par une inculpation ou par un élargissement. Malheureusement, à Bakel, les gardes à vue servent de ruche. On les fait perdurer afin de monnayer les sorties contre quelques billets de CFA. Ainsi,  les familles des détenus s'acquittent d'une somme de 6 000 FCFA pour obtenir la liberté. Plus étrange, aucun document légal n'est délivré en terme de reçu.
 Par conséquent, cette corruption latente devient une source d'enrichissement illicite des ces corps paramilitaires.

Il devient indispensable de s'insurger contre ces dérives et abus pouvoirs perpétrées par des hommes censés assurer notre défense et sécurité. La vigilance au niveau des frontières pour l'application des textes et la mise sur pied d’un comité national de veille et d’alerte sont aujourd’hui une urgence pour les populations de l’intérieur du Sénégal. C'est un gage de bonne gouvernance. Cela fait, le Sénégal pourra se débarrasser de ces corruptions de bas étage  et s'offrir une rampe d'émergence.
Il est du rôle du gouvernent de :
- faire appliquer les lois sur la transparence et de reformer la législation afin que le Sénégal puisse gagner le pari de la démocratie. De ce point de vue le professeur AMADOU FAYE affirme que « le niveau de démocratie d’un pays correspond dans une certaine dimension aux libertés humaines ».
- s'engager énergiquement à assainir ces 3 secteurs paramilitaires à savoir la police, la gendarmerie et la douane.
- veiller à al fin des  bavures injustes et injustifiées.
- veiller  faire régner la loi sans empiéter sur les droits humaines.

Commentaires
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avec vous  |2012-06-07 21:29:47
vous savez que le procureur DEMBA TRAORE qui est à tamba et qui originaire de Tuabou est au courant de tout ça, mais il ne fait rien, il est comme ces "ndeye lémou", aujourd'hui c'est lui qui a le pouvoir de diligenter une enquête sur ces affaires que vous dénoncez ici, mais le pire ennemi du soninké est lui-même. ce n'est pas étonnant, c'est ce même procureur qui a été grassement payé par le maire de Diawara et son frère pour le corrompre et lui éviter d'être condamné dans l'affaire des 8 vieux de Diawara. d'après une source très informée avec des preuves, il a reçu beaucoup d'argent pour cette relaxe. 

ce qui reste à vos populations du département de bakel, c'est de sortir et de tout bruler, de tout casser, vous verrez vous serez très, très respectés. pourquoi à votre avis ces choses n'ont pas cours dans les villages peuls ? parce qu'eux refuisent ces conneries.

farata  - corruption multiforme et Plan Takkal à deux vitess  |2012-06-08 15:12:43
Mme le Maire de la commune de Bakel doit avoir un oeil plus regardant sur la gestion de l'hopital.En effet tous les logements sis à l'intérieur sont branchés sur le réseau du centre et ceci depuis plusieurs années alors qu'initialement selon notre enquete chaque logement disposait d'un compteur de la Sénélec;arrive une pénurie de compteurs et la Sénélec retire les compteurs et les affecte ailleurs et le provisoire devient définitif.Donc ces agents bénéficant de ces logements ont des des privilèges et en plus ne paienn aucun sou pour leur grande consommation de courant:climatiseurs,congélateurs,fers à repasser et autres commodités tout ceci aux frais du contribuable.Meme à l sénélec les agents paient l'électicité meme à taux préférentiel.Les autres travailleurs de la santé doivent casquer fort pour trouver un logement à Bakel.Autre frustration au moment de partager les heures supplémentaires ces logés reçoivent leur part:demandonsplus de justice social.Rien de plus.

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.