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lundi 28 novembre 2011

Le maire hautain et orgueilleux de Diawara face à ses victimes au Tribunal de Tambacounda




Ce mercredi 23 novembre 2011 restera gravé à jamais dans une partie bien grave de l’esprit du maire de Diawara, hamidou diaye koïta. Ce jour-là, il a goûté à son tour, comme ce mercredi 23 mars 2011 (jour où il a chargé son ami juge corrompu et pourri Mamadou Diallo pour intimider les 8 vieux notables de Diawara), aux affres d’une situation inconfortable.

Ce 23 novembre, le soleil balayait la Ville de Tamba de ses mille rayons, les rues étaient bondées, comme d’habitude, des marchands ambulants sillonnaient et se faufilaient entre les voitures, cherchant çà et là, quelques francs cfa, pour trouver leur subsistance du lendemain, tels un serpent, se faufilant entre les feuillages, les buissons, pour piéger sa proie, son repas. La pollution de l’air, due à la fumée toxique qui émane des voitures aux tuyaux rouillées et oxydées, montent au ciel comme les eaux d’une mare qui s’évapore. Et à quelques pas de ce spectacle de la vie quotidienne de tous les jours pour un tambacoundois, on assiste à un autre spectacle, avec comme principal héro le maire insignifiant de Diawara. Et ce fut un extraordinaire spectacle qui amusa et les magistrats et les plaignants (les vieux Notables de Diawara qui ont porté plainte contre lui pour diffamation et dénonciation calomnieuse).

Hamidou Diaye était bien habillé ce jour-là, bien soigné, rasé, mais le visage grave, on y décelait une fatigue indéniable, ses traits étaient tirés, il était dans un état d’anxiété non habituelle. Il est littéralement inquiet depuis qu’un huissier lui a remis sa convocation, il y a deux mois, pour ce fameux procès que les 8 vieux ont intenté contre lui, mais surtout contre le système (corrompre un homme de loi un gendarme ou un juge ou un préfet pour intimider et humilier de paisibles citoyens qui ont eu le courage et le cran de dire non à des choses et situations  indignes). 

Les magistrats étaient impeccables, les maîtres de l’art, les pas parfaits, l’allure noble ; ils ont commencé l’ouverture du procès par une salutation au public. A un certain moment, un silence incroyable régnait dans la salle d’audience, on arrivait presque parfois à saisir le tic-tac de la montre du voisin.
Chaque partie exposa les faits, les plaignants (les vieux) ont tous relaté les faits avec une grande rectitude, sans jamais mentir, avec leurs témoins et l’un des envoyés spéciaux du Chef du Village qui répond au nom de Bouna SAKHO en soutien affectif et formel aux plaignants. Conformément à la vérité, lors de cette réunion du village à laquelle le maire de Diawara a été invité mais il a refusé d’y assister, il n’a jamais été question des faits accusateurs que le maire a inventés à leur encontre ; tout le monde était unanime dans la salle, à aucun moment les 8 vieux n’ont prononcé les expressions « tuer le maire », « saccager la mairie », « tuer toutes les personnes présentes dans la mairie », tout a été démenti et démonté par les témoins des 8 vieux.
Lorsque ce fut le tour du maire, le spectacle était ahurissant, il amusait la salle, on se croirait vraiment devant un Sanekh à Sorano, mais dans un rôle qui frise le pathos (une sorte de tragédie dramatique). Il ne savait pas trop répondre aux questions, il s’embrouillait dans ses déclarations, son discours était touffu, non construit,  non organisé, il pataugeait dans l’absence de structuration de son discours, dans l’organisation même de ses idées, et on s’apercevait l’embarras qui gagnait ses avocats ; parfois aux questions très précises et millimétriques des magistrats, il se laissait aller à d’autres sujets, des hors sujets  qui sortaient carrément du cadre du procès ; quand on lui demandait par exemple (c’est une illustration)  combien  la poule a de pattes, Hamidou Diaye, perdu dans son esprit, désorienté, répondait 3 ou 4, tellement il était désarçonné, désamorcé, dérouté par la situation. Lui qui intimidait par assistance, le-voici inconfortable devant la justice du peuple ; et quand il ne savait rien répondre, il levait les mains dans les cieux pour répondre aux magistrats « je ne sais pas », et ils ouvraient grands ses yeux comme s’il priait  le ciel de venir à son secours pour trouver la réponse juste.   

Lorsque le juge lui a demandé quel est le nom de la personne qui lui a rapporté  ses propos mensongers prêtés aux 8 vieux, hamidou diaye répond par ceci : « lorsque j’ai  demandé  à la personne son nom, elle a aussitôt raccroché son téléphone, juste après m’avoir parlé sur les 8 vieux ». Édifiant ! Avec cette affirmation, le maire de Diawara s’est carrément payé la tête des magistrats, hamidou diaye avec ce mensonge aussi gros, que même un enfant en bas âge ne goberait guère,  se moque manifestement  et des magistrats et des autres personnes présentes dans la salle. En vérité, hamidou diaye couvre son délateur, son espion (il n’arrête pas de dire partout au village à ses confidents et  à qui veut l’entendre qu’il a des espions partout à Diawara qui lui rapportent les faits et gestes des habitants de Diawara, surtout ceux qui osent le critiquer sur sa manière de faire de la politique et dénoncer son illettrisme qui est une tare, un frein pour  le développement effectif de Diawara, cette belle commune avec des habitants courageux et formidablement respectables). Parfois, le maire de Diawara se laissait aller à accuser d’innocentes personnes et là aussi surtout sans preuves réelles et sérieuses (on peut craindre pour lui, à nouveau, un autre procès pour diffamation et dénonciation calomnieuse s’il continue ses accusations infondées) ; si on peut lui donner des conseils : désormais, dans son existence,  avant d’accuser un quelconque individu il a intérêt à avoir des preuves solides et irréfutables, sinon il finira en prison s’il est une nouvelle fois condamné pour ces chefs d’inculpation (diffamation, dénonciation calomnieuse, atteinte à l’honneur,…).

Les plaignants avaient beaucoup de témoins, ils avaient dû en limiter le nombre en leur faveur, tellement chaque personne présente à la réunion du village de Diawara voulait venir témoigner en leur faveur. Quant à Hamidou Koïta, il avait comme seul et unique témoin Killé Sakho ! Oui, lui-même Killé Sakho ! Celui qui goûta aux délices de la prison de Tambacounda près d’un mois et qui a été condamné avec sursis. Mais malchance pour le le maire de Diawara, car Killé n’a pas témoigné, il était risqué pour lui de témoigner, car premièrement il aurait fait un faux témoignage et ensuite il est sous une condamnation et en plus en  sursis, donc pour un faux témoignage, il retournait illico presto goûter la bouillie et le couscous de la MAC de Tamba (prison). La bouche de Killé est donc  restée fermée, hermétique. Mais Killé n'a pas  assisté à l’audience, en effet lorsque le magistrat lui a demandé s'il avait assisté à la réunion du village, Killé lui a répondu non, aussitôt le magistrat lui demanda de sortir de la salle d'audience immédiatement, car il n'a  rien à y faire. Il est ressorti, tête baissée, de la salle d'audience, il n'a  pas du tout assisté au procès, il était dehors dans la cour errant, anxieux et vraiment ailleurs.

Hamidou Koïta était vraiment désemparé, abandonné, seul ; il n'était rien ce jour-là, il n'avait pas l'habitude d'être en face de magistrats indépendants et probes ; le maire de Diawara a effectivement fait profil bas ce jour-là, on est loin de la scène où Mamadou Diallo sermonnait des vieux qui peuvent être son grand-père, les insultant sans ambages et sans retenue ; tout ceci était loin. 

Killé l’a laissé seul face à ses mensonges, à leurs mensonges, car si Hamidou est dans cette situation calamiteuise, c’est bien la faute de Killé qui l’a poussé et  forcé à rouvrir la vente de ces parcelles qui sont à la base de toute cette affaire. Le problème du maire de Diawara, c’est qu’il a écarté tous les bons et meilleurs conseillers, et il a privilégié les conseils de Killé et de son adjoint Souleymane Bomou, mais sauf que le maire de Diawara ignore ce que ce dernier fomente derrière son dos (il veut lui créer le maximum de bisbilles avec la population de Diawara pour le mettre en conflit permanent avec eux et être investi par le parti pour les prochaines élections locales en mettant en avant la situation de conflit qui prévaut entre le maire et la population et la détestation que la population lui voue), quand Killé  l’enfonce  dans des problèmes insolubles (un prochain article se fera sur tout ceci). Depuis sa condamnation, Killé se fait petit à Diawara, il se fait discret, il ne la ramène presque plus et ceci pour trois raisons essentiellement :

    ==> Le commandant de gendarmerie Mbaye qui lui servait de support pour intimider (après l’avoir    grassement corrompu) ses détracteurs est muté depuis ;

     ==> Le juge Mamadou Diallo de Bakel qu’il corrompait avec le maire de Diawara est dans de sales draps et il a vraiment de gros soucis avec sa hiérarchie qui a pris connaissance de sa moralité exécrable dans le département de Bakel ;

     ==> Killé a goûté au sombi (la bouillie) sans sel de la prison de Tamba (MAC : Maison d’Arrêt et de Correction), et il jure de ne jamais y retourner, d’où sa discrétion actuelle.

Toutes ces raisons font que Killé est à la marge maintenant, même les mouches osent se poser sur son beau et joli visage.

L’avocat des plaignants, Maître Demba Ciré Bathily était excellent dans son plaidoyer, il avait l’argument juste, la réplique réglée, la prestance des grands orateurs des cours de Dakar, ses idées et l’exposé des faits étaient parfaits. Sur le visage des plaignants et de leurs témoins, une certaine jubilation illuminait leur visage, le sourire aux lèvres, les plaignants prenaient enfin leur revanche.  Hamidou Diaye, lui, était flanqué de deux avocats, mais quand on n’a pas la vérité et le droit dans son camp, mille avocats n’y peuvent rien, car la vérité est une affaire d’Allah (SWT).
Cette audience était délicieuse et il restera à jamais gravé dans la mémoire du maire de Diawara, jusque dans le secret du tombeau.

Il faut que les populations du département considèrent cette plainte des 8 vieux comme un don du Ciel, car c’est tout un système que les honorables magistrats de Tamba doivent dénoncer et démanteler, d’ailleurs ils n’ont pas manqué de rappeler les problèmes de procédures, ces procédures que le juge Mamadou Diallo a violé pour assister son ami le maire malaimé de Diawara grâce à quelques petites enveloppes bien garnies, mais aussi l’action de la gendarmerie représentée par le commandant corrompu Mbaye a été passée au peigne fin également. Et donc à travers ce procès, grâce à cette action en justice des 8 honorables vieux de Diawara, le système mafieux de Hamidou Diaye Koïta et de Killé Sakho  est démantelé, disloqué et déstructuré. Leurs bras armés (le juge corrompu Mamadou Diallo et l’ancien commandant de gendarmerie Mbaye)  ne sont plus, et tout autre futur juge et commandant du département  auront en tête que plus rien ne peut plus être comme avant dans soninkara, dans le département de Bakel (en tout cas plus à Diawara), les choses ont évolué et changé, le soninké est plus que rentré dans l’ère du 21ème siècle avec cette force et cette volonté indélébiles de ne plus jamais se laisser faire.

Et en toute logique, le maire de Diawara devrait être condamné pour dénonciation calomnieuse et diffamation à l’encontre des 8 vieux, car il n’a pas réussi à prouver la véracité de ses accusations, il n’était pas présent sur les lieux et il n’a aucun témoin pour corroborer ses accusations, tandis que les 8 plaignants ont réussi leur passage devant les magistrats avec leurs témoins. Le verdict sera connu le 21 décembre 2011. Hamidou Diaye Koïta risque des mois de prison et au moins 16 millions de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Une fois cette condamnation prononcée, si elle l’est, en toute logique (le bon sens juridique), la boucle sera bouclée et Diawara, le département de Bakel, vivront enfin dans la paix, dans la sérénité, dans le calme, car plus personne n’aura plus peur, parce que la peur a changé de camp, le peuple aura remporté une victoire. Plus personne n’oserait se permettre d’humilier injustement avec des complicités d’hommes de pouvoir et de lois.

Cette affaire des 8 vieux de Diawara a aussi créé un fait sans précédent : l’Inspection Général de l’Administration de la Justice (IGAJ) a envoyé deux Inspecteurs à Bakel depuis la semaine dernière pour enquêter sur le juge corrompu Mamadou Diallo, le maire de Diawara sera aussi interrogé. Les Inspecteurs de l’IGAJ vont également écouter et recueillir le témoignage des témoins ; cette brave institution (l’IGAJ) ne manquera pas de tout mettre en œuvre pour éclaircir toute cette situation liée aux pratiques du juge Mamadou Diallo et en tirer les conséquences.  C’est dire à quel point cette affaire des 8 vieux est un tournant dans le département, jamais le pouvoir installé à Dakar n’a mené une telle action et enquête dans le département suite à des plaintes de paisibles citoyens. Tout cela est à saluer.  

Sur le chemin du retour vers Diawara, les Vieux étaient satisfaits et ils espèrent enfin que leur honneur sera sauf et que justice leur sera rendue. Dans la voiture de retour, ils discutaient, la gaieté illuminait les visages, un certain soulagement  s'exprimait, tout le monde rendait grâce à Allah (SWT). La chaleur était torride, la savane commencent à se faufiler sous sa couette jaunâtre, les sentiers de qui longent la RN conduisent les bergers, au loin, à l'horizon, vers des prairies plus denses.  Dieu est vraiment Bon.

Le maire de Diawara, au point où il est, devrait voir en Killé Sakho comme le seul responsable de ses problèmes actuels, mais aussi cet autre personne qui lui a rapporté ces faits accusant les 8 vieux, car c’est le maire seul qui fait face à la honte populaire aujourd’hui, à une certaine chute morale et psychologique. Son propre ennemi aujourd’hui, c’est lui seul et ces gens qui l’enfoncent dans les abysses de la honte à cause de leurs mauvais conseils, ces gens qui ne sont là que pour couvrir et faire prospérer leurs intérêts particuliers et personnels.

Le manque d’analyse et de réflexion poussée du maire de Diawara le rend vulnérable et facilement faillible, mais s’il ne s’entêtait pas dans un orgueil mal placé, il aurait pu s’éviter toute cette situation, absolument. Dans la vie, il faut prendre du recul vis-à-vis des choses quand on a un certain pouvoir, des responsabilités, car ces prérogatives condamnent le sujet à davantage de discernement et d’analyse, pour éviter l’irréparable. Mais Hamdou Diaye est imbu de sa personne, hautain, pédant dans ses supposés mais inexistantes relations avec le pouvoir SOPI, il est encore dans ce mirage, d’où ses airs hautains et méprisants à l’endroit de toute personne qui n’approuve pas sa manière de faire les choses, la politique et sa gouvernance. Pour Hamidou Diaye Koïta, soit tu es avec lui et tu es son ami, son parent, alors il exigera de toi d’être son défenseur et son griot partout ; mais dès lors que tu oses afficher des opinions contraires aux siennes, il te considère comme son ennemi intime surtout si tu oses la contradiction de ses idées. Il a un sérieux problème avec la démocratie, avec la pluralité. Il faut qu’il accepte que dans la gestion d’une ville comme Diawara, il y aura toujours, forcément, des gens qui ne seront pas des moutons au point de devenir ses griots, et c’est vraiment dommage qu’il n’ait point cette fibre de démocrate qui respecte la liberté d’expression et de choix politiques des uns et des autres.  Qu’il se remette à Allah (en faisant un vrai pèlerinage à la Mecque avec son propre argent, et non avec l’argent du peuple sénégalais que le pouvoir distribue (il est parti à la Mecque avec les billets que Wade distribue aux gens du PDS, il en a d’ailleurs profité pour emmener avec lui à la Mecque sa grande sœur). Il faudrait que les grands marabouts soninkés nous disent si ce type de pèlerinage est valable ou pas, car cet argent est celui de tous les sénégalais, même celui qui vient de respirer l’air du monde à l’instant.

Quelle déchéance morale et spirituelle !

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.



vendredi 25 novembre 2011

Mamadou Diallo (juge de Bakel) ou l'antithèse de ce que devrait être un Magistrat de la République




Bakel est décidément un département abandonné à lui-même. Et cette situation qui n’est plus un secret pour le pouvoir central de Dakar, laisse le champ libre à certains énergumènes de se croire au-dessus des lois de notre très chère République.

Il y a quelques semaines, une simple rixe opposa deux personnes dont l’une est un pénitencier. Il s’agissait essentiellement de quelques petits échanges verbaux suivis d’une injure, sans coups et sans bagarre, mais surtout sans un quelconque trouble à l’ordre public. 

Après tout ceci, le pénitencier est allé porter plainte à la gendarmerie qui a bien enregistré sa plainte et qu’ils ont transférée au juge Mamadou Diallo, le fameux juge Mamadou Diallo, l’une des grandes plaies du département de Bakel. Par la suite, à la demande du juge Mamadou Diallo,  les hommes de loi se sont lancés à la recherche du mis en cause, après l’avoir arrêté et mis en garde-à-vue (sur ordre du même juge), il a été incarcéré. Quelques heures après cette arrestation du jeune garçon, l’oncle s’est rendu auprès des gendarmes pour s’enquérir des nouvelles de son neveu, mais ils lui apprendront plus tard que tout est entre les mains du juge Mamadou Diallo. Il s’est rendu chez ce dernier et lui a demandé avec qui son neveu a eu des problèmes, il lui donna le nom du pénitencier avec qui il a y a eu cette rixe. Une fois chez ce dernier, les choses allaient prendre une issue heureuse, car l’oncle de ce jeune homme est un homme bien, une personne versée dans le Livre Saint, le Coran, un grand homme de Dieu et très pieux. Le pénitencier voue un respect sans faille à cet homme pieux, ils se connaissaient, l’oncle s’est excusé auprès de lui de l’injure qu’il a subie de la part de son neveux, mettant en avant son inconscience de circonstance, et lui ayant promis de lui emmener son neveux pour s’excuser auprès de lui et reconnaître, en bons musulmans, ses torts. Le pénitencier s’est confondu en e excuses aussi, par politesse et par respect, comme cela est de coutume chez les soninkés, car il disait ignorer que c’était son neveu, car il serait venu le voir en premier pour régler tout ceci entre eux et en toute amitié. Ils sont allés au tribunal à la rencontre du fameux juge Mamadou Diallo, le pénitencier lui a dit qu’il est venu retirer sa plainte contre le jeune homme qui l’avait insulté, car non seulement il accepterait ses excuses et ensuite c’est le fils de son ami (l’homme pieux étant aussi un ami du pénitencier) et qu’il ignorait qu’un lien familial existant entre les deux.
Arrivé chez l’inadmissible juge Mamadou Diallo, le pénitencier s’est vu renvoyé paitre quand il a exprimé sa volonté de retirer sa plainte. Mamadou Diallo assena,  avec la violence comportementale  et le complexe de supériorité qui le caractérisent, au pénitencier un « même si vous retirez votre plainte, il ne sortira pas de prison, il y restera et je le jugerai, point final ». Un vrai coup de massue quand on sait qu’on est dans notre droit, surtout qu’il ne s’agit pas là d’un crime ou d’une infraction dont la gravité est caractérisée.
En droit, nous savons que le fait qu’une victime retire sa plainte ne signifie pas que les poursuites cessent. En effet, le procureur  de la République dispose de l’opportunité des poursuites et peut apprécier librement la suite à donner aux faits qui constituent une infraction. Par conséquent, le procureur de la République peut quand même décider de poursuivre l’auteur d’une infraction, même si la victime a retiré sa plainte. Mais et il y a un grand « mais » il y a des exceptions et des cas où les poursuites sont éteintes dès lors qu’une plainte est retirée. Puisque dans certains cas, le retrait de la plainte peut entraîner automatiquement le classement de l’affaire sans suites.  C’est le cas des infractions pour lesquelles la plainte est une condition nécessaire de la poursuite, comme, par exemple, les injures, la diffamation ou les atteintes à la vie privée ; dans ces cas précis le retrait de la plainte induit automatiquement  l’extinction des poursuites. Or ici, il ne s’agit ni de viol, ni de crime, ni de braquage, ni d’agression physique, mais une simple malheureuse injure sortie de la bouche d’un jeune garçon n’ayant pas su prendre du recul dans une situation où tout est parti un peu vite. 

En réalité, ce juge, Mamadou Diallo, voue une aversion  et une haine sourdes à ces personnes qu’il qualifie de terroristes, parce qu’elles ont eu la malchance (à ses yeux) d’aimer la Sunna, le Coran, il n’acceptent pas qu’ils se plient aux enseignements du Prophète Mohamed (PSL), mais surtout quand ces personnes ont eu le malheur de laisser pousser leur barbe (il déteste les hommes à la barbe conservée pour des choix religieux) ; il les invite même souvent à aller s’installer en Arabie Saoudite, leur disant qu’ici au Sénégal il n’y a pas de place pour eux, et accusant pratiquant toute personne avec une barbe de vouloir instaurer la Charia au Sénégal (or ces gens ne veulent rien instaurer, ils vivent simplement et individuellement leur religion), les ibadou sont une obsession maladive chez Mamadou Diallo (il ne les aime pas) et cela frise  la  haine. Est-il athée ? Si c’est le cas, son comportement dans le département s’expliquerait alors.  

Pourquoi le juge Mamadou Diallo a-t-il refusé de libérer ce jeune homme après ce retrait de plainte pour des faits extrêmement mineurs ? Sur quel article de loi il se fonde-t-il ? Ou bien, comme à son accoutumée, dans le département, il s’attendait à ce que les parents du jeune viennent le voir et lui proposent des dessous de table, des enveloppes bien garnies en billets, comme ce fut le cas dans d’autres affaires ; il est coutumier de la corruption, comme dans l’affaire des  8 vieux de Diawara lorsque le maire de cette ville qui est son ami l’invita à humilier en emprisonnant ces derniers pour leur faire comprendre que lui, maire, il peut se permettre de faire emprisonner n’importe qui grâce à l’assistance du juge corrompu Mamadou Diallo (car le maire l’a corrompu pour qu’il maintienne les vieux emprisonnés jusqu’à 20heures passées à Bakel inhumainement). Mais la famille du jeune homme est restée digne, elle a su résister  et elle n’a  rien payé, du coup pour se venger, le juge Mamadou Diallo a laisser croupir le pauvre gus en prison pendant deux semaines, deux semaines, rien que ça ! alors que les choses ne devraient pas arriver jusque-là. Finalement, Mamadopu Diallo a  jugé le jeune homme et l'a  condamné avec du sursis et à payer 50.000 Francs.

Nous sommes là, encore une fois de plus, devant un flagrant abus d’autorité et de pouvoir, un mépris inouï à l’endroit des citoyens qu’il est censé protégé, au lieu de cela il les humilie, il abuse de son pouvoir ; il agit à l’instar de ces grands chefs mafieux siciliens qui te font du tort si tu ne fais pas les choses comme eux ils aimeraient.

On se demande même si ce juge aime les gens du département, s’il aime véritablement le peuple soninké, parce que pour agir de la sorte envers des gens qu’on est censés servir, protéger et aider, ce n’est pas de cette manière-là qu’on devrait se comporter. Le mépris est total. Il est alors temps que les autorités nous en débarrassent, et le ministre Cheikh Tidiane SY a tout intérêt à faire déguerpir ce juge du département de Bakel, parce que c’est la justice qui souffre de cette mauvaise image que cet homme, Mamadou Diallo, véhicule et la confiance en la justice de notre pays en prend un sacré coup. 
Certaines mauvaises langues disent même que si Mamadou Diallo a duré à Bakel, c’est parce qu’il est peul et comme le ministre de la justice est peul, il protège son parent, telle est la conclusion, en tout cas linéaire, de la population du département, car dans n’importe quel autre département, avec des faits pareils depuis Mathusalem, le juge Mamadou Diallo serait dégagé illico presto. Mais comme il est étudié en science politique, lorsque le pouvoir faillit, le peuple finira par prendre sa propre défense, son auto-défense et cela, ce sera l’implosion, la colère du peuple est plus dévastatrice que tous les ouragans du Pacifique.
A bon entendeur… l’Etat et  le ministre de la justice son prévenus !  Salut ! 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

mardi 8 novembre 2011

Communiqué contre les abus de pouvoir, les intimidations, l'impunité de fonctionnaires corrompus


Je viens de prendre connaissance de ce texte qui a apparemment été publié il y a plusieurs jours sur les sites du département et de la région et sur d'autres. La lutte contre les abus de pouvoir, l'impunité de fonctionnaires corrompus comme le juge Mamadou Diallo (président du tribunal du département de Bakel) et tout autre complicité passive, est en mouvement et prend des ampleurs inespérés et incroyables. Voici le texte, il a été signé par les associations du département.


Depuis l’indépendance du Sénégal, il est de notoriété publique que Bakel est le département le plus délaissé par les autorités politiques et administratives centrales de l’Etat.
Quant aux « responsables » politiques locaux, ils ont montré leurs limites à mettre en valeur les atouts de ce département frontalier à l’histoire pourtant si riche. Ils n’ont surtout jamais clairement fait de la défense des citoyens contre les abus des voleurs et des intimidateurs de l’Etat, une priorité politique.
Dès lors, les fonctionnaires locaux profitent de la « ruralité » de nos populations pour les considérer comme « des moins que rien », des « bêtes à cornes » qu’il faut tondre jusqu’à l’os, ou des citrons qu’il faut presser et jeter.
Quand certains fonctionnaires sont mutés dans ce qu’ils considèrent comme un « trou » ou la « brousse », ils s’estiment lésés et punis. Ce n’est pour eux, ni plus ni moins qu’une descente aux enfers. Aucun sentiment patriotique, aucune vocation, aucun esprit de servir son peuple ne pourra compenser leur immense frustration.
Mais une fois sur place, ils constatent que ces cultures anciennes sont respectueuses des étrangers, du pouvoir et de l’ordre. Ayant résisté au pouvoir colonial, les populations de l’Est du pays avaient été humiliées par ce pouvoir criminogène. Elles ont gardé un souvenir douloureux de leurs combats anticoloniaux. Il y a comme une méfiance, une défiance et il faut le dire une certaine peur vis-à-vis du « pouvoir blanc » et des hommes en tenue qui l’incarnent. Ces sentiments ne se sont pas totalement estompés avec les « indépendances » formelles (…)
Certains fonctionnaires véreux une fois sur place, profitent du respect pour l’étranger doublé de cette peur feutrée du pouvoir central et de ses fonctionnaires pour renforcer un système de corruption et d’intimidation établi depuis l’indépendance.
Alors, petit à petit ils prennent confiance, prennent leurs aises, affichent un certain complexe de supériorité, commencent à profiter de leur situation de pouvoir et finissent par en abuser sans aucune limite ni retenue.
Ils passent allègrement de la spoliation indue des maigres ressources du paysan à l’intimidation, voire plus, en créant des réseaux de corrompus. « Qui se ressemble s’assemble »  n’est-ce pas ?
Dans notre département ils ont, comme disait Césaire « remplacé le colon pour faire pire (…) »    ILS SE SERVENT ET ASSERVISSENT AU LIEU DE SERVIR.
Ils ne se limitent plus à la simple exploitation éhontée du paysan, ils spéculent sur les appuis éventuels de ce dernier à l’étranger. Ils savent que ce sont les émigrés qui s’occupent des familles restées dans le département. Ainsi, l’émigré devient par ricochet leur cible privilégiée, le financier indirect de leurs opérations malhonnêtes montées contre ses parents restés au pays.
Pourtant en plus de leurs charges familiales, les émigrés ont entrepris la construction d’infrastructures collectives que l’Etat défaillant n’a pas mises en place. Non seulement ils n’en tirent aucune reconnaissance, mais les douaniers et les policiers les harcèlent et les parasitent comme des sangsues de l’aéroport de Dakar jusque dans leurs propres maisons en passant par tous les points de contrôle des routes nationales.
Ainsi, l’Etat central est non seulement localement défaillant, mais ses agents corrompus exploitent l’émigré à plusieurs niveaux à commencer par l’intermédiaire de ses parents restés au village qui demeurent en dernière instance les premières victimes des tracasseries administratives.
Mais deux situations essentielles sont entrain d’évoluer vite, voire de prendre fin : d’une part la peur des populations face à l’agent de l’Etat et de l’autre le gentil immigré illettré tremblant de peur qui se laisse dépouiller par certains agents corrompus du système étatique et qui finit par leur donner de l’argent pour échapper à leurs griffes.
Les nouvelles générations disent non à la corruption, non à l’impunité et réclament l’application de la même loi, sur l’ensemble du territoire national.  
Désormais nous devons imaginer des solutions individuelles mais surtout collectives pour nous défendre contre tous les prédateurs indélicats et les corrompus que le pouvoir central lâche à nos trousses dans notre département et contre lesquels l’action des hommes politiques locaux n’a jamais donné de résultats tangibles.
Nous devons envoyer des messages clairs pour signifier explicitement au pouvoir politique central que nous, citoyens de base de ce département, ne supporterons dorénavant plus ses fonctionnaires corrompus. Ils lui seront retournés en boomerang d’une manière ou d’une autre.
Nous ne pouvons plus continuer sur le même registre qui perdure depuis plus de cinquante ans : oubli, mépris, détournements, et maintenant intimidations, voire menaces.
Il appartient à tous les citoyens de notre département récemment charcuté et élagué de plusieurs de ses terroirs historiques de se prendre en charge et d’organiser une résistance citoyenne aux corrompus qui sévissent chez nous et à ceux des nôtres qui font chorus avec eux.
Le « COTRAJUSFI » (Collectif pour la Transparence, la Justice et la Fin des Intimidations) qui regroupe depuis avril 2011 quelques associations de notre département à Bakel, Dakar et Paris, veut une plus ample participation de toutes les associations des villages du département qui veulent nous aider à balayer les fonctionnaires véreux et incompétents qui rendent la vie impossible à nos populations.
Il est sous-entendu, mais cela va de soi, que nos populations n’ont jamais rejeté les agents de l’Etat qui les respectent et qui font consciencieusement leur travail. Cette catégorie s’est souvent confondue avec elles et nombre d’anciens fonctionnaires sont devenus des habitants paisibles de toutes nos localités.
Nous invitons les individus, les regroupements et les associations du département à rejoindre le « COTRAJUSFI » pour qu’ensemble nous contribuions, grâce à l’action citoyenne vigilante, à remette notre département à l’endroit.
Quelles que soient vos convictions religieuses, philosophiques ou politiques, ne restez plus isolés, engagez-vous avec nous pour ériger et renforcer cette action citoyenne, vigilante et salvatrice.
Notre première action a été de demander aux autorités sénégalaises d’établir la vérité sur la mort suspecte d’Aladji Konaté. Elles ont répondu en nous disant qu’elles ont remis le dossier au Ministre de la Justice.
Mais nous-mêmes avons pris un avocat pour défendre les intérêts de la famille, des populations du département et de tous nos concitoyens sénégalais victimes comme Aladji Konaté de l’impunité ambiante.


Nous disons : dignité, honneur et respect (seraxu, hooraxu, darontaxu).    


Individus et Associations de villages
Laissez-nous vos coordonnées à Bakelinfo.com
Ou à Jiida Fm de Bakel
Nous publierons ultérieurement les noms de tous nos adhérents (Associations et adhésions individuelles).


Liste des Associations signataires et adhérentes au COTRAJUSFI :
- L’Association des ressortissants de Bakel en France (ARBF)
- L’Association Gajaaga (qui regroupe les associations villageoises du Gajaaga en France)
- Le Conseil Communal de la Jeunesse de Bakel (regroupe les associations de la jeunesse bakéloise)
- L’Association des Elèves et Etudiants Ressortissants de Bakel à Ziguinchor.
- L’Union des Elèves et Etudiants de Bakel à Dakar (UDEEB)
- L’Association des Elèves et Etudiants Soninkés à Dakar, Thiès et Ziguinchor (AEES)
- L’association des Imans et Oulémas de la Communauté Rurale de Balou (Siège à Aroundou)


Pour Le COTRAJUSFI (Collectif pour la Transparence, la Justice et la Fin des Intimidations), 

Mr. Yaya SY, coordinateur.  


Le refus des humiliations devient une vraie réalité dans notre département !!! 

Si les  autorités ne nous écoutent pas, nous FERONS JUSTICE NOUS-MÊME

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.
Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.
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lundi 5 septembre 2011

Le préfet de Bakel et le juge Mamadou Diallo espionnent le peuple de Bakel

http://bakelinfo.com/images/stories/site/bakelinfo/process_image.jpg
En ces temps d’hivernage, le Gadiaga jouit d’une douceur caressante. Les nuits sont clémentes, malgré les menaces du ciel qui se manifestent par ses grondements. Encore dans certaines maisons, le feu de bois du soir illumine les visages et une grand-mère toujours prompte à servir l’assistance de contes et légendes qui bercèrent nos enfances à tous, ne se fait jamais rare. Et ce soir là, l’autre soir, celui qui a précédé les fortes pluies qui se sont abattues sur Bakel et son département, il y a quelques jours, et qui font déborder le fleuve de son lit tranquille et jamais menaçant, on me raconta un conte ; un conte que j’ai souvenir d’avoir lu, à quelques variations près, dans « Le pagne noire » de l’immense talentueux Bernard Dadié, un de ces tours que Kakou Ananzé jouait aux animaux de la forêt, de la savane. Je n’ai pas tardé à faire le lien avec ce que notre département, Bakel, vit en ces temps troubles. Et soudain, des rêvasseries, je passai à la réalité affligeante. 
Les choses ne s’arrangent guère, puisque le préfet Amadou Mactar Cissé et le juge dont le nom est synonyme corruption,  Mamadou Diallo, ont fini de mettre en place un système à la Soviet-suprême : certaines personnes de Bakel et de Diawara sont mises sur écoute téléphonique, des sources techniques auprès d'agents le confirment sous couvert d'anonymat (avec l'assurance que leur nom et leur identité ne seront jamais divulgués) ; ceci n'a posé  causé aucune difficulté au préfet et à ce juge. Il faut savoir qu'avec de simples connaissances en traitement du signal avec un savoir-faire peu catholique en informatique (qui sait hacker), il est possible d'intercepter les communications dans nos contrées (le système de cryptage des opérateurs téléphoniques de notre pays est rudimentaire), mais le préfet et le juge ne sont pas passés par ce procédé (couteux et quasi mission impossible pour eux), ils ont fait simple : un coup de fil avec un faux document signé du fameux juge suffit pour que la Sonatel s’exécute. Ils ne se sont pas arrêtés là, dans un premier temps,  ils ont demandé aux gendarmes d’aller à la Sonatel de Bakel pour  demander aux agents de l’établissement de pister le blogueur « Respect de la Loi Républicaine ». 
Mais leur démarche fut vaine, puisque la Sonatel leur a fait comprendre sa grande impuissance face aux réseaux sociaux et aux blogs. Ce qui est normal en effet. 
On ne va pas dire ici ce que la Sonatel peut faire pour les aider, mais on sait que la Sonatel ne peut rien contre des gens qui sont écœurés par cette mafia, par  cette clique de ballots qui sévissent impunément dans le département de Bakel et qui empoisonnent le quotidien de pauvres citoyens. Ce qui est véritablement certain, ils ne réussiront rien avec l’Internet. Ces gens, ces mafieux, ces corrompus, sont d’une nullité attestée quant à la compréhension technique des nouvelles technologies, leurs connaissances se limitent absolument à l’usage d’un mail, à aller sur seneweb.com, bakelinfo.com, tambacounda.info, diawara.org et sur http://diawara-et-dep-bakel.blogspot.com 

Ce qui intéresse, en plus du contenu des conversations,  le préfet Amadou Mactar Cissé et le juge Mamadou Diallo, dans la mise en place de ces écoutes téléphoniques à grande échelle de personnes à Bakel et à Diawara,  c'est l'environnement de l'utilisateur : qui les  contacte ou qui eux contactent, quel numéro, à quel endroit. Toutes les informations qui permettent de faire des liens entre les individus. D'ailleurs, aujourd'hui les gens concernés sont prévenus, ils parlent peu au téléphone. Les écoutes clandestines restent leur seul espoir, puisque leur descente à la Sonatel pour le traçage des connexions Internet de citoyens est restée pouilleusementt vaine.

Actuellement, il est navrant (et ceci montre bien dans quel désespérance profonde ils se retrouvent) de voir   certains, au sommet de leurs minables et misérables malheurs (dont ils sont en réalité eux-mêmes responsables), se mettent à accuser et à espionner de pauvres gens innocents, car chercher à se faire respecter et à  rétablir ses droits aussi bien civiques que moraux, est un acte légitime et cela fait du sujet un innocent dès lors qu’il est attaqué sur cette quête même de liberté d’être et d’expression. 

Ils peuvent mettre tous les villages du département sur écoute, jamais au grand jamais ils ne réussiront contre la volonté populaire, une volonté assoiffée de liberté et de dignité ; on a jamais vu, de mémoire de citoyens, une poignée de pourris gagner contre le peuple.  C'est en effet aussi simple que çà. La lutte, le refus de la tyrannie, quelle soit physique ou psychologique,  apporte la victoire au peuple. Le pouvoir des tyrans ne tient qu'à un fil. Car si nous ne nous laissons plus faire, ils ne peuvent que reculer. Et les récents évènements dans le département ont fini de donner raison à cet axiome. 

Où que l’on aille à Bakel, à Diawara ou ailleurs dans le département, tout le monde, d’une seule voix dise qu’il faut que des têtes tombent dans le département, qui du préfet Amadou Mactar Cissé ou du juge Mamadou Diallo, il faut un geste fort et cela ne saurait tarder. Certains disent même qu’ils seraient sur le départ (mais pas encore confirmé). Ainsi, ce sera la plus belle récolte de l’hivernage pour l’ensemble du département. Un peu Noël avant l’heure. 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.


mardi 16 août 2011

Les calamités se multiplient autour de Hamidou Diaye Koïta, avant son tour ?





Les anciens disent souvent qu’après la tempête, c’est la pluie qui est elle-même suivie du beau temps. Mais à Diawara, actuellement, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Le beau temps a foutu le camp, laissant la place à ces tempêtes sous les tropiques à la férocité impitoyable, qui balaient tout sur leur chemin. Curieusement, cette tempête ou devrons-nous dire ces tempêtes, ont élu domicile dans l’entourage du maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta et pour longtemps.
Après l’incarcération de Killé Sakho pour piratage de la firme Canal+ (et en attente du délibéré de son jugement la semaine prochaine, le 24 août), c’est le tour de Samba Niouma Sakho d’être incarcéré à son tour. Samba Niouma Sakho est l’une de ces personnes qui ont rapporté des mensonges au maire Hamidou Diaye Koïta, balivernes  selon lesquelles les huit notables âgés  de Diawara auraient proféré des menaces de mort appuyées contre la maire et son équipe ; il est de ces personnes qui ont participé à cette forfaiture qui laissera des traces indélébiles pour des décennies et que chacun payera un à un, sans exception, parce que Dieu est Juste.  
Mais comme Dieu ne joue pas définitivement au dé, Samba Niouma goûte, lui aussi, aux délices de la prison de Tambacounda depuis vendredi dernier. Ce maire, comme à son image, s’est entouré de gens pourris, de gens qui n’ont aucun respect pour la loi, les lois de la République, des gens qui sont là que pour leurs intérêts personnels, tant pis si l’intérêt général en pâtit.
Samba Niouma est tombé pour des faits récurrents dont  il a coutume dans le département. Il encaisse des millions avec la promesse d’offrir des papiers ou des visas à de futurs candidats à l'immigration qui rêvent de voler vers les cieux européens ou américains. Il devait près d’un million de francs CFA à une personne à qui il a promis des papiers et qui n’a  rien vu venir depuis deux ans, cette dernière ne voyant aucune couleur de sa promesse, s’est finalement décidée de porter l’affaire devant la justice. Selon des sources proches de l’enquête, il est dans de sales draps, car coutumier des faits (il a fait plusieurs fois la prison à Tamba pour des faits similaires), et selon ces mêmes sources, avec tout ce qui se passe actuellement à Diawara et dans le département de Bakel, la justice semble gagner ses lettres de noblesse, elle semble décidée de démontrer son indépendance, elle est dans une posture qui consiste à redorer son image après qu’elle ait été ternie, salie et exposée à la risée publique par la faute du président du tribunal de Bakel, le corrompu juge Mamadou Diallo, la gangrène qui phagocyte l’unité de tout un département, l'hideuse plaie du département de Bakel. Samba Niouma est connu dans le trafic de papiers d’états-civils à Diawara. Cette réputation n’a pas empêché le maire de Diawara de le placer dans le service d’état-civil au sein de la mairie de Diawara pour porter un coup de main à Killé Sakho. La stupéfaction de la population est totale : comment le maire peut-il laisser Samba Niouma gérer l’état-civil de la mairie alors qu’il est connu pour traficoter les dossiers ? La situation était incompréhensible et cette inconvenance soulevaient des suspicions : le maire est-il décidé à faire équipe avec un trafiquant de documents et dans quel but ? Mystère ! Certaines personnes affirment même que ce duo s'exercerait à faire exprès de mal faire les papiers de certaines personnes (adversaires et ennemis supposés tels) afin qu'ils soient rejetés au niveau du Consulat de France. Si cela s’avère vrai, c'est une honte innommable et les habitants de Diawara ne devraient pas accepter de tels faits.  Mais de toute évidence, il est désormais clair et établi que le maire de Diawara a mis en place une équipe de caïds qui versent dans des affaires loufoques.  De Killé Sakho à Samba Niouma, c’est l’image de Diawara qui en prend un sacré coup au travers du règne de Hamidou Diaye Koïta. Entre la délation et les intimidations, en passant par la corruption, le magistère de Hamidou Diaye Koïta restera dans les mémoires comme une calamité, comme le naufrage d’un bateau qui s’est aventuré dans des eaux troubles sans pour autant s’équiper de boussole.

A l’instar de Killé Sakho, tout le monde dira la même chose de Samba Niouma : il l’a mérité, car on ne s’en prend jamais à de pauvres innocents impunément. La cerise sur le gâteau est à venir. Attendons de voir seulement !
Personne n’emportera ses injustices au Paradis. Un vent nouveau souffle sur les vallées et les rives de Diawara et de l'ensemble du département de Bakel.
Dieu est Bon ! 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

lundi 8 août 2011

Dans le département de Bakel, certains fonctionnaires ont comme religion la corruption




Omar Khayyâm, l’astronome, le mathématicien, le poète persan (actuel Iran), écrivait, au 12ème siècle, avec l’exactitude du géomètre qu’il était, ceci :

« Le ciel est le joueur,
Et nous, rien que des pions.
C’est la réalité, non un effet de style.
Sur l’échiquier du monde
Il nous place et déplace.
Puis nous lâche soudain dans le puits du néant ».

Ces vers, reflètent exactement la situation actuelle que vivent ceux qui ont plongé le département de Bakel, Bakel et Diawara dans les abysses, ceux qui terrorisaient, ceux qui, du sommet de leur puissance, sont tombés plus bas qu’un fruit de jub-jub.

Dans le département de Bakel, j’abonde dans le même sens que Hobbes qui disait que la liberté entre les mains d’un groupe d’individus (appelé « autorités »  est le début d’un pouvoir absolu et en cela, il estime que «les libertés dépendent du silence de la loi », ce que nous connaissons exactement dans notre très cher département, cette loi même dont les gardiens sont ceux qui la bafouent et qui l’utilisent à leur profit, qui se servent d’elle comme une arme absolue pour faire régner la peur, la terreur et conforter leur posture de caïds en col blanc, ce type de gangstérisme en col est caractérisé par le juge (Mamadou Diallo) et certains préfets à la moralité répugnante.

Mais en dehors de ces cas dont la dénonciation relève d’une certaine témérité, il y a une forme de gangstérisme qui sévit dans le département de Bakel depuis la nuit des temps : les gendarmes qui contrôlent les véhicules sur les routes nationales. Un cas concret dont tout le monde a vécu, au moins plusieurs fois dans l’année : le croisement Bakel, Kidira et Ourousogui (croisement entre la RN1 et la RN2, à l’entrée de Bakel). Une armada de gendarmes rackettent nuit et jour les populations. Vous n’avez pas votre carte nationale d’identité et vous ne possédez que le récépissé ? Pan ! le marteau du franc CFA vous tombe dessus ! Or, du point de vue du droit, un récépissé est la preuve qu’une personne est en situation régulière   administrativement.
Ces gendarmes qui sont à ce même croisement, lorsque les gens n'ont point d'argent à leur donner à cause d'un défaut de papier administratif, ils (les gendarmes de Bakel) ont mis en place un champ qui jouxte leur campement, ils t'obligent  à le cultiver en te menaçant d'un soi-disant emprisonnement si toutefois tu refuses de cultiver leur champ pendant une demi-heure minimum. Ceci n'est rien d'autre que de l'esclavagisme pure et simple. Le préfet de Bakel, le juge de Bakel, toutes les autorités du département sont au courant de ces abus, ces manquements, et personne ne trouve rien à dire ; ils sont certainement complices, car ils se partageraient les fruits de la récolte, d'où sûrement leur silence complice et inquiétant ; au Sénégal l'esclavagisme a disparu, mais elle est entretenu dans le département de Bakel ; et nulle part au Sénégal les gendarmes agissent ainsi avec une telle facilité et une telle complicité tacite. Ils le font sans cachette, au nez et à la barbe des détenteurs et des garants des droits des personnes : le préfet le sait pertinemment, le juge idem, mais ils laissent faire, ce qui a conduit les populations à être convaincues que les gendarmes sont de mèche avec les représentants de l’Etat. Laisser faire une injustice alors qu'on est là pour protéger les citoyens, est une honte, c'est de la complicité passive.
Vous venez de Dakar, vous êtes sur la route de Bakel ? Vous allez casquer ! Vous serez amené à mettre la main au portefeuille pour pouvoir continuer tranquillement votre chemin, sans enfreindre une quelconque loi ou règlement.
Le département de Bakel est devenu un nomansland sans loi et où seule celle de la jungle à droit de cité. Dans ce terroir, la médiocrité est devenue un standard, la corruption érigée en principe, l’intimidation en arme absolue, à l'instar de la mafia organisée.

L’Etat du Sénégal nous a-t-il abandonnés à nous-mêmes ? Mon Dieu, sauve nos âmes, elles deviennent grises !

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

dimanche 31 juillet 2011

Killé SAKHO : la prison est douce


Ce dimanche 31 juillet, Balla Gaye 2, fils de Mamadou SAKHO dit Double Less terrasse Mouhamed N'dao TYSON. Un mythe est tombé. Ce mardi 26 juillet 2011, un autre mythe est tombé : les habitants du département n'ont plus peur, la peur a changé de camp, ce changement a fait déguerpir le commandant corrompu  Mbaye de Bakel et a conduit également  Killé SAKHO en prison. Les mythes, surtout quand ils sont assis sur de la paille, ne résistent pas à la volonté saine des hommes et des femmes. Un mythe qui s’effondre, le mythe de boul faalé.  
En ces temps troubles, un vent nouveau souffle sur les certitudes qui semblaient indéboulonnables, les choses qu’on pensait immuables s’effondrent tour à tour. Le symbole et l’analogie sont édifiants.

« Dieu ne joue pas aux dés ». Merci Einstein. Et nous avons la preuve cinglante aujourd’hui, depuis mardi dernier, avec l’incarcération de Killé SAKHO, une des sept plaies de Diawara.
Cet inoubliable mardi 26/07/2011 après-midi restera gravé dans les mémoires de ceux qui ont eu à subir les injustices de la mafia que Killé et le maire de Diawara Hamidou KOÏTA faisaient régner à Diawara.  

C’est peu après, lorsque le soleil a quitté son zénith, que Killé fut convoqué en catimini à la gendarmerie de Bakel, une fois sur place, on lui détaille, avec force, les faits qui lui sont reprochés, avec des preuves que les enquêteurs de Canal+ avaient adjoints à leur dossier. Devant la réalité des faits, Killé SAKHO reconnaît l’acte d’accusation qui lui est reproché. Comme dans les séries américaines, le gangster ne tombe jamais seul, il mouille les autres aussi. En effet, Killé, tétanisé par la peur de la prison qui était juste derrière lui dans une autre pièce, a fait un déballage complet en donnant les noms des autres personnes de Bakel. Ceci est aussi une preuve de la psychologie dégradée du personnage : sans courage, sans dignité et sans honneur. Il est de la race de ces types d’individus, ces racailles qui polluent nos sociétés, ils sont en réalité   faibles,  pusillanimes. Leur puissance est bâtie sur du sable, c’est un château de carte, une de  retirée et  l’édifice de pacotille s’écroule.

Lorsque Hamidou Diaye KOÏTA, le maire de Diawara, a appris ce qui est arrivé à son poulain, son bras droit, son « indispensable », il pris sa belle 4X4, puis fila fissa direction Bakel, Bakel Saré Demba, Bakel aux belles collines, Bakel aux montagnes millénaires. Comme conscient des limites de ses pouvoirs et de ses relations virtuelles dont il aime tant à se vanter, Hamidou KOÏTA est allé voir Aminata DIALLO, la députée maire de Bakel, celle-là même dont ses anciens collègues du gouvernement disaient qu’elle ne maîtrisait aucun dossier et que le poste ministériel qu’on lui avait confié est l’aboutissement d’une grosse erreur de casting, et suite à cette incompétence manifeste, elle fut débarquée du gouvernement. En compagnie de Aminata DIALLO, le maire de Diawara a tout essayé avec le nouveau commandant de gendarmerie de Bakel, sans succès. Il faut dire que ce nouveau commandant de gendarmerie commence bien ses  fonctions, il refuse le copinage qui aboutira à terme à la corruption, il a remplacé le commandant Mbaye qui était corrompu par Killé et Hamidou KOÏTA et qui était leur bras armée à Bakel (avec le juge corrompu Mamadou Diallo dont le sort sera bientôt scellé). Ce nouveau commandant leur a opposé une fin de non recevoir. Devant l’insistance de ces deux personnages, le commandant leur apprend, médusés, qu’il a été saisi directement par le Procureur de la République de Tambacounda. C’est par la suite que Hamidou et Aminata se sont  rapprochés du fameux juge corrompu Mamadou Diallo, ce dernier sans hésiter leur dit ceci, avec une solennité grave : «  je ne peux rien faire, moi-même je n’étais même pas au courant de l’enquête, et puis avec tout ce qui se passe actuellement dans le département de Bakel où mon nom est synonyme de corruption, je veux me faire un peu oublié ». Un vrai calvaire ! L'affaire a été cachée à la population de Diawara jusqu'à l’apparition d'un article sur Bakelinfo.com ; à Diawara, jusqu'à mercredi matin, presque personne n'était au courant, à part les proches de Killé. Mais une tempête qui traverse une case, ne passera pas inaperçue auprès des ses occupants. 


Tout le monde à Diawara était content, et c'est la même explosion de joie partout en France, à l'étranger. C'est dire à quel point Killé détesté, haï, il était un malfaisant, un générateur de conflits dans Diawara. 

Après son audition, Killé SAKHO est mis dans le cachot. Mais avant de l’y mettre, comme un enfant qui supplie son père, il a imploré avec une pitié émouvante le commandant de gendarmerie de ne pas le mettre en prison, car il serait asthmatique. Une clownerie dont le commandant n'a pas  cru un instant. Mais pour appliquer la procédure, ce dernier le conduit à l’hôpital pour des examens médicaux, apparemment sont état de santé était parfaitement compatible avec une vie dorée en prison. Il a dormi à la belle et luxueuse prison de Bakel. Le lendemain, il a été déféré à la prison de Tamba sur requête du Procureur. Et depuis ce jour (mercredi 27 juillet), Killé est en détention à la MAC (Maison d’Arrêt et de Correction) de Tamba, en attendant son procès dans les prochains jours. Et depuis ce jour, toujours, Hamidou est à Tamba, il n’est pas revenu à Diawara, il essaie de remuer terre et ciel pour le libérer, en vain ; pour se rassurer et rassurer ses proches à Diawara, il leur adresse des messages réconfortants, mais la réalité est tout autre. Comme Dieu est Juste et Bon, les autres personnes que Killé a dénoncées lors de sa garde à vue à Bakel ont été libérées, blanchies, parce qu'elles, contrairement à Killé, ne pirataient pas les chaînes de Canal+. Donc aux termes de leurs auditions à Tamba, elles ont été libérées, Killé est le seul qui est entre les mains de la justice à Tamba. D’après des sources très bien renseignées et très proches du dossier judiciaire, les enquêteurs de Canal+ présente Killé comme quelqu’un qui a mis en place un système de piratage de masse, un piratage bien organisé, puisqu’il éditait carrément des factures qu’il présentait aux gens à qui il a câblé les postes de télévision, leur manque à gagner a été évalué à plusieurs millions de francs CFA. Les avocats de Canal+ veillent au grain, car ils veulent en faire un exemple, d’ailleurs la tâche de Hamidou est devenue d’autant plus difficile qu’il ne reste que Killé, alors pour sauver la face, la Justice fera de Killé un exemple, surtout que sa culpabilité est claire et bien établie.
Depuis mercredi donc, Hamidou a échoué à libérer Killé, la preuve que Hamidou n’a aucun réseau fiable, lui qui se vante d’être l’ami des plus hauts placés du Sénégal, lui qui se gargarisait d’être l’ami des puissants. Quels puissants alors ! tout est virtuel en réalité, il n’a aucun bras long, absolument aucun, c’est du bluffe, c’est de la poudre aux yeux, le rideau est tombé laissant apparaître son incapacité conjuguée à son illettrisme et analphabétisme structurels. Alors pour arriver à ses fins, Hamidou propose, selon des antennes indiscrètes, à tout va d’importantes sommes d’argent auprès de personnesà Tamba  pour qu’elles interviennent auprès du procureur pour libérer Killé  son « indispensable », tout est resté vain jusqu’à ce soir. Le procureur est à un séminaire organisé à Saly (à Mbour). Ironie du sort, ce séminaire http://www.seneweb.com/news/Societe/l-rsquo-ums-defend-la-lsquo-rsquo-l-rsquo-independance-de-la-magistrature-quot_n_48962.html  a comme sujet principal de discussion : la liberté de la Justice et des Magistrats. Dieu est absolument Bon. Il sait bien concorder les choses. Une vraie ironie du sort. Alors on comprend bien pourquoi le procureur est peu enclin à répondre aux sollicitations de Hamidou KOÏTA pour libérer moyennant argent Killé  son « indispensable », la plaie, la tumeur de Diawara.

Son procès serait est prévu le 10 août prochain, mais selon d’autres sources à la fiabilité non douteuse,  le procès pourrait avoir lieu avant cette date ; mais ce qui est sûr et qui fait plaisir, c’est que Killé a encore quelques jours à passer en prison.

Au-delà de tout cela, Killé a sûrement eu le temps de réfléchir à sa vie et à ses actes, dans la solitude de la cellule, dans le silence d’entre quatre murs, dans la crasse avec comme compagnons les souris et les insectes, loin des siens, loin de sa radio Ganankoumé, une radio de propagande à la Soviétique. Avec du recul, il fait pitié, surtout quand il a supplié le commandant de ne pas le mettre en prison à cause de son asthme. Mais n’est-ce pas Killé (avec son maire illettré et incapable) qui avait recommandé au juge corrompu Mamadou Diallo de déférer les 8 vieux notables de Diawara à Tamba pour leur donner une leçon et les inviter à ne plus s’opposer aux décisions imbéciles du maire de Diawara ? Killé a-t-il pensé aux âges de ces pauvres vieux (80 ans passés pour la majorité d’entre eux) ? Killé s’était soucié de la maladie grave dont souffrait Monsieur Boubou Dia Koné ? Ce pauvre cher Monsieur  a une forme de diabète très aigüe, il a failli y laisser sa vie   lors de sa garde  vue à Bakel, Killé souriait. Alors s’il peut ressentir ce que Monsieur Koné à enduré, ce n’est qu'un juste retour des choses. Il aura compris ce qu'est la prison.

A Diawara, il paraît que l’épouse de Killé pleure et dit que son mari  lui a  été volé, qu’il est prison, mais si elle pouvait penser aussi aux autres femmes à qui Killé a mis les maris en prison ! Allah est Juste. Il est Bon. Il n’a jamais joué aux dés et Il ne jouera jamais aux dés.

Les déchets du département de Bakel sont en voie de disparition : le commandant Mbaye a été muté, Killé Sakho est en prison, et il reste un grand corrompu : son sort est également entre les Mains de Dieu, et comme Il ne joue pas aux dés, ça va être jubilatoire.

Bon Ramadan et la lutte contre les corrompus et les immondices continue, même pendant ce Mois Saint. Allahou Akbar !


Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

lundi 25 juillet 2011

Makha SAKHO, KIllé SAKHO : les sept plaies de Diawara

Tout a commencé en 2008. Cette année-là, le mandat de sept ans de l’ancien maire de Diawara, Makha SAKHO (dit Dama SAKHO) est à son crépuscule, et comme tout bon africain de cette génération de voleurs et de corrompus, il allait faire ce que, dans le département, aucun maire et conseiller rural n’a pas encore réussi : voler la terre des paisibles paysans, fondant un supposé lotissement sur de faux documents, ceci avec la complicité active, très active, de l’autre plaie de Diawara : Killé SAKHO (actuel bras droit de l’actuel maire Hamidou KOÏTA). Pourquoi changer une équipe qui assoit son pouvoir sur la corruption ?
Makha SAKHO et KIllé SAKHO ont lotissé ces parcelles dans un seul but : leurs intérêts personnels, se remplir les poches, sans scrupule, avec une avidité déconcertante.

Comment ont-ils procédé pour ce faire ? Les mécanismes mis en place sont bien rodés, mais comme tout mécanisme, s’il n’est pas bien huilé, les grincements peuvent être fatals. Ils se sont servis de documents falsifiés et ne reposant sur aucune base juridique pour ces lotissements qui aboutirent à 485 parcelles.

Ces parcelles se trouvent juste après le pont de Diawara, dans la communauté rurale de Moudéry. Ainsi, pour pouvoir lotisser cette zone de Diawara qui n’est pas incluse dans le territoire de la commune, il faut impérativement une délibération du Conseil Rural de Moudéry. Or, d’après des investigations, il n’en est rien. En effet, l’ancien président de la Communauté Rurale de Moudéry, M. Samba N’DIAYE,  atteste que son Conseil n’a jamais délibéré sur une quelconque demande de lotissement de la part du maire de Diawara (Makha SAKHO), et ce discours est aussi celui de l’actuel président dudit Conseil Rural, M. Alassane DIA : aucune délibération pour autoriser Makha SAKHO à lotisser cette zone, encore moins pour exproprier de pauvres paysans, des indigents, qui n’ont que ces terres pour leur pitance quotidienne. Or, lors d’un conseil municipal présidé par Makha SAKHO, il fut brandi un document qui serait produit par l’ancien président du Conseil Rural de Moudéry leur donnant autorisation de lotisser ces terres, mais a priori et en réalité, ce document s’avère être un faux qui était là juste pour servir d’alibi dans son entreprise malfaisante. Il est évident qu’aujourd’hui tout ceci repose sur du faux, de la falsification de documents, et que juridiquement, ce lotissement est nul et force est à la loi (la vraie, par celle d’un juge corrompu et cupide) pour casser ce lotissement.

Officiellement, Makha SAKHO et Killé SAKHO vendaient une parcelle 25.000 FCFA la pièce (prix de vente à certains de leurs proches (famille et politique), ainsi qu’à des proches de certains agents de la mairie de Diawara), sinon pour plus de 99% des autres, la parcelle se négocie au minimum à 225.000 FCFA. Pour les encaissements, c’est Killé SAKHO qui s’occupait de la tâche, avec un sac noué autour du cou, il arpentait les maisons amies qui demandaient des parcelles pour encaisser les sommes ; il se rendait régulièrement à Dakar pour demander aux grosses fortunes de Diawara établies à Dakar de payer les parcelles qu’ils ont commandées, certaines personnes fortunées, dans un but purement spéculatif, ont commandé entre 20 et 30 parcelles en mettant des parcelles aux noms de leurs épouses, enfants et parfois domestiques, par simple couverture, juste pour la forme. Chacune d’elle se négocie toujours à 225.000 FCFA. A certains acheteurs, il donnait des papiers et le numéro de leur(s) parcelle(s), à d’autres rien (mais encaissait quand même l’argent), ce qui conduit aujourd’hui à une situation complexe : une grande majorité de ces gens ignorent où se situent leurs parcelles, ils ont payé le prix fort, mais ils n’ont aucun document attestant qu’ils ont des parcelles là-bas (sauf leur nom sur une liste secrète).

Ces vils et ces ignobles personnages, ces mafieux d’un autre temps ne reculent devant rien dès lors qu’ils peuvent se remplir les poches. Quand la corruption prend des proportions telles qu'elle sème un dysfonctionnement de la vie en société, au point de freiner et de contrarier les efforts accomplis en vue d'instaurer de bonnes conditions de vie, elle entraîne la dégénérescence générale de la cohésion du tissu social.

Dans leur course effrénée en vue de se remplir les poches, Makha SAKHO et Killé SAKHO sont allés jusqu’à déposséder un G.I.E. de femmes dont les terres sont en règle, avec un acte officiel du Conseil Rural de Moudéry qui date de plus de 20 ans.
Lorsque ces baves femmes ont protesté en brandissant les papiers de leur terrain, elles ont été convoquées par le commandant M’Baye (le gendarme de Bakel qui était le bras armé des grands bandits de Diawara : Makha SAKHO, Killé SAKHO et Hamidou Diaye KOÏTA). Ces femmes ont été humiliées par le gendarme M’Baye, intimidées (on reconnaît là leurs méthodes mafieuses qui ont cours jusqu’à récemment). Elles ont porté plainte. Mais que s’est-il passé après ? Le juge Mamadou DIALLO, le juge le plus corrompu que le département de Bakel ait connu, les a déboutées, non sans les avoir intimidées à son tour, comme à son habitude, dès qu’il s’agit d’aider et de porter secours à ses amis qui lui arrondissent ses fins de mois. De sources sûres au sein même des partisans de Makha SAKHO et de Killé SAKHO, le juge Mamadou DIALLO avait reçu de la part de Makha et de Killé une importante somme d'argent pour que la plainte de ces femmes n'aillent pas loin, pour éviter une condamnation de l'ancien maire et de Killé SAKHO. Ces pauvres femmes n’avaient que leurs yeux pour pleurer, elles étaient désemparées, seules face à leur destin. Dieu existe-t-il ? S’Il existe vraiment, Il doit agir, car on ne peut pas s’attaquer à des gens qui n’ont rien d’autres que leurs forces, leur sueur, leur terre qu’ils cultivent pour vivre, subvenir aux besoins de leurs familles ; ce sont leur seule richesse. Si Dieu est Juste, alors Il fera quelque chose, Il ne laissera pas ces fanges impunis.

Le montant total des ventes s’élève à plus de 97.000.000 FCFA. Pas moins ! Mais lorsque l’actuel maire, Hamidou Diaye KOÏTA est arrivé en 2009, il a trouvé les caisses de la mairie de Diawara vides, absolument vides, tout avait été raclé par Makha SAKHO et Killé SAKHO. Ce n’eût été, au dernier moment, l’intervention tardive du Trésor Public de Bakel qui a décidé de bloquer un montant symbolique, le nouveau maire allait quémander dans les rues de Diawara pour payer la facture d’électricité et son pléthore d’agents municipaux. Tout cet argent est allé dans les poches de Makha SAKHO et de Killé SAKHO.  Pour mieux mener leur projet abject, ils ont corrompu presque tout le monde : l’ancien préfet de Bakel Souleymane CISS - un parfait cupide -  (prédécesseur de l’actuel préfet Amadou Mactar CISSE) avait obtenu des parcelles à Diawara, il en est de même pour certains agents du cadastre de Tamba (ceux-là même qui ont assisté Makha SAKHO et Killé SAKHO pour le lotissement) ; la corruption était très, très organisée, ce qui explique l’impasse des actions des femmes et des conseillers d’alors pour contester le bien fondé de ce lotissement.

Suite à tout ceci, lorsque le Bureau politique de la LD/MPT (dont Makha SAKHO et Killé SAKHO appartenaient), a appris ces malversations et les relations conflictuelles nées de la gestion calamiteuse de la mairie de Diawara, la candidature de Makha SAKHO pour briguer un second mandat a été rejetée par le Bureau. Pour se protéger, comme ces transhumants à l’échelle nationale, Makha et Killé ont migré vers le PDS (Hamidou Diaye KOÏTA) qui leur aurait promis une assurance de ne pas être poursuivis pour malversation et népotisme. Le PDS serait-il devenu une zone de non droit et d’impunité totale ? Ils ignorent que rien n’est éternel, tout passe, et le moment venu, ces individus devront répondre à la vraie justice, en attendant celle de Dieu (qui met parfois du temps à se manifester).

L’actuel maire, Hamidou Diaye KOÏTA, quand il était dans l’opposition, s’est opposé avec force et vigueur à ce projet de lotissement de Makha SAKHO et de Killé SAKHO, il a été à l’origine de beaucoup de pétitions à l’adresse des autorités et de la Présidence, pour mettre fin à ce projet mafieux de l’équipe d’alors ; il a cosigné toutes les lettres de contestations (avec son adjoint Souleymane BOMOU), en compagnie de plusieurs conseillers de l’opposition à l’époque, pour dénoncer l’infondé juridique du lotissement. Mais aujourd’hui, Hamidou KOÏTA qui a fait de Killé SAKHO son bras droit et son trésorier, remue terre et ciel pour encaisser l’argent de ces parcelles ; lui, il est motivé par un soucis budgétaire (car il faut lui reconnaître que, bien qu’il soit un grand corrupteur de fonctionnaires, il n’est pas un voleur, il faut rendre à César ce qui appartient à César) ; mais en outre, Killé SAKHO, lui, est animé par une volonté effrénée d’encaisser de l’argent frais pour solder ses nombreux crédits qu’il a contractés auprès des banques (les investigations auprès d’institutions bancaires à Dakar prouvent), afin d’éviter la saisie de ses biens (meubles, etc.). D’ailleurs, Killé SAKHO essaie de taper là où il peut : il est en train d’ouvrir un autre front foncier pour récupérer des terres et les revendre par la suite (ceci fera l’objet d’un prochain billet dans ce blog, avec des détails de taille).

Actuellement, beaucoup se demande ce qu’est devenu l’ancien maire de Diawara, Makha SAKHO. Il a repris ses activités de fonctionnaire à Dakar où il résidait d’ailleurs, il s’est construit une gigantesque maison à Dakar, dont la valeur s’élève à plusieurs dizaines de millions de francs CFA : l’argent des parcelles, ces parcelles dont le lotissement ne repose sur rien juridiquement, ce lotissement qui s’est fait sans concertation, sans débats réels, dans une totale opacité.

Présentement, avec cette politique foncière désastreuse de l’ancien maire et de son acolyte Killé SAKHO, la commune de Diawara traverse des moments très difficiles : conflits, mésentente, etc.

En cette première décennie du 21ème siècle, Diawara est plongé dans les enfers des mafieux, Seul Dieu sait quand cela s’arrêtera. Comme Il existe, les Diawarois gardent ne désespèrent guère. 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.