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mardi 16 août 2011

Les calamités se multiplient autour de Hamidou Diaye Koïta, avant son tour ?





Les anciens disent souvent qu’après la tempête, c’est la pluie qui est elle-même suivie du beau temps. Mais à Diawara, actuellement, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Le beau temps a foutu le camp, laissant la place à ces tempêtes sous les tropiques à la férocité impitoyable, qui balaient tout sur leur chemin. Curieusement, cette tempête ou devrons-nous dire ces tempêtes, ont élu domicile dans l’entourage du maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta et pour longtemps.
Après l’incarcération de Killé Sakho pour piratage de la firme Canal+ (et en attente du délibéré de son jugement la semaine prochaine, le 24 août), c’est le tour de Samba Niouma Sakho d’être incarcéré à son tour. Samba Niouma Sakho est l’une de ces personnes qui ont rapporté des mensonges au maire Hamidou Diaye Koïta, balivernes  selon lesquelles les huit notables âgés  de Diawara auraient proféré des menaces de mort appuyées contre la maire et son équipe ; il est de ces personnes qui ont participé à cette forfaiture qui laissera des traces indélébiles pour des décennies et que chacun payera un à un, sans exception, parce que Dieu est Juste.  
Mais comme Dieu ne joue pas définitivement au dé, Samba Niouma goûte, lui aussi, aux délices de la prison de Tambacounda depuis vendredi dernier. Ce maire, comme à son image, s’est entouré de gens pourris, de gens qui n’ont aucun respect pour la loi, les lois de la République, des gens qui sont là que pour leurs intérêts personnels, tant pis si l’intérêt général en pâtit.
Samba Niouma est tombé pour des faits récurrents dont  il a coutume dans le département. Il encaisse des millions avec la promesse d’offrir des papiers ou des visas à de futurs candidats à l'immigration qui rêvent de voler vers les cieux européens ou américains. Il devait près d’un million de francs CFA à une personne à qui il a promis des papiers et qui n’a  rien vu venir depuis deux ans, cette dernière ne voyant aucune couleur de sa promesse, s’est finalement décidée de porter l’affaire devant la justice. Selon des sources proches de l’enquête, il est dans de sales draps, car coutumier des faits (il a fait plusieurs fois la prison à Tamba pour des faits similaires), et selon ces mêmes sources, avec tout ce qui se passe actuellement à Diawara et dans le département de Bakel, la justice semble gagner ses lettres de noblesse, elle semble décidée de démontrer son indépendance, elle est dans une posture qui consiste à redorer son image après qu’elle ait été ternie, salie et exposée à la risée publique par la faute du président du tribunal de Bakel, le corrompu juge Mamadou Diallo, la gangrène qui phagocyte l’unité de tout un département, l'hideuse plaie du département de Bakel. Samba Niouma est connu dans le trafic de papiers d’états-civils à Diawara. Cette réputation n’a pas empêché le maire de Diawara de le placer dans le service d’état-civil au sein de la mairie de Diawara pour porter un coup de main à Killé Sakho. La stupéfaction de la population est totale : comment le maire peut-il laisser Samba Niouma gérer l’état-civil de la mairie alors qu’il est connu pour traficoter les dossiers ? La situation était incompréhensible et cette inconvenance soulevaient des suspicions : le maire est-il décidé à faire équipe avec un trafiquant de documents et dans quel but ? Mystère ! Certaines personnes affirment même que ce duo s'exercerait à faire exprès de mal faire les papiers de certaines personnes (adversaires et ennemis supposés tels) afin qu'ils soient rejetés au niveau du Consulat de France. Si cela s’avère vrai, c'est une honte innommable et les habitants de Diawara ne devraient pas accepter de tels faits.  Mais de toute évidence, il est désormais clair et établi que le maire de Diawara a mis en place une équipe de caïds qui versent dans des affaires loufoques.  De Killé Sakho à Samba Niouma, c’est l’image de Diawara qui en prend un sacré coup au travers du règne de Hamidou Diaye Koïta. Entre la délation et les intimidations, en passant par la corruption, le magistère de Hamidou Diaye Koïta restera dans les mémoires comme une calamité, comme le naufrage d’un bateau qui s’est aventuré dans des eaux troubles sans pour autant s’équiper de boussole.

A l’instar de Killé Sakho, tout le monde dira la même chose de Samba Niouma : il l’a mérité, car on ne s’en prend jamais à de pauvres innocents impunément. La cerise sur le gâteau est à venir. Attendons de voir seulement !
Personne n’emportera ses injustices au Paradis. Un vent nouveau souffle sur les vallées et les rives de Diawara et de l'ensemble du département de Bakel.
Dieu est Bon ! 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.