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mercredi 29 août 2012

En pleine prière de l'Aïd el-Fitr, Hamidou Diaye Koïta, maire de Diawara, pète les plombs


Les mois se suivent et se ressemblent, hélas, pour le fameux maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta.  Depuis plus d’une semaine, un fait défraie la chronique dans le département de Bakel, un fait rare, d’une extrême rareté, ce fait a fini de lever les doutes sur l’état mental actuel de ce maire, beaucoup pense qu’il est en train de devenir fou ; en tout cas les signaux de la folie sont tous réunis pour arriver à cette conclusion.

Oui, revenons à ce fait, rare, très rare, que même les corbeaux noirs de la Vallée du fleuve et des petites plaines du diéri (les petits villages habités en saison des pluies, chez les soninkés) ne sauraient raconter ailleurs, tellement c’est ahurissant.

En effet, le jour de la Korité, de la fête de l’Aïd el-Fitr, à Diawara, en pleine séance de prière, le maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta, a pété les plombs et c’est le cas de le dire, au sens propre du terme. L’un des grands prêcheurs de Diawara, Demba Mecky BÂ, faisait son prêche ; ce dernier est connu pour être un grand connaisseur du Saint Coran, en plus de ses connaissances solides, il est aussi réputé être un personnage qui n’a pas sa langue dans sa poche, quelqu’un qui sait dire la vérité sans tergiversation, sans agressivité et sans hypocrisie, il est également réputé pour aller droit au but et pour avoir un esprit qui cultive le pragmatisme. Ce jour-là donc, il a tenu son prêche sur le gouvernorat, c’est-à-dire ceux qui gouvernent et régentent la vie de la cité : Chefs de village, maires, préfets, gouverneur, président, etc.  notre grand prêcheur n’a  dit  autre chose que ce qui est écrit dans le Livre Saint : toute âme qui a eu à gouverner, à diriger,… un groupe, une communauté, un village, une ville, un pays,… rendra des comptes à Allah (SWT) ; Dieu lui demandera comment il a dirigé les personnes qui étaient sous son autorité et s’il avait failli, s’il avait créé du tort à des pauvres citoyens, en usant de la puissance et du pouvoir que son temporel lui octroyait, cette personne (ce dirigeant) sera châtiée de la pire des manières !
Le public écoutait avec une attention particulière ce prêche, un silence assourdissant régnait, on entendait que le bruit des feuillages des arbres, quelques croassement des crapauds, et des rires de joie, au loin, d’enfants, parce que c’est jour de fête. Le prêche était neutre, le discours était pertinent, et il s’adressait à tout un chacun, sans exception, car n’importe qui, demain, peut avoir à diriger un groupe, une communauté, une ville, etc.  mais comme on dit : qui se sent mauvais, se mouche. Et le proverbe n’a jamais trouvé pareille situation pour se vérifier.

Après son prêche, le Cheikh Demba Mecky BÂ, au moment de laisser sa place à l’Imam de Diawara, pour diriger la prière, n’en revenait guère : dans ce grand silence, le maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta se leva et interpella le niakhamala en chef qui était présent, monsieur Demba Bomou, présent parmi les fidèles, par son nom, ce dernier feint de ne pas entendre l’appel du maire – pressentant une situation incommodante, parce que ce niakhamala est connu pour être quelqu’un de très intélligent  –, mais comme piqué par une mouche chikungunya, le maire de Diawara leva de plus en plus la voix, comme un gosse à qui on a privé de son jouet et dit, avec une verve et une emphase déconcertante, en s’attaquant au prêcheur Demba Mecky BÂ en ces termes : « ton prêche est dirigé contre moi, c’est moi Hamidou Diaye Koïta que tu vises par ce prêche, et jamais je ne te le pardonnerai, je prierai toujours Dieu de te maudire jour et nuit ». Voilà les termes acerbes, démentiels du maire de Diawara, celui qu’on appelle, encore maire. Quelle triste fin pour ce type ! quelle honte il traverse ! Avec prêche, il a fait le rapprochement entre ses propres agissements (en s'en prenant aux 8 vieux de Diawara, entre autres) et son comportement dans la commune de Diawara. C'est dire à quel point il reconnaît indirectement lui-même qu'il n'agit pas dans les normes. Parmi près de 200 fidèles venus pour la prière, il est le seul à avoir protesté contre ce prêche, qui ne visait absolument personne, mais qui était simplement un prêche, des conseils destinés aux fidèles et c'est tout.

La famille maraboutique de Diawara a aussitôt dénoncé une agression inacceptable, et ils ont décidé de mener une action qui allait secouer tout Diawara, ce n'eût été les demandes et les sollicitations de la chefferie de Diawara, pour calmer la famille maraboutique de Diawara, particulièrement la famille BÂ. Il faut dire que Diawara a frôlé la catastrophe. Mais jusqu'où Hamidou Diaye Koïta va continuer à plonger le paisible peuple de Diawara dans l'abîme, dans le conflit permanent, perpétuel ? Jamais une personne n'a autant foutu Diawara dans un tel merdier sans nom, absolument jamais, de mémoire des anciens. Ah s'il était instruit, s'il avait voyagé, il aurait acquis une certaine sagesse qui lui fait horriblement défaut aujourd'hui. Qui disait que le savoir est une arme ?  Que Dieu nous épargne des calamités de Hamidou Diaye Koïta ! Et que Diawara connaisse, enfin la sérénité, le calme et l'entente cordiale qui a toujours prévalu sur tout le reste, jusqu'à ce que Cheytan nous fasse cadeau de cette calamité.

Ainsi jour après jours, semaine après semaine, mois après mois, Hamidou Diaye Koïta pète les plombs, il perd encore plus ses facultés intellectuelles, d’après certains, son état psychologique atteint un stade critique, un stade clinique, beaucoup pense même qu’il a perdu la raison, certes à petite dose, mais petit à petit, une certaine démence douce et un peu perceptible ressort. Que lui arrive-t-il ? Après avoir été tabassé  le 16 février 2012 à Diawara, par deux tailleurs, après avoir été hué par des enfants dans les artères de Diawara après la défaite du PDS en mars dernier, le voici s’offrir en spectacle comme un pauvre type qui ne sait plus où donner de la tête. Ah l’ironie du sort ! Mais il y a quand même une justice après tout ici-bas !

Au-delà de tout ceci, il faudrait que Diawara pense à son avenir, réclamer une délégation spéciale, parce qu’avec ce maire, Diawara deviendra mois après mois la risée de la Vallée. Mais est-ce vraiment utile ? Il est même plus intéressant de le laisser  finir son mandat, puisqu’il ne lui reste qu’un an et demi), tout en s’amusant et en se délectant de ses frasques, du ridicule dans lequel il s’installe lui-même mois après mois, il est devenu la risée de toute une population, de tout un département. Ah si le ridicule tuait ! Voyons ! Laissons-le encore nous amuser, nous gausser de ses délires, de ses frasques, il est devenu l’objet de spectacle à Diawara, un vrai objet de foire ambulant.

En attendant, il a eu le toupet d’envoyer le freluquet Killé Sakho en France (il a débuté ses démarches de papiers pour Paris à l’Ambassade de France en juillet dernier), pour un court séjour afin de récolter des fonds en faveur de la radio Ganankoumé ! Le pathétique est amusant ! Des gens qui sont en France, à Paris, disent qu’il va essayer de demander aux immigrés de Diawara à Paris de lui donner de l’argent pour sa radio, mais il paraît que ça va être comique dans les jours qui viennent !  Comment une telle radio partisane va-t-elle déclencher de l’enthousiasme ? Une radio que ce maire  a  fait sienne, et où il était allé dire qu’il a mis les 8 Notables de Diawara en prison, avec une fierté du moment qui le rendait jouissif, mais acte qui l’entraine dans une situation qu’on ne souhaite jamais à son pire ennemi. Sans oublier ce procès qui est en appel, qui est devenu son cauchemar, qui l’empêche de vivre normalement, qui hante son sommeil, puisque corrompre les juges comme il le fit avant et avec des pressions politiques de ces imbéciles qui étaient à la tête de l’Etat du Sénégal, devient mission presque impossible, tant les juges eux-mêmes savent qu’il est temps que le droit soit dit, car la justice, le sentiment de justice est devenu la première demande du citoyen sénégalais et que surtout la Chancellerie veille au grain.

A force de persévérer dans la bêtise, ce maire fantoche nous fera passer du pathos à la pitié. Les dieux de l’obscurité ont fait leurs œuvres.  Il n’a  encore  rien vu. Dieu n’a jamais joué au dé. 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas au dé.

mardi 12 juin 2012

Des forces de l'ordre rackettent les populations du département de Bakel



J’éprouve de graves inquiétudes devant les répressions et bavures récurrentes dans le département de Bakel. En effet, les hommes censés faire respecter la loi communément appelés « Fanka » en Soninké, sèment la terreur non seulement dans haltes de police mais aussi dans les zones frontalières de Bakel notamment GOURAYE, KIDIRA - DIBOLY, AROUNDOU-DIOGOUNTOURO,MANAEL - ISLAM,BALLOU - DIBOLY,MOUDERY-SAGNE DJERI, KOUNGANY,GOLMY...

Si le processus d’intégration dans la sous région prône le vivre ensemble dans le respect des règles des différents pays, pourquoi ce principe peine-t-il à être traduit dans la réalité ?

Lors d’un séjour récent à Aroundou, nous avons été témoin d’un différend opposant un policier en service et un malien. Ce dernier a subi des violences verbales et physiques pour la simple raison qu’il ne détenait pas sa carte d’identité. Ici on voit qu’à travers certaines pratiques, ce processus tend à être remis en cause. Si circuler sans pièce d'identité est une infraction subir des violences à fortiori physiques est tout simplement une violation flagrante des droits humains. Pire, l'anomalie de défaut de pièce d'identité est facturée par des gendarmes et fonctionnaires de police véreux sans que l'argent ne soit forcément versé dans les comptes du trésor public.

Les populations du département de Bakel sont dans le désarroi, les hommes de tenue ont érigé la corruption en une religion. Selon certaines informations, bien qu’il faut les prendre avec du recul, il existe une indemnité journalière (de 2 000 à 3 000 fca) perçue par ces agents de l'Etat. Il urge une mise en place d' organes de contrôle indépendants pour assainir ce milieu sensiblement gangréné par les abus de pouvoir, les dessous de table et autres pots de vin.

Les patrouilles nocturnes sont organisées incessamment sans aucune stratégie et les gardes à vue dépassent le cadre légal sans aucun motif recevable. Le code pénal fixerait un délai de 48 heures pour élucider les cas poursuivi soit par une inculpation ou par un élargissement. Malheureusement, à Bakel, les gardes à vue servent de ruche. On les fait perdurer afin de monnayer les sorties contre quelques billets de CFA. Ainsi,  les familles des détenus s'acquittent d'une somme de 6 000 FCFA pour obtenir la liberté. Plus étrange, aucun document légal n'est délivré en terme de reçu.
 Par conséquent, cette corruption latente devient une source d'enrichissement illicite des ces corps paramilitaires.

Il devient indispensable de s'insurger contre ces dérives et abus pouvoirs perpétrées par des hommes censés assurer notre défense et sécurité. La vigilance au niveau des frontières pour l'application des textes et la mise sur pied d’un comité national de veille et d’alerte sont aujourd’hui une urgence pour les populations de l’intérieur du Sénégal. C'est un gage de bonne gouvernance. Cela fait, le Sénégal pourra se débarrasser de ces corruptions de bas étage  et s'offrir une rampe d'émergence.
Il est du rôle du gouvernent de :
- faire appliquer les lois sur la transparence et de reformer la législation afin que le Sénégal puisse gagner le pari de la démocratie. De ce point de vue le professeur AMADOU FAYE affirme que « le niveau de démocratie d’un pays correspond dans une certaine dimension aux libertés humaines ».
- s'engager énergiquement à assainir ces 3 secteurs paramilitaires à savoir la police, la gendarmerie et la douane.
- veiller à al fin des  bavures injustes et injustifiées.
- veiller  faire régner la loi sans empiéter sur les droits humaines.

Commentaires
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avec vous  |2012-06-07 21:29:47
vous savez que le procureur DEMBA TRAORE qui est à tamba et qui originaire de Tuabou est au courant de tout ça, mais il ne fait rien, il est comme ces "ndeye lémou", aujourd'hui c'est lui qui a le pouvoir de diligenter une enquête sur ces affaires que vous dénoncez ici, mais le pire ennemi du soninké est lui-même. ce n'est pas étonnant, c'est ce même procureur qui a été grassement payé par le maire de Diawara et son frère pour le corrompre et lui éviter d'être condamné dans l'affaire des 8 vieux de Diawara. d'après une source très informée avec des preuves, il a reçu beaucoup d'argent pour cette relaxe. 

ce qui reste à vos populations du département de bakel, c'est de sortir et de tout bruler, de tout casser, vous verrez vous serez très, très respectés. pourquoi à votre avis ces choses n'ont pas cours dans les villages peuls ? parce qu'eux refuisent ces conneries.

farata  - corruption multiforme et Plan Takkal à deux vitess  |2012-06-08 15:12:43
Mme le Maire de la commune de Bakel doit avoir un oeil plus regardant sur la gestion de l'hopital.En effet tous les logements sis à l'intérieur sont branchés sur le réseau du centre et ceci depuis plusieurs années alors qu'initialement selon notre enquete chaque logement disposait d'un compteur de la Sénélec;arrive une pénurie de compteurs et la Sénélec retire les compteurs et les affecte ailleurs et le provisoire devient définitif.Donc ces agents bénéficant de ces logements ont des des privilèges et en plus ne paienn aucun sou pour leur grande consommation de courant:climatiseurs,congélateurs,fers à repasser et autres commodités tout ceci aux frais du contribuable.Meme à l sénélec les agents paient l'électicité meme à taux préférentiel.Les autres travailleurs de la santé doivent casquer fort pour trouver un logement à Bakel.Autre frustration au moment de partager les heures supplémentaires ces logés reçoivent leur part:demandonsplus de justice social.Rien de plus.

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

jeudi 26 janvier 2012

Le juge Mamadou Diallo agresse le chef du village de Bakel, M. El Hadj Samba Boubou NDiaye



Avez-vous une fois  observé la mort lente d’un insecte ? Il se débat, ses pattes vont dans tous les sens, au point d’en perdre une ou l’ensemble. Actuellement, nous assistons à la même scène, mais sur une autre échelle, humaine cette fois-ci.  Comme connu, depuis quelques semaines, notre ami le juge Mamadou Diallo de Bakel a été muté, et comme il est de coutume dans l’administration, une mutation n’est pas immédiatement suivie du départ de l’intéressé, la paperasserie administrative induit une certaine latence avant le départ effectif, surtout dans le milieu judiciaire.

Mais comme un corbeau qui se lamente le soir, surpris par les ténèbres, Mamadou Diallo ne cesse de se confier ici et là à qui veut bien lui tendre une oreille attentive, pour se lamenter de cette situation qui l’atteint, de sa mutation qu’il vit comme une calamité, ce ciel (promis  dans les premières pages de ce blog républicain) qui lui est tombé sur la tête. Il a le cœur lourd, le bourreau de Bakel, du département, jamais il ne lui est venu à l’esprit de quitter Bakel, Bakel Saré Demba, tellement notre petit homme se prenait pour un petit César qui règne sur un royaume, le royaume du Goye. Mais comme Dieu ne joue définitivement pas au dé, Mamadou Diallo a vu tous ses rêves de petit tyran partir en fumée, il est réduit à néant, il souffre dans sa chair, il ressent cette souffrance morale qui le ronge, le ronge jusqu’à la moelle, au point d’être psychologiquement agressif et instable de par ses humeurs exécrables.

Sa frustration est décuplée, sa haine du soninkée a été multipliée par dix ; il est actuellement guidé par une haine des populations de Bakel à tel point que sa haine qui l’aveugle l’invite à agresser le chef du village de Bakel, El Hadj Samba Boubou NDiaye en compagnie d’autres vieux notables de la ville de Bakel.

Il y a quelques jours, le chef du village et ses compagnons, d’un certain âge très avancé (le chef du village ayant lui-même plus de 80 ans passés), tuaient le temps aux abords de la mosquée du quartier ndiayega missidé qui côtoie le petit marché de Bakel, comme d’habitude depuis bien avant la naissance de Mamadou Diallo. Et ce jour-là, ce dernier passait avec sa voiture dans cette ruelle, il pouvait passer sans aucun problème, car la route était large et ce n’est pas la première fois qu’il emprunte ce chemin et qu’il trouve ces mêmes notables à ce même emplacement. Mais animé par cette haine sourde à l’endroit des populations de Bakel, il gara sa voiture, descendit et se dirigea vers le chef du village et ses compagnons. Arrivé à leur niveau, il s’adressa au chef du village exactement comme un père le ferait avec son petit gamin de 7 ans. Il l’engueula, le traitant de tous les noms (que tout âme bien éduquée ne se permettra de répéter), ensuite s’adressa aux autres vieillards, les traitant également de tous les noms d’oiseaux, avant de les intimer de déguerpir, de dégager de-là. Quand ces derniers lui demandèrent pourquoi il leur parle de cette manière, il leur dit ceci : « parce que vous gênez le passage de ma voiture, je veux que vous me lassiez toute la route ». Les vieux notables répliquèrent : « mais vous avez suffisamment d’espace pour passer avec votre voiture », suite à quoi Mamadou Diallo les a menacés de convocation au tribunal pour leur faire passer un sale quart-d’ heure (garde-à-vue, humiliation) comme il est coutumier des faits, du grand classique pour lui. Face à une telle menace, le chef du village de Bakel et ses compagnons, tous septuagénaires, se levèrent et rentrèrent dans la mosquée (sûrement implorant Allah de le maudire à jamais, lui et toute sa descendance), laissant le Cesare du département passer avec sa vieille carcasse mécanique.

Tout ceci s’est passé sous le regard médusé de la population, des personnes présentes pendant toute la scène ; une manière de semer la terreur par la peur dans l’esprit des citoyens, car il se sait jouir d’une impunité totale par rapport à ce nouvel acte. Mamadou Diallo, est un personnage qui exerce une violence psychologique sur ces personnes vulnérables, ces personnes qui manquent d’audace  pour le remettre à sa place.

Est-ce une manière de tirer ses dernières cartouches avant son déguerpissement du département de Bakel ? Mais ce qui est désormais une évidence, c’est qu’il est décidé à semer la zizanie dans Bakel avant son départ définitif pour d’autres cieux. Et c’est peu que de dire cela. Puisque, Mamadou Diallo, a invité toutes les femmes mariées de la ville de Bakel à la mairie pour une curieuse démarche. Il ordonna à chacune d’entre elles, de rapporter leur pièce d’identité, pour leur établir un certificat de mariage, tout en prenant le soin de leur expliquer, avec une insistance suspecte, la possibilité pour elles de demander le divorce quand elles en ont l’envie et avec la possibilité de demander des indemnités à leurs époux suite à ce divorce. Pour parler précisément, ceci est une belle manière de monter les épouses contre leur maris, nous sommes loin d’une pseudo défense des droits de la femme, car le droit de la femme ce n’est pas inciter ces dernières, de manière sous-entendue, de  divorcer d’avec leurs époux, et gagner le gros lot ! Il a invité ces dernières à ne plus obéir à leurs époux qui, selon lui, n'ont aucun droit sur elles. C'est le comble. Il lui manquerait juste d'inciter explicitement les  femmes à la rébellion contre leurs maris ; il a peut-être le projet de déstructurer les cellules familiales à Bakel, vant de prendre le large. La mairie fut remplie de femmes, le ballet était comique, avec une certaine tragédie personnelle (celle de Mamadou Diallo) qui est mise en scène.
Si son action était réellement de ne pas nuire, de ne pas créer la discorde dans les couples des pauvres habitants de Bakel, pourquoi Mamadou Diallo a-t-il attendu tant d’années, dans les dernières semaines de son départ définitif de Bakel, pour entreprendre une telle action ? Sa haine du soninké, son aversion pour cette population trop docile (d’où sa faiblesse), lui font croire un superficiel sentiment de supériorité, et nous sommes là, en pleine phase de règlement de comptes et le symbole du chef du village qu’il a insulté et humilié, avec ses compagnons, est très révélateur.

Si nous, habitants de Bakel vivant à Bakel-même ou ailleurs sur le sol sénégalais, nous ne manifestons pas de manière symbolique notre rejet du juge Mamadou Diallo, auprès de sa hiérarchie, ce ne sera rien que de la simple lâcheté. Il faut que nous, les habitants de Bakel et d’ailleurs, prenions  contact avec l’association des chefs du village (de Gandé, Galladé à Aroundou) du département de Bakel présidé par Coli Bathily, et avec le COTRAJUSFI (en France) pour saisir les plus hautes autorités de ce pays (ou de ce qui en reste encore), pour dire STOP aux agissements humiliants et contraires au respect de la dignité des individus, des personnes, que commettent délibérément un juge à la dérive, au crépuscule de sa déchéance.

Il faut que nous sachions que le Chef du village est une fonction, une institution qui est inscrite dans la Constitution, régie par les lois de la République (ou de qui en reste en tout cas), et insulter, humilier, sans raisons, gratuitement, en abusant de son pouvoir, un chef du village est un acte puni par la loi.

Vous savez, la liberté, le respect de ses droits, ne se gagnent pas en dormant sur ses deux oreilles ; ô peuple du département de Bakel, où êtes-vous ? S’il y a bien un titre qui relève du sacré chez le soninké, c’est celui de chef du village ; jadis, des personnes comme Mamadou Diallo, qui osaient un tel acte, on les déshabillait dans la grande place du village, on les chicotait, pour les enfermer ensuite dans un grenier rempli d’épis de mail (sambi maara), non sans les avoir aspergés d’eau au préalable.

Il faut agir et c’est maintenant !

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

vendredi 20 janvier 2012

Quand un procureur humilie d'humbles et vrais citoyens, cède à la pression, incapable de dire le Droit, la Vraie Justice



« La vérité attend. Seul le mensonge est pressé ». Cette grande et profonde citation est d’un grand poète (mais magistrat de formation).  

Un jour de novembre, dans un cyber de l’UCAD, j’apprends que le nouveau procureur de la république de Tambacounda est Demba Traoré, promu procureur par la grâce du régime pds en place (promotion d’un proche du pouvoir ?). Comme d’habitude, les éloges pleuvent, et l’écrasante majorité d’entre ces personnes qui les distillent, suivent le mouvement, sans réellement avoir la preuve des éloges qu’ils profèrent ; certains le font par pure parenté ethnique, ce qui est effectivement dangereuse pour une république qui se veut être la Mère de tous les citoyens, quand d’autres le faisaient par simple  formalisme pour ne pas passer pour de méchants, des grincheux et intégristes du doute tous azimuts. Mais quand on a lu et digéré René Descartes, le doute est fondamental dans la construction de la raison de l’être. Mais le propre des masses de nos jours, c’est faire les girouettes qui vont dans le sens du vent en plein Foloboula, suivre là où le GPS de la foule mène, sauf qu’on sait que parfois on n’atterrit nulle part.

Comme d’habitude, devant tant de choses, il faut savoir raison gardée, avoir la mesure, attendre d’évaluer l’individu dans ses actes ; maintenant  en partant  de cette démarche, aujourd’hui, on est désormais en mesure de dire que ce nouveau procureur de Tamba, Demba Traoré (précédemment substitut par intérim du procureur de la République près le tribunal régional de Kaolack et qui est actuellement procureur de la République de Tambacounda par intérim), n’est rien d’autre que le produit et le fruit d’un régime à son crépuscule. Et il l’a illustré à travers le jugement inique, le jugement démentiel, le jugement qui dépasse tout entendement humain, dans la désormais célèbre affaire qui oppose les 8 notables de Diawara au maire insignifiant de de la ville du même nom, ce maire qui est l’anathème qui sclérose Diawara.

On se souvient de ce jour d’audience, un jour de novembre, où le maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta, confondu dans ses mensonges, devant toute sa honte bue, avoua son forfait et montra son incapacité à prouver le fondement de ses accusations et dénonciations qui se sont avérées fausses,  calomnieuses et infondées. Il a reconnu la constance des faits qui lui sont reprochés, ce jour-là, même le Ciel qu’il appelait au secours dans des psalmodies inaudibles, n’était pas au rendez-vous. Le faux témoin (Killé Sakho, notre freluquet national) qu’il présenta au tribunal (un tribunal censé être celui du peuple, des citoyens dignes de ce pays) fut débarqué immédiatement de la salle d’audience, parce qu’il n’était témoin de rien du tout.

Comme relatée précédemment dans ces pages, l’affaire était logiquement pliée, les juges (dont faisait  partie Demba Traoré dans la salle d’audience) avaient clairement fait comprendre au maire qu’entre lui et la raison, il y avait tout un univers. Et comme le bon sens est la chose la mieux partagée au monde, tout le monde, y compris le maire de Diawara (malgré lui, car parfois le réalisme s’impose à soi comme une évidence qu’on ne peut récuser) était convaincu que les carottes étaient cuites d’avance. Mais hélas ! c’était compter sans le pouvoir de la corruption, le pouvoir de la pression politique, ce mal qui vous avilit un homme, ce mal telle une tumeur qui prospère et ronge la moralité jusque dans ses entrailles : la corruption fait des ravages. 

En effet, quelques jours, quelques semaines après le procès, c’était le branle-bas de combat. L’appareil judiciaire de Tambacounda était pris d’assaut, les entrevues, etc., pour prononcer une relaxe (au mieux) et au pire des cas, mais vraiment au grand pire, une condamnation de pure forme sans payement d’indemnité ni emprisonnement ferme, pour au moins sauver la face pour le maire. Cela va de la pression politique à la pure et simple corruption. L’arsenal  pour retourner la  situation, pour influencer le jugement était au complet et  à son paroxysme. Entre la pression politique à la corruption, laquelle d'entre elles a remporté la palme de la honte, de l'infamie ? Quel que soit le paramètre qui l’a emportée, le résultat escompté est au rendez-vous : sans dignité, sans scrupule, les juges ont relaxé le maire, sans aucune motivation de leur décision ; comme si le mensonge, la honte, pouvait être justifiée. L’étonnement, le dégoût,  étaient entiers, même les personnes peu sensibles à cette affaire eurent un dégoût absolu, elles furent interloquées et déçues par ce début du magistère  de Demba Traoré, celui-là même qu’on nous présentait comme le cheval blanc qui va garantir la dignité  et le respect des droits les plus élémentaires des personnes dans le département de Bakel, mais en réalité, les espoirs sont devenus des chimères ;  et le juge Mamadou Diallo (paix à son âme) n’est qu’une goutte dans les eaux boueuses et fétides des mares du Gadiaga après une journée de pêche. Il était peu futé, et donc plus facile de le repérer.

Comment avec des faits constants, avec un prévenu qui reconnaît avoir manqué de jugeote et d’intelligence pour avoir humilié, calomnié et insulté de paisibles citoyens qui ont l’âge de son père, en s'appuyant sur des personnes corrompues dépositaires d'autorité et qui ont abusé de leurs pouvoirs, peut-on prononcer une relaxe ? Comment après tout ceci, en tant que magistrat, le matin avant d’enfiler sa toge de Mère Justice, peut-on se regarder dans  le miroir, sans avoir un peu honte ? Juste un peu !

Le soninké, quand il n’a pas été moralement transformé et mentalement avili, garde encore, malgré le brassage ethnique, cette fierté et cette dignité qui restent ses armes absolues, qui restent à l’être quand il n’a plus rien, et ceci, malgré sa pauvreté. Mais un soninké qui n’a pas su faire face et qui n’a pas su résister à ces transformations, perd cette valeur essentielle qui est le dénominateur commun de cette communauté, que l’on soit riche ou pauvre, casté ou noble, et cela peu importe la naissance.

Mais ce qu’ils oublient ou feignent d’oublier, ces serviteurs d’un pouvoir déphasé par rapport aux aspirations du Peuple et à la solde des siens, c’est que s’il le faut, ce procès ira jusqu’à la Cour de Cassation,
et même à la Cour Suprême de la République, ça prendra le temps qu'il faut, mais la vérité sera dite, tôt  ou tard.

Ainsi, il y aura appel, dans un premier temps auprès de la Cour d’Appel de Kaolack. Espérons que le grand et illustre Magistrat, Abdoulaye BA (qui est actuellement l’un des Magistrats les plus indépendants du pays, d’où son éviction de la juridiction de Louga, en tant 
président du Tribunal régional) saura convaincre ses collègues de Kaolack pour qu’ils rendent la justice en toute âme et conscience, en refusant de répondre aux pressions et à la corruption, choses qui ne manqueront pas de se manifester, comme ce fut le cas à Tambacounda. Pour ceux qui l’ignorent, Abdoulaye BA est l’ex-président de l’Union des Magistrat du Sénégal (UMS) ; jadis, il tint tête au régime PDS, en réclamant haut et fort son indépendance et son refus de l’immixtion du pouvoir dans les affaires de la Justice (ses relations avec la présidence de la république du Sénégal et le ministère de la justice étaient plus que tendues), et pour le punir, l’actuel régime l’a mis au placard, il n’est plus procureur, mais simple conseiller à la juridiction de Kaolack. Comme quoi, sous ce régime, quand on a une dignité et quand on respecte la dignité du Peuple et quand on honore sa profession et quand on est digne d’y appartenir, on est puni. Mais vaut mieux cette situation que de vendre son âme aux diables, au Diable et c’est cette dignité que Abdoulaye BA  préfère, il ne voulait pas son déshonneur, il a refusé de mettre sa dignité aux enchères.  Sa réputation est intacte et son nom synonyme de justice, d’équité et de transparence, pour avoir refusé de céder aux pressions et à la corruption qui ne manquaient pourtant pas.

Mais il faut que toutes ces personnes qui tournent le dos au Peuple sachent qu’ aucun régime n’est éternel (Kaddhafi, Ben-Ali et Moubarak furent de grands tyrans qui ont érigé l’injustice et l’arbitraire au-dessus de toute moral, ils en sont les parfaits exemples) ;  tous ceux qui oublient aujourd’hui cette réalité, c'est-à-dire la temporalité des choses, du pouvoir, le payeront cher, très cher un jour ; surtout qu’ actuellement, ce jour n’est pas très loin : le Peuple du Sénégal est en passe de prendre sa revanche sur ce pouvoir qui a érigé la médiocrité et la décadence en valeurs absolues, ensuite ce sera le tour des laquais de la République, ces indignes, ces sans honneurs, ceux qui servent à mal le Peuple, qui se servent au lieu de le servir, qui rendent service à la puissance fantoche d’un régime moribond et condamné. Ils ont intérêt à se réconcilier avec le Peuple, car la colère de ce dernier est cinglant quand il se réveille et décide de prendre son destin en main. 

La bataille n’est qu’à son début, le maire de Diawara n’a  encore  rien vu : Dieu, Il n’a jamais joué au dé !



Lecture de la part de l'ambassade de France (ces juges ont besoin d'une bonne formation sur le respect des droits et de la dignité des personnes) : http://www.ambafrance-sn.org/IMG/pdf/Communique_de_presse_-_Inauguration_Maison_de_justice_de_Tambacounda_19_janvier_2012.pdf



Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

lundi 28 novembre 2011

Le maire hautain et orgueilleux de Diawara face à ses victimes au Tribunal de Tambacounda




Ce mercredi 23 novembre 2011 restera gravé à jamais dans une partie bien grave de l’esprit du maire de Diawara, hamidou diaye koïta. Ce jour-là, il a goûté à son tour, comme ce mercredi 23 mars 2011 (jour où il a chargé son ami juge corrompu et pourri Mamadou Diallo pour intimider les 8 vieux notables de Diawara), aux affres d’une situation inconfortable.

Ce 23 novembre, le soleil balayait la Ville de Tamba de ses mille rayons, les rues étaient bondées, comme d’habitude, des marchands ambulants sillonnaient et se faufilaient entre les voitures, cherchant çà et là, quelques francs cfa, pour trouver leur subsistance du lendemain, tels un serpent, se faufilant entre les feuillages, les buissons, pour piéger sa proie, son repas. La pollution de l’air, due à la fumée toxique qui émane des voitures aux tuyaux rouillées et oxydées, montent au ciel comme les eaux d’une mare qui s’évapore. Et à quelques pas de ce spectacle de la vie quotidienne de tous les jours pour un tambacoundois, on assiste à un autre spectacle, avec comme principal héro le maire insignifiant de Diawara. Et ce fut un extraordinaire spectacle qui amusa et les magistrats et les plaignants (les vieux Notables de Diawara qui ont porté plainte contre lui pour diffamation et dénonciation calomnieuse).

Hamidou Diaye était bien habillé ce jour-là, bien soigné, rasé, mais le visage grave, on y décelait une fatigue indéniable, ses traits étaient tirés, il était dans un état d’anxiété non habituelle. Il est littéralement inquiet depuis qu’un huissier lui a remis sa convocation, il y a deux mois, pour ce fameux procès que les 8 vieux ont intenté contre lui, mais surtout contre le système (corrompre un homme de loi un gendarme ou un juge ou un préfet pour intimider et humilier de paisibles citoyens qui ont eu le courage et le cran de dire non à des choses et situations  indignes). 

Les magistrats étaient impeccables, les maîtres de l’art, les pas parfaits, l’allure noble ; ils ont commencé l’ouverture du procès par une salutation au public. A un certain moment, un silence incroyable régnait dans la salle d’audience, on arrivait presque parfois à saisir le tic-tac de la montre du voisin.
Chaque partie exposa les faits, les plaignants (les vieux) ont tous relaté les faits avec une grande rectitude, sans jamais mentir, avec leurs témoins et l’un des envoyés spéciaux du Chef du Village qui répond au nom de Bouna SAKHO en soutien affectif et formel aux plaignants. Conformément à la vérité, lors de cette réunion du village à laquelle le maire de Diawara a été invité mais il a refusé d’y assister, il n’a jamais été question des faits accusateurs que le maire a inventés à leur encontre ; tout le monde était unanime dans la salle, à aucun moment les 8 vieux n’ont prononcé les expressions « tuer le maire », « saccager la mairie », « tuer toutes les personnes présentes dans la mairie », tout a été démenti et démonté par les témoins des 8 vieux.
Lorsque ce fut le tour du maire, le spectacle était ahurissant, il amusait la salle, on se croirait vraiment devant un Sanekh à Sorano, mais dans un rôle qui frise le pathos (une sorte de tragédie dramatique). Il ne savait pas trop répondre aux questions, il s’embrouillait dans ses déclarations, son discours était touffu, non construit,  non organisé, il pataugeait dans l’absence de structuration de son discours, dans l’organisation même de ses idées, et on s’apercevait l’embarras qui gagnait ses avocats ; parfois aux questions très précises et millimétriques des magistrats, il se laissait aller à d’autres sujets, des hors sujets  qui sortaient carrément du cadre du procès ; quand on lui demandait par exemple (c’est une illustration)  combien  la poule a de pattes, Hamidou Diaye, perdu dans son esprit, désorienté, répondait 3 ou 4, tellement il était désarçonné, désamorcé, dérouté par la situation. Lui qui intimidait par assistance, le-voici inconfortable devant la justice du peuple ; et quand il ne savait rien répondre, il levait les mains dans les cieux pour répondre aux magistrats « je ne sais pas », et ils ouvraient grands ses yeux comme s’il priait  le ciel de venir à son secours pour trouver la réponse juste.   

Lorsque le juge lui a demandé quel est le nom de la personne qui lui a rapporté  ses propos mensongers prêtés aux 8 vieux, hamidou diaye répond par ceci : « lorsque j’ai  demandé  à la personne son nom, elle a aussitôt raccroché son téléphone, juste après m’avoir parlé sur les 8 vieux ». Édifiant ! Avec cette affirmation, le maire de Diawara s’est carrément payé la tête des magistrats, hamidou diaye avec ce mensonge aussi gros, que même un enfant en bas âge ne goberait guère,  se moque manifestement  et des magistrats et des autres personnes présentes dans la salle. En vérité, hamidou diaye couvre son délateur, son espion (il n’arrête pas de dire partout au village à ses confidents et  à qui veut l’entendre qu’il a des espions partout à Diawara qui lui rapportent les faits et gestes des habitants de Diawara, surtout ceux qui osent le critiquer sur sa manière de faire de la politique et dénoncer son illettrisme qui est une tare, un frein pour  le développement effectif de Diawara, cette belle commune avec des habitants courageux et formidablement respectables). Parfois, le maire de Diawara se laissait aller à accuser d’innocentes personnes et là aussi surtout sans preuves réelles et sérieuses (on peut craindre pour lui, à nouveau, un autre procès pour diffamation et dénonciation calomnieuse s’il continue ses accusations infondées) ; si on peut lui donner des conseils : désormais, dans son existence,  avant d’accuser un quelconque individu il a intérêt à avoir des preuves solides et irréfutables, sinon il finira en prison s’il est une nouvelle fois condamné pour ces chefs d’inculpation (diffamation, dénonciation calomnieuse, atteinte à l’honneur,…).

Les plaignants avaient beaucoup de témoins, ils avaient dû en limiter le nombre en leur faveur, tellement chaque personne présente à la réunion du village de Diawara voulait venir témoigner en leur faveur. Quant à Hamidou Koïta, il avait comme seul et unique témoin Killé Sakho ! Oui, lui-même Killé Sakho ! Celui qui goûta aux délices de la prison de Tambacounda près d’un mois et qui a été condamné avec sursis. Mais malchance pour le le maire de Diawara, car Killé n’a pas témoigné, il était risqué pour lui de témoigner, car premièrement il aurait fait un faux témoignage et ensuite il est sous une condamnation et en plus en  sursis, donc pour un faux témoignage, il retournait illico presto goûter la bouillie et le couscous de la MAC de Tamba (prison). La bouche de Killé est donc  restée fermée, hermétique. Mais Killé n'a pas  assisté à l’audience, en effet lorsque le magistrat lui a demandé s'il avait assisté à la réunion du village, Killé lui a répondu non, aussitôt le magistrat lui demanda de sortir de la salle d'audience immédiatement, car il n'a  rien à y faire. Il est ressorti, tête baissée, de la salle d'audience, il n'a  pas du tout assisté au procès, il était dehors dans la cour errant, anxieux et vraiment ailleurs.

Hamidou Koïta était vraiment désemparé, abandonné, seul ; il n'était rien ce jour-là, il n'avait pas l'habitude d'être en face de magistrats indépendants et probes ; le maire de Diawara a effectivement fait profil bas ce jour-là, on est loin de la scène où Mamadou Diallo sermonnait des vieux qui peuvent être son grand-père, les insultant sans ambages et sans retenue ; tout ceci était loin. 

Killé l’a laissé seul face à ses mensonges, à leurs mensonges, car si Hamidou est dans cette situation calamiteuise, c’est bien la faute de Killé qui l’a poussé et  forcé à rouvrir la vente de ces parcelles qui sont à la base de toute cette affaire. Le problème du maire de Diawara, c’est qu’il a écarté tous les bons et meilleurs conseillers, et il a privilégié les conseils de Killé et de son adjoint Souleymane Bomou, mais sauf que le maire de Diawara ignore ce que ce dernier fomente derrière son dos (il veut lui créer le maximum de bisbilles avec la population de Diawara pour le mettre en conflit permanent avec eux et être investi par le parti pour les prochaines élections locales en mettant en avant la situation de conflit qui prévaut entre le maire et la population et la détestation que la population lui voue), quand Killé  l’enfonce  dans des problèmes insolubles (un prochain article se fera sur tout ceci). Depuis sa condamnation, Killé se fait petit à Diawara, il se fait discret, il ne la ramène presque plus et ceci pour trois raisons essentiellement :

    ==> Le commandant de gendarmerie Mbaye qui lui servait de support pour intimider (après l’avoir    grassement corrompu) ses détracteurs est muté depuis ;

     ==> Le juge Mamadou Diallo de Bakel qu’il corrompait avec le maire de Diawara est dans de sales draps et il a vraiment de gros soucis avec sa hiérarchie qui a pris connaissance de sa moralité exécrable dans le département de Bakel ;

     ==> Killé a goûté au sombi (la bouillie) sans sel de la prison de Tamba (MAC : Maison d’Arrêt et de Correction), et il jure de ne jamais y retourner, d’où sa discrétion actuelle.

Toutes ces raisons font que Killé est à la marge maintenant, même les mouches osent se poser sur son beau et joli visage.

L’avocat des plaignants, Maître Demba Ciré Bathily était excellent dans son plaidoyer, il avait l’argument juste, la réplique réglée, la prestance des grands orateurs des cours de Dakar, ses idées et l’exposé des faits étaient parfaits. Sur le visage des plaignants et de leurs témoins, une certaine jubilation illuminait leur visage, le sourire aux lèvres, les plaignants prenaient enfin leur revanche.  Hamidou Diaye, lui, était flanqué de deux avocats, mais quand on n’a pas la vérité et le droit dans son camp, mille avocats n’y peuvent rien, car la vérité est une affaire d’Allah (SWT).
Cette audience était délicieuse et il restera à jamais gravé dans la mémoire du maire de Diawara, jusque dans le secret du tombeau.

Il faut que les populations du département considèrent cette plainte des 8 vieux comme un don du Ciel, car c’est tout un système que les honorables magistrats de Tamba doivent dénoncer et démanteler, d’ailleurs ils n’ont pas manqué de rappeler les problèmes de procédures, ces procédures que le juge Mamadou Diallo a violé pour assister son ami le maire malaimé de Diawara grâce à quelques petites enveloppes bien garnies, mais aussi l’action de la gendarmerie représentée par le commandant corrompu Mbaye a été passée au peigne fin également. Et donc à travers ce procès, grâce à cette action en justice des 8 honorables vieux de Diawara, le système mafieux de Hamidou Diaye Koïta et de Killé Sakho  est démantelé, disloqué et déstructuré. Leurs bras armés (le juge corrompu Mamadou Diallo et l’ancien commandant de gendarmerie Mbaye)  ne sont plus, et tout autre futur juge et commandant du département  auront en tête que plus rien ne peut plus être comme avant dans soninkara, dans le département de Bakel (en tout cas plus à Diawara), les choses ont évolué et changé, le soninké est plus que rentré dans l’ère du 21ème siècle avec cette force et cette volonté indélébiles de ne plus jamais se laisser faire.

Et en toute logique, le maire de Diawara devrait être condamné pour dénonciation calomnieuse et diffamation à l’encontre des 8 vieux, car il n’a pas réussi à prouver la véracité de ses accusations, il n’était pas présent sur les lieux et il n’a aucun témoin pour corroborer ses accusations, tandis que les 8 plaignants ont réussi leur passage devant les magistrats avec leurs témoins. Le verdict sera connu le 21 décembre 2011. Hamidou Diaye Koïta risque des mois de prison et au moins 16 millions de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Une fois cette condamnation prononcée, si elle l’est, en toute logique (le bon sens juridique), la boucle sera bouclée et Diawara, le département de Bakel, vivront enfin dans la paix, dans la sérénité, dans le calme, car plus personne n’aura plus peur, parce que la peur a changé de camp, le peuple aura remporté une victoire. Plus personne n’oserait se permettre d’humilier injustement avec des complicités d’hommes de pouvoir et de lois.

Cette affaire des 8 vieux de Diawara a aussi créé un fait sans précédent : l’Inspection Général de l’Administration de la Justice (IGAJ) a envoyé deux Inspecteurs à Bakel depuis la semaine dernière pour enquêter sur le juge corrompu Mamadou Diallo, le maire de Diawara sera aussi interrogé. Les Inspecteurs de l’IGAJ vont également écouter et recueillir le témoignage des témoins ; cette brave institution (l’IGAJ) ne manquera pas de tout mettre en œuvre pour éclaircir toute cette situation liée aux pratiques du juge Mamadou Diallo et en tirer les conséquences.  C’est dire à quel point cette affaire des 8 vieux est un tournant dans le département, jamais le pouvoir installé à Dakar n’a mené une telle action et enquête dans le département suite à des plaintes de paisibles citoyens. Tout cela est à saluer.  

Sur le chemin du retour vers Diawara, les Vieux étaient satisfaits et ils espèrent enfin que leur honneur sera sauf et que justice leur sera rendue. Dans la voiture de retour, ils discutaient, la gaieté illuminait les visages, un certain soulagement  s'exprimait, tout le monde rendait grâce à Allah (SWT). La chaleur était torride, la savane commencent à se faufiler sous sa couette jaunâtre, les sentiers de qui longent la RN conduisent les bergers, au loin, à l'horizon, vers des prairies plus denses.  Dieu est vraiment Bon.

Le maire de Diawara, au point où il est, devrait voir en Killé Sakho comme le seul responsable de ses problèmes actuels, mais aussi cet autre personne qui lui a rapporté ces faits accusant les 8 vieux, car c’est le maire seul qui fait face à la honte populaire aujourd’hui, à une certaine chute morale et psychologique. Son propre ennemi aujourd’hui, c’est lui seul et ces gens qui l’enfoncent dans les abysses de la honte à cause de leurs mauvais conseils, ces gens qui ne sont là que pour couvrir et faire prospérer leurs intérêts particuliers et personnels.

Le manque d’analyse et de réflexion poussée du maire de Diawara le rend vulnérable et facilement faillible, mais s’il ne s’entêtait pas dans un orgueil mal placé, il aurait pu s’éviter toute cette situation, absolument. Dans la vie, il faut prendre du recul vis-à-vis des choses quand on a un certain pouvoir, des responsabilités, car ces prérogatives condamnent le sujet à davantage de discernement et d’analyse, pour éviter l’irréparable. Mais Hamdou Diaye est imbu de sa personne, hautain, pédant dans ses supposés mais inexistantes relations avec le pouvoir SOPI, il est encore dans ce mirage, d’où ses airs hautains et méprisants à l’endroit de toute personne qui n’approuve pas sa manière de faire les choses, la politique et sa gouvernance. Pour Hamidou Diaye Koïta, soit tu es avec lui et tu es son ami, son parent, alors il exigera de toi d’être son défenseur et son griot partout ; mais dès lors que tu oses afficher des opinions contraires aux siennes, il te considère comme son ennemi intime surtout si tu oses la contradiction de ses idées. Il a un sérieux problème avec la démocratie, avec la pluralité. Il faut qu’il accepte que dans la gestion d’une ville comme Diawara, il y aura toujours, forcément, des gens qui ne seront pas des moutons au point de devenir ses griots, et c’est vraiment dommage qu’il n’ait point cette fibre de démocrate qui respecte la liberté d’expression et de choix politiques des uns et des autres.  Qu’il se remette à Allah (en faisant un vrai pèlerinage à la Mecque avec son propre argent, et non avec l’argent du peuple sénégalais que le pouvoir distribue (il est parti à la Mecque avec les billets que Wade distribue aux gens du PDS, il en a d’ailleurs profité pour emmener avec lui à la Mecque sa grande sœur). Il faudrait que les grands marabouts soninkés nous disent si ce type de pèlerinage est valable ou pas, car cet argent est celui de tous les sénégalais, même celui qui vient de respirer l’air du monde à l’instant.

Quelle déchéance morale et spirituelle !

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.



vendredi 25 novembre 2011

Mamadou Diallo (juge de Bakel) ou l'antithèse de ce que devrait être un Magistrat de la République




Bakel est décidément un département abandonné à lui-même. Et cette situation qui n’est plus un secret pour le pouvoir central de Dakar, laisse le champ libre à certains énergumènes de se croire au-dessus des lois de notre très chère République.

Il y a quelques semaines, une simple rixe opposa deux personnes dont l’une est un pénitencier. Il s’agissait essentiellement de quelques petits échanges verbaux suivis d’une injure, sans coups et sans bagarre, mais surtout sans un quelconque trouble à l’ordre public. 

Après tout ceci, le pénitencier est allé porter plainte à la gendarmerie qui a bien enregistré sa plainte et qu’ils ont transférée au juge Mamadou Diallo, le fameux juge Mamadou Diallo, l’une des grandes plaies du département de Bakel. Par la suite, à la demande du juge Mamadou Diallo,  les hommes de loi se sont lancés à la recherche du mis en cause, après l’avoir arrêté et mis en garde-à-vue (sur ordre du même juge), il a été incarcéré. Quelques heures après cette arrestation du jeune garçon, l’oncle s’est rendu auprès des gendarmes pour s’enquérir des nouvelles de son neveu, mais ils lui apprendront plus tard que tout est entre les mains du juge Mamadou Diallo. Il s’est rendu chez ce dernier et lui a demandé avec qui son neveu a eu des problèmes, il lui donna le nom du pénitencier avec qui il a y a eu cette rixe. Une fois chez ce dernier, les choses allaient prendre une issue heureuse, car l’oncle de ce jeune homme est un homme bien, une personne versée dans le Livre Saint, le Coran, un grand homme de Dieu et très pieux. Le pénitencier voue un respect sans faille à cet homme pieux, ils se connaissaient, l’oncle s’est excusé auprès de lui de l’injure qu’il a subie de la part de son neveux, mettant en avant son inconscience de circonstance, et lui ayant promis de lui emmener son neveux pour s’excuser auprès de lui et reconnaître, en bons musulmans, ses torts. Le pénitencier s’est confondu en e excuses aussi, par politesse et par respect, comme cela est de coutume chez les soninkés, car il disait ignorer que c’était son neveu, car il serait venu le voir en premier pour régler tout ceci entre eux et en toute amitié. Ils sont allés au tribunal à la rencontre du fameux juge Mamadou Diallo, le pénitencier lui a dit qu’il est venu retirer sa plainte contre le jeune homme qui l’avait insulté, car non seulement il accepterait ses excuses et ensuite c’est le fils de son ami (l’homme pieux étant aussi un ami du pénitencier) et qu’il ignorait qu’un lien familial existant entre les deux.
Arrivé chez l’inadmissible juge Mamadou Diallo, le pénitencier s’est vu renvoyé paitre quand il a exprimé sa volonté de retirer sa plainte. Mamadou Diallo assena,  avec la violence comportementale  et le complexe de supériorité qui le caractérisent, au pénitencier un « même si vous retirez votre plainte, il ne sortira pas de prison, il y restera et je le jugerai, point final ». Un vrai coup de massue quand on sait qu’on est dans notre droit, surtout qu’il ne s’agit pas là d’un crime ou d’une infraction dont la gravité est caractérisée.
En droit, nous savons que le fait qu’une victime retire sa plainte ne signifie pas que les poursuites cessent. En effet, le procureur  de la République dispose de l’opportunité des poursuites et peut apprécier librement la suite à donner aux faits qui constituent une infraction. Par conséquent, le procureur de la République peut quand même décider de poursuivre l’auteur d’une infraction, même si la victime a retiré sa plainte. Mais et il y a un grand « mais » il y a des exceptions et des cas où les poursuites sont éteintes dès lors qu’une plainte est retirée. Puisque dans certains cas, le retrait de la plainte peut entraîner automatiquement le classement de l’affaire sans suites.  C’est le cas des infractions pour lesquelles la plainte est une condition nécessaire de la poursuite, comme, par exemple, les injures, la diffamation ou les atteintes à la vie privée ; dans ces cas précis le retrait de la plainte induit automatiquement  l’extinction des poursuites. Or ici, il ne s’agit ni de viol, ni de crime, ni de braquage, ni d’agression physique, mais une simple malheureuse injure sortie de la bouche d’un jeune garçon n’ayant pas su prendre du recul dans une situation où tout est parti un peu vite. 

En réalité, ce juge, Mamadou Diallo, voue une aversion  et une haine sourdes à ces personnes qu’il qualifie de terroristes, parce qu’elles ont eu la malchance (à ses yeux) d’aimer la Sunna, le Coran, il n’acceptent pas qu’ils se plient aux enseignements du Prophète Mohamed (PSL), mais surtout quand ces personnes ont eu le malheur de laisser pousser leur barbe (il déteste les hommes à la barbe conservée pour des choix religieux) ; il les invite même souvent à aller s’installer en Arabie Saoudite, leur disant qu’ici au Sénégal il n’y a pas de place pour eux, et accusant pratiquant toute personne avec une barbe de vouloir instaurer la Charia au Sénégal (or ces gens ne veulent rien instaurer, ils vivent simplement et individuellement leur religion), les ibadou sont une obsession maladive chez Mamadou Diallo (il ne les aime pas) et cela frise  la  haine. Est-il athée ? Si c’est le cas, son comportement dans le département s’expliquerait alors.  

Pourquoi le juge Mamadou Diallo a-t-il refusé de libérer ce jeune homme après ce retrait de plainte pour des faits extrêmement mineurs ? Sur quel article de loi il se fonde-t-il ? Ou bien, comme à son accoutumée, dans le département, il s’attendait à ce que les parents du jeune viennent le voir et lui proposent des dessous de table, des enveloppes bien garnies en billets, comme ce fut le cas dans d’autres affaires ; il est coutumier de la corruption, comme dans l’affaire des  8 vieux de Diawara lorsque le maire de cette ville qui est son ami l’invita à humilier en emprisonnant ces derniers pour leur faire comprendre que lui, maire, il peut se permettre de faire emprisonner n’importe qui grâce à l’assistance du juge corrompu Mamadou Diallo (car le maire l’a corrompu pour qu’il maintienne les vieux emprisonnés jusqu’à 20heures passées à Bakel inhumainement). Mais la famille du jeune homme est restée digne, elle a su résister  et elle n’a  rien payé, du coup pour se venger, le juge Mamadou Diallo a laisser croupir le pauvre gus en prison pendant deux semaines, deux semaines, rien que ça ! alors que les choses ne devraient pas arriver jusque-là. Finalement, Mamadopu Diallo a  jugé le jeune homme et l'a  condamné avec du sursis et à payer 50.000 Francs.

Nous sommes là, encore une fois de plus, devant un flagrant abus d’autorité et de pouvoir, un mépris inouï à l’endroit des citoyens qu’il est censé protégé, au lieu de cela il les humilie, il abuse de son pouvoir ; il agit à l’instar de ces grands chefs mafieux siciliens qui te font du tort si tu ne fais pas les choses comme eux ils aimeraient.

On se demande même si ce juge aime les gens du département, s’il aime véritablement le peuple soninké, parce que pour agir de la sorte envers des gens qu’on est censés servir, protéger et aider, ce n’est pas de cette manière-là qu’on devrait se comporter. Le mépris est total. Il est alors temps que les autorités nous en débarrassent, et le ministre Cheikh Tidiane SY a tout intérêt à faire déguerpir ce juge du département de Bakel, parce que c’est la justice qui souffre de cette mauvaise image que cet homme, Mamadou Diallo, véhicule et la confiance en la justice de notre pays en prend un sacré coup. 
Certaines mauvaises langues disent même que si Mamadou Diallo a duré à Bakel, c’est parce qu’il est peul et comme le ministre de la justice est peul, il protège son parent, telle est la conclusion, en tout cas linéaire, de la population du département, car dans n’importe quel autre département, avec des faits pareils depuis Mathusalem, le juge Mamadou Diallo serait dégagé illico presto. Mais comme il est étudié en science politique, lorsque le pouvoir faillit, le peuple finira par prendre sa propre défense, son auto-défense et cela, ce sera l’implosion, la colère du peuple est plus dévastatrice que tous les ouragans du Pacifique.
A bon entendeur… l’Etat et  le ministre de la justice son prévenus !  Salut ! 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.  Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp. Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

mardi 8 novembre 2011

Communiqué contre les abus de pouvoir, les intimidations, l'impunité de fonctionnaires corrompus


Je viens de prendre connaissance de ce texte qui a apparemment été publié il y a plusieurs jours sur les sites du département et de la région et sur d'autres. La lutte contre les abus de pouvoir, l'impunité de fonctionnaires corrompus comme le juge Mamadou Diallo (président du tribunal du département de Bakel) et tout autre complicité passive, est en mouvement et prend des ampleurs inespérés et incroyables. Voici le texte, il a été signé par les associations du département.


Depuis l’indépendance du Sénégal, il est de notoriété publique que Bakel est le département le plus délaissé par les autorités politiques et administratives centrales de l’Etat.
Quant aux « responsables » politiques locaux, ils ont montré leurs limites à mettre en valeur les atouts de ce département frontalier à l’histoire pourtant si riche. Ils n’ont surtout jamais clairement fait de la défense des citoyens contre les abus des voleurs et des intimidateurs de l’Etat, une priorité politique.
Dès lors, les fonctionnaires locaux profitent de la « ruralité » de nos populations pour les considérer comme « des moins que rien », des « bêtes à cornes » qu’il faut tondre jusqu’à l’os, ou des citrons qu’il faut presser et jeter.
Quand certains fonctionnaires sont mutés dans ce qu’ils considèrent comme un « trou » ou la « brousse », ils s’estiment lésés et punis. Ce n’est pour eux, ni plus ni moins qu’une descente aux enfers. Aucun sentiment patriotique, aucune vocation, aucun esprit de servir son peuple ne pourra compenser leur immense frustration.
Mais une fois sur place, ils constatent que ces cultures anciennes sont respectueuses des étrangers, du pouvoir et de l’ordre. Ayant résisté au pouvoir colonial, les populations de l’Est du pays avaient été humiliées par ce pouvoir criminogène. Elles ont gardé un souvenir douloureux de leurs combats anticoloniaux. Il y a comme une méfiance, une défiance et il faut le dire une certaine peur vis-à-vis du « pouvoir blanc » et des hommes en tenue qui l’incarnent. Ces sentiments ne se sont pas totalement estompés avec les « indépendances » formelles (…)
Certains fonctionnaires véreux une fois sur place, profitent du respect pour l’étranger doublé de cette peur feutrée du pouvoir central et de ses fonctionnaires pour renforcer un système de corruption et d’intimidation établi depuis l’indépendance.
Alors, petit à petit ils prennent confiance, prennent leurs aises, affichent un certain complexe de supériorité, commencent à profiter de leur situation de pouvoir et finissent par en abuser sans aucune limite ni retenue.
Ils passent allègrement de la spoliation indue des maigres ressources du paysan à l’intimidation, voire plus, en créant des réseaux de corrompus. « Qui se ressemble s’assemble »  n’est-ce pas ?
Dans notre département ils ont, comme disait Césaire « remplacé le colon pour faire pire (…) »    ILS SE SERVENT ET ASSERVISSENT AU LIEU DE SERVIR.
Ils ne se limitent plus à la simple exploitation éhontée du paysan, ils spéculent sur les appuis éventuels de ce dernier à l’étranger. Ils savent que ce sont les émigrés qui s’occupent des familles restées dans le département. Ainsi, l’émigré devient par ricochet leur cible privilégiée, le financier indirect de leurs opérations malhonnêtes montées contre ses parents restés au pays.
Pourtant en plus de leurs charges familiales, les émigrés ont entrepris la construction d’infrastructures collectives que l’Etat défaillant n’a pas mises en place. Non seulement ils n’en tirent aucune reconnaissance, mais les douaniers et les policiers les harcèlent et les parasitent comme des sangsues de l’aéroport de Dakar jusque dans leurs propres maisons en passant par tous les points de contrôle des routes nationales.
Ainsi, l’Etat central est non seulement localement défaillant, mais ses agents corrompus exploitent l’émigré à plusieurs niveaux à commencer par l’intermédiaire de ses parents restés au village qui demeurent en dernière instance les premières victimes des tracasseries administratives.
Mais deux situations essentielles sont entrain d’évoluer vite, voire de prendre fin : d’une part la peur des populations face à l’agent de l’Etat et de l’autre le gentil immigré illettré tremblant de peur qui se laisse dépouiller par certains agents corrompus du système étatique et qui finit par leur donner de l’argent pour échapper à leurs griffes.
Les nouvelles générations disent non à la corruption, non à l’impunité et réclament l’application de la même loi, sur l’ensemble du territoire national.  
Désormais nous devons imaginer des solutions individuelles mais surtout collectives pour nous défendre contre tous les prédateurs indélicats et les corrompus que le pouvoir central lâche à nos trousses dans notre département et contre lesquels l’action des hommes politiques locaux n’a jamais donné de résultats tangibles.
Nous devons envoyer des messages clairs pour signifier explicitement au pouvoir politique central que nous, citoyens de base de ce département, ne supporterons dorénavant plus ses fonctionnaires corrompus. Ils lui seront retournés en boomerang d’une manière ou d’une autre.
Nous ne pouvons plus continuer sur le même registre qui perdure depuis plus de cinquante ans : oubli, mépris, détournements, et maintenant intimidations, voire menaces.
Il appartient à tous les citoyens de notre département récemment charcuté et élagué de plusieurs de ses terroirs historiques de se prendre en charge et d’organiser une résistance citoyenne aux corrompus qui sévissent chez nous et à ceux des nôtres qui font chorus avec eux.
Le « COTRAJUSFI » (Collectif pour la Transparence, la Justice et la Fin des Intimidations) qui regroupe depuis avril 2011 quelques associations de notre département à Bakel, Dakar et Paris, veut une plus ample participation de toutes les associations des villages du département qui veulent nous aider à balayer les fonctionnaires véreux et incompétents qui rendent la vie impossible à nos populations.
Il est sous-entendu, mais cela va de soi, que nos populations n’ont jamais rejeté les agents de l’Etat qui les respectent et qui font consciencieusement leur travail. Cette catégorie s’est souvent confondue avec elles et nombre d’anciens fonctionnaires sont devenus des habitants paisibles de toutes nos localités.
Nous invitons les individus, les regroupements et les associations du département à rejoindre le « COTRAJUSFI » pour qu’ensemble nous contribuions, grâce à l’action citoyenne vigilante, à remette notre département à l’endroit.
Quelles que soient vos convictions religieuses, philosophiques ou politiques, ne restez plus isolés, engagez-vous avec nous pour ériger et renforcer cette action citoyenne, vigilante et salvatrice.
Notre première action a été de demander aux autorités sénégalaises d’établir la vérité sur la mort suspecte d’Aladji Konaté. Elles ont répondu en nous disant qu’elles ont remis le dossier au Ministre de la Justice.
Mais nous-mêmes avons pris un avocat pour défendre les intérêts de la famille, des populations du département et de tous nos concitoyens sénégalais victimes comme Aladji Konaté de l’impunité ambiante.


Nous disons : dignité, honneur et respect (seraxu, hooraxu, darontaxu).    


Individus et Associations de villages
Laissez-nous vos coordonnées à Bakelinfo.com
Ou à Jiida Fm de Bakel
Nous publierons ultérieurement les noms de tous nos adhérents (Associations et adhésions individuelles).


Liste des Associations signataires et adhérentes au COTRAJUSFI :
- L’Association des ressortissants de Bakel en France (ARBF)
- L’Association Gajaaga (qui regroupe les associations villageoises du Gajaaga en France)
- Le Conseil Communal de la Jeunesse de Bakel (regroupe les associations de la jeunesse bakéloise)
- L’Association des Elèves et Etudiants Ressortissants de Bakel à Ziguinchor.
- L’Union des Elèves et Etudiants de Bakel à Dakar (UDEEB)
- L’Association des Elèves et Etudiants Soninkés à Dakar, Thiès et Ziguinchor (AEES)
- L’association des Imans et Oulémas de la Communauté Rurale de Balou (Siège à Aroundou)


Pour Le COTRAJUSFI (Collectif pour la Transparence, la Justice et la Fin des Intimidations), 

Mr. Yaya SY, coordinateur.  


Le refus des humiliations devient une vraie réalité dans notre département !!! 

Si les  autorités ne nous écoutent pas, nous FERONS JUSTICE NOUS-MÊME

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.
Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.
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