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lundi 20 juin 2011

Mamadou Diallo, juge symbole de la corruption dans le département de Bakel

Depuis son arrivée dans le département Bakel, le juge Mamadou Diallo est un énergumène qui révulse, qui inspire tout ce qu'une personne a de vil en elle, c'est un cupide dont le sang bouillonne dès qu'on lui tend des enveloppes sous la table.

Avant de venir à Bakel, il officiait dans une banlieue populaire de Dakar et selon des sources hauts placés dans la sphère judiciaire et politique à Dakar, il était dans une situation de déchéance presque consommée, il était criblé de problèmes (qu'il faut  taire leur nature pour l'instant). Les affaires qu'il jugeât là-bas, certains témoignages disent qu'il suffisait de lui tendre une enveloppe sous la table, dans la solitude et le silence du bureau, pour qu'il vous donne raison contre votre adversaire. Et à la lumière de tous ces éléments, on se rend compte pourquoi il a atterri dans le département de Bakel.

Bakel et l'ensemble de son département sont des endroits où  l'application stricte de la loi a foutu le camp, où le népotisme, la corruption organisée et enracinée chez les fonctionnaires qui représentent l’autorité de l’État,  sont érigés en lois qui servent à faire régner la terreur sur les pauvres citoyens. Vous êtes un haut fonctionnaire et vous voulez doubler votre salaire mensuel ? Venez officier dans le département de Bakel où, pour asseoir leur suprématie de pacotille, maires et des petites gens au pouvoir de sans intérêt vous inonderont de dessous de table et de pots de vin pour se mettre sous votre protection, pour les assister, tout en bafouant les droits élémentaires des citoyens, c'est exactement ce qui est arrivé dans l'affaire des 8 Vieux notables de Diawara que le maire de la même ville, Hamidou Koîta, en complicité avec le commandant de gendarmerie de Bakel, avec l'actuel Préfet Amadou Cissé et ce fameux juge Mamadou Diallo. Les fins de mois du juge corrompu Mamadou Diallo sont régulièrement arrondis par le maire de Diawara Hamidou Koïta et son agent municipal Killé Sakho (deux déchets de Diawara), afin d'être là pour leurs affaires. Le juge Mamadou Diallo est utilisé comme une arme de d'intimidation massive contre les populations de Diawara et celle du département ; il suffit que  vous soyez en désaccord politique ou sur le fond quant aux pratiques peu convenables de ses arroseurs de billets, les choses se passent en deux temps : vous recevez une convocation du commandant Mbaye  à Bakel, il vous vous humilie (quelques heures dans le cachot), ensuite vous êtes transféré auprès du juge Mamadou Diallo qui vous savonne et qui vous intimide en vous menaçant de ne plus vous opposer à ses amis et de les laisser faire ce qu'ils ont envie de faire. Comme quand il annonça lors de l'audition des 8 vieux, les invitant vigoureusement avec des menaces, comme s'il s'adressait à des petits gamins (alors qu'il peut être le fils et le petit-fils de certains de ces vieux) en ces termes : "laissez Hamidou Koîta tranquille, il est le maire et il va faire ce qu'il veut et comme il veut, je vous interdis désormais de ne plus jamais vous opposer à ses projets, même s'ils sont contre l'intérêt général, il est élu pour faire ce qu'il veut pendant son mandat ; vous n'avez pas honte ?". Voilà les propos d'un juge, en présence de Hamidou Koïta et de Killé Sakho, tous deux en pleine jubilation, ils ont certainement joui. Ces propos vous glacent le sang tellement de déni de liberté d'expression et du respect du droit de l'individu sont bafoués. Mais quand on y réfléchit, comme il  a été corrompu,  il doit logiquement agir ainsi pour satisfaire les demandes de ses corrupteurs, parce que le bougre il doit arrondir ses fins de mois, pour juguler ses problèmes sérieux  (raison de son départ de Dakar pour Bakel).

Depuis cette affaire, depuis les premières publications de ce blog qui dénonce la corruption des représentants de l’État du Sénégal dans Bakel et dans l'ensemble du département, le juge Mamadou Diallo semble ailleurs, quand on le croise dans la ville de Bakel, il a l'air hagard, perdu, comme préoccupé par quelque chose, comme un pauvre laquais, un brigand en col blanc qui se remémore ses forfaits.
A-t-il peur que tout ceci remonte à sa hiérarchie ? A la présidence de la République ? Il doit vraiment avoir des choses à se reprocher. Son sommeil doit être mouvementé, noir, sombre, difficile. On ne fait jamais du mal à des innocents sans le payer, parce que Dieu ne joue pas au dé, Il ne fait rien au hasard.  Il a raison finalement d'avoir cet état d'esprit instable : il a de sacrés soucis à se faire.

Bakel et son département doivent être assainis, nettoyés de ses vermines, de ces saletés, de ces déchets qui rendent le quotidien des citoyens honorables invivables ; ces ordures ne vivent que par la corruption, par le népotisme, ils ont mis en place un système de corruption à grande échelle, il faut nous en débarrasser, LES POPULATIONS NE VEULENT PLUS DE CES CORROMPUS, ILS DOIVENT ÊTRE REMPMACÉS. Les populations en ont marre de ces vils agents de l’État qui ne sont pas là pour servir les citoyens, mais pour se servir et servir leurs amis tout aussi niais qu'eux.


Ce juge, ce préfet et le commandant de gendarmerie (le commandant MBaye) stérilisent notre société en oppressant les citoyens ayant une liberté d'expression très libre, ces citoyens sont les derniers gardiens d'une certaine liberté intellectuelle et sociale. Ce trio répugnant tire leur influence de la corruption, une influence qui ne reflète en rien leur intelligence qui semble limitée et cadenassée. C'est une influence qui, en réalité, ne révèle que leurs peurs et leurs angoisses devant des hommes, des femmes, des citoyens libres et non corrompus et incorruptibles. L'attitude de ces personnages abjects est digne d'une analyse freudienne.

Il est temps que l’État prenne ses responsabilité (et il le fera, inch'Allah).


Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.