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vendredi 1 juillet 2011

Mamadou Diallo : le juge qui n’a plus de crédibilité et de dignité aux yeux des habitants du département

Le juge Mamadou Diallo est à la plèbe des délinquants en col blanc (corruption et intimidation) ce qu’un simple parrain de la Sicile est à la mafia locale.

Depuis son arrivée à Bakel, il a assis son autorité  exclusivement sur deux choses : la corruption (arrangements corruptionnels d’une pléthore de procès) et son usage de l’appareil public judiciaire pour répandre ses tentacules, telle une pieuvre sur des proies. Il use encore (mais plus longtemps) de cette vieille légende (qui est obsolète désormais) selon laquelle le soninké est encore un poltron devant l’autorité étatique, fusse-t-il dans son bon droit. Oser penser et croire cela aujourd’hui relève d’une imbécilité fondamentale, d’une grande ignorance et méconnaissance de la sociologie actuelle du Peuple Soninké qui est aujourd’hui éveillé, instruit, très instruit et qui sait défendre avec des armes égales (sinon plus) pour combattre et mettre à terre ces despotes d’une répugnance et d’une immondice sans nom.

Au point où le juge Mamadou Diallo est aujourd’hui, il est seul, il vit une pénitence cruelle dont le lit n’a été préparé que par lui-même et lui seul, car rien ne l’obligeait à verser dans les copineries pour toucher des prébendes auprès de corrupteurs pour rendre des jugements abjects et contraires aux droits essentiels de l’individu.
Par le biais du juge Mamadou Diallo, la Justice jouit d’une image exécrable, la Justice, est devenue symbole d’oppression, un outil pour intimider les pseudo-ennemis de ses amis qui lui permettent d’arrondir ses fins de mois. A travers le juge Mamadou Diallo, les citoyens du département de Bakel et des autres localités n’ont désormais aucunement confiance en la justice, alors que cette belle institution qu’il dévoie possède en son sein des hommes et des femmes, des magistrats animés par une vraie volonté de servir la Nation et ses citoyens en rendant des décisions de justices justes, équitables et qui respectent la dignité humaine et les droits les plus élémentaires ; il faut rendre hommage à ces autres hommes de lois qui, de part leur intelligence, la versatilité de leur esprit, font honneur à Mère Justice. Et Mamdou Diallo ne fait manifestement pas parti de ces honorables magistrats qui méritent respect et considération.

Je tiens ce blog depuis maintenant trois mois et à chaque fois, j’éprouve un certain sentiment de sérénité et de plaisir à divulguer, (au Sénégal où je me trouve), les écarts de ces déchets, de ces saletés, de ces merdes qui stérilisent nos sociétés, nos localités et répandent leur ignorance et leur imbécilité sans limite.
Toujours comme un Chef mafieux sicilien, il paraît que le juge Mamadou Diallo est allé accuser à Diawara les membres d’une association, je tiens à lui dire ici, avec toute la franchise et le sentiment de justice qui m’anime, que les personnes qu’il est allé accuser à Diawara sont loin, très loin, d’être celles qui écrivent ces lignes depuis trois mois. Je croise parfois à Bakel ce juge corrompu, même cette semaine, toujours avec ses regards hagards et son état d’anxiété visible à travers son visage, ses gestes, son comportement, je l’ai vu. Il m’inspirait une pitié quasi compatissante. Je me réjouis de le voir aussi préoccupé, et j’espère que lorsqu’il sortirait de cet état lamentable, ce système de corruption qu’il a organisé, il deviendra un homme, un vrai homme et je ne désespère pas qu’un jour, il redevienne un VRAI Juge, comme ces centaines d’autres VRAIS Juges que compte notre Sunugal national et qui font honneur à cette profession. Mais pour cela, il ne peut plus officier sereinement dans le département de Bakel : il doit être muté, affecté ailleurs comme son autre ex-acolyte de ce système mafieux qu’était le gendarme commandant Mbaye (qui vient d’être muté suite à l’affaire des 8 vieux de Diawara et à celle du jeune Konaté assassiné par les gendarmes et dont l’affaire connaîtra sous peu des rebondissements).
La mutation de Mamadou Diallo s’impose, car il n’est plus crédible, il est devenu la risée de tout un département, il est le symbole même de l’homme vil tel décrit par les grands pamphlétaires du Siècle des Lumières. La justice rendue par un homme de loi, ne doit pas être entachée de doute et de suspicion et encore moins de partie prise.

Le voyage minable que le juge Mamadou Diallo a effectué à Diawara est un voyage de la peur, un voyage qui le verse dans la honte : lui qui est juge qui convoque, le voici aller à la rencontre des autres, comme un niais laquais sans dignité, ni amour-propre.

En fait, du point de vue freudienne, le juge Mamadou Diallo  ressent de la peur, il rentre dans une situation clinique (la peur qui devait changer de camp a effectivement changé de camp désormais, elle est chez ceux qui terrorisaient les citoyens dignes et honnêtes du département de Bakel). La peur est une émotion d'anticipation, elle informe l’organisme du sujet d’un certain danger potentiel, ce n’est pas le danger qui se produit dans le présent qui représente un danger, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché, en d’autres termes, le juge Mamadou Diallo craint quelque chose, il craint que le ciel lui tombe dessus : sa peur a pris ses origines après les mutations en cours (celle du commandant MBaye et une autre à venir), il se sent en insécurité à la fois émotionnelle, physique et morale. De surcroît, il va perdre désormais les pécules qui arrondissaient ses fins de mois pour conjurer les problèmes d’argent qui l’ont conduit de cette banlieue populaire de Dakar, vers nos contrées où la loi est appliquée de manière arbitraire et aveugle, sous l’œil bienveillant des complices qui sont les représentants officiels de notre cher Etat.  

Si les autorités veulent une certaine tranquillité et une paix sociale DURABLES, elles doivent dégager ce juge qui pue la corruption, qui pue l’injustice, qui est devenu un sujet de conversation dans les grandes places de Bakel et des autres villages (encore hier à Bakel à côté de la station d’essence, les gens se gaussaient du juge et de son état d’abattement moral, tout le monde disait qu’un jour où l’autre les affaires de corruptions dont il est le centre de gravité allait être dévoilées et voir le jour, et c’est bien le cas en ce moment.

Le préfet Amadou Mactar Cissé qui lit très, très régulièrement ce blog et Bakelinfo.com, devrait prendre ses responsabilités (s’il veut sauver son siège et faire amande honorable) en remontant ces informations aux institutions au-dessus de lui et que Mamadou Diallo soit muté ailleurs, qu’il dégage du département de Bakel, tout simplement, pour que la société et les populations soient apaisées et retrouvent une certaine sérénité. C’est tout. Ce préfet est jeune, normalement il devrait être de cette jeunesse éprise de liberté, de dignité et de respect de l’autre dans toute sa dimension humaine, car il devrait être un homme moderne avec des idées justes et modernes, au lieu de vendre son âme à des gens vils, aux pratiques hideuses et répugnantes, il doit se défaire du joug du maire sans idées politiques et sans intelligence particulière (ah si sauf celle de cultiver la terre) de Diawara (Hamidou Koïta) et de l’autre taré mental, ce trisomique au physique disgracieux, Killé Sakho. Un préfet est le garant de la paix sociale et du respect des libertés individuelles. Sinon il est et il restera un préfet fantoche, qui a moins de dignité qu’une mouche.


Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.