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lundi 5 septembre 2011

Le préfet de Bakel et le juge Mamadou Diallo espionnent le peuple de Bakel

http://bakelinfo.com/images/stories/site/bakelinfo/process_image.jpg
En ces temps d’hivernage, le Gadiaga jouit d’une douceur caressante. Les nuits sont clémentes, malgré les menaces du ciel qui se manifestent par ses grondements. Encore dans certaines maisons, le feu de bois du soir illumine les visages et une grand-mère toujours prompte à servir l’assistance de contes et légendes qui bercèrent nos enfances à tous, ne se fait jamais rare. Et ce soir là, l’autre soir, celui qui a précédé les fortes pluies qui se sont abattues sur Bakel et son département, il y a quelques jours, et qui font déborder le fleuve de son lit tranquille et jamais menaçant, on me raconta un conte ; un conte que j’ai souvenir d’avoir lu, à quelques variations près, dans « Le pagne noire » de l’immense talentueux Bernard Dadié, un de ces tours que Kakou Ananzé jouait aux animaux de la forêt, de la savane. Je n’ai pas tardé à faire le lien avec ce que notre département, Bakel, vit en ces temps troubles. Et soudain, des rêvasseries, je passai à la réalité affligeante. 
Les choses ne s’arrangent guère, puisque le préfet Amadou Mactar Cissé et le juge dont le nom est synonyme corruption,  Mamadou Diallo, ont fini de mettre en place un système à la Soviet-suprême : certaines personnes de Bakel et de Diawara sont mises sur écoute téléphonique, des sources techniques auprès d'agents le confirment sous couvert d'anonymat (avec l'assurance que leur nom et leur identité ne seront jamais divulgués) ; ceci n'a posé  causé aucune difficulté au préfet et à ce juge. Il faut savoir qu'avec de simples connaissances en traitement du signal avec un savoir-faire peu catholique en informatique (qui sait hacker), il est possible d'intercepter les communications dans nos contrées (le système de cryptage des opérateurs téléphoniques de notre pays est rudimentaire), mais le préfet et le juge ne sont pas passés par ce procédé (couteux et quasi mission impossible pour eux), ils ont fait simple : un coup de fil avec un faux document signé du fameux juge suffit pour que la Sonatel s’exécute. Ils ne se sont pas arrêtés là, dans un premier temps,  ils ont demandé aux gendarmes d’aller à la Sonatel de Bakel pour  demander aux agents de l’établissement de pister le blogueur « Respect de la Loi Républicaine ». 
Mais leur démarche fut vaine, puisque la Sonatel leur a fait comprendre sa grande impuissance face aux réseaux sociaux et aux blogs. Ce qui est normal en effet. 
On ne va pas dire ici ce que la Sonatel peut faire pour les aider, mais on sait que la Sonatel ne peut rien contre des gens qui sont écœurés par cette mafia, par  cette clique de ballots qui sévissent impunément dans le département de Bakel et qui empoisonnent le quotidien de pauvres citoyens. Ce qui est véritablement certain, ils ne réussiront rien avec l’Internet. Ces gens, ces mafieux, ces corrompus, sont d’une nullité attestée quant à la compréhension technique des nouvelles technologies, leurs connaissances se limitent absolument à l’usage d’un mail, à aller sur seneweb.com, bakelinfo.com, tambacounda.info, diawara.org et sur http://diawara-et-dep-bakel.blogspot.com 

Ce qui intéresse, en plus du contenu des conversations,  le préfet Amadou Mactar Cissé et le juge Mamadou Diallo, dans la mise en place de ces écoutes téléphoniques à grande échelle de personnes à Bakel et à Diawara,  c'est l'environnement de l'utilisateur : qui les  contacte ou qui eux contactent, quel numéro, à quel endroit. Toutes les informations qui permettent de faire des liens entre les individus. D'ailleurs, aujourd'hui les gens concernés sont prévenus, ils parlent peu au téléphone. Les écoutes clandestines restent leur seul espoir, puisque leur descente à la Sonatel pour le traçage des connexions Internet de citoyens est restée pouilleusementt vaine.

Actuellement, il est navrant (et ceci montre bien dans quel désespérance profonde ils se retrouvent) de voir   certains, au sommet de leurs minables et misérables malheurs (dont ils sont en réalité eux-mêmes responsables), se mettent à accuser et à espionner de pauvres gens innocents, car chercher à se faire respecter et à  rétablir ses droits aussi bien civiques que moraux, est un acte légitime et cela fait du sujet un innocent dès lors qu’il est attaqué sur cette quête même de liberté d’être et d’expression. 

Ils peuvent mettre tous les villages du département sur écoute, jamais au grand jamais ils ne réussiront contre la volonté populaire, une volonté assoiffée de liberté et de dignité ; on a jamais vu, de mémoire de citoyens, une poignée de pourris gagner contre le peuple.  C'est en effet aussi simple que çà. La lutte, le refus de la tyrannie, quelle soit physique ou psychologique,  apporte la victoire au peuple. Le pouvoir des tyrans ne tient qu'à un fil. Car si nous ne nous laissons plus faire, ils ne peuvent que reculer. Et les récents évènements dans le département ont fini de donner raison à cet axiome. 

Où que l’on aille à Bakel, à Diawara ou ailleurs dans le département, tout le monde, d’une seule voix dise qu’il faut que des têtes tombent dans le département, qui du préfet Amadou Mactar Cissé ou du juge Mamadou Diallo, il faut un geste fort et cela ne saurait tarder. Certains disent même qu’ils seraient sur le départ (mais pas encore confirmé). Ainsi, ce sera la plus belle récolte de l’hivernage pour l’ensemble du département. Un peu Noël avant l’heure. 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.


mardi 16 août 2011

Les calamités se multiplient autour de Hamidou Diaye Koïta, avant son tour ?





Les anciens disent souvent qu’après la tempête, c’est la pluie qui est elle-même suivie du beau temps. Mais à Diawara, actuellement, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Le beau temps a foutu le camp, laissant la place à ces tempêtes sous les tropiques à la férocité impitoyable, qui balaient tout sur leur chemin. Curieusement, cette tempête ou devrons-nous dire ces tempêtes, ont élu domicile dans l’entourage du maire de Diawara, Hamidou Diaye Koïta et pour longtemps.
Après l’incarcération de Killé Sakho pour piratage de la firme Canal+ (et en attente du délibéré de son jugement la semaine prochaine, le 24 août), c’est le tour de Samba Niouma Sakho d’être incarcéré à son tour. Samba Niouma Sakho est l’une de ces personnes qui ont rapporté des mensonges au maire Hamidou Diaye Koïta, balivernes  selon lesquelles les huit notables âgés  de Diawara auraient proféré des menaces de mort appuyées contre la maire et son équipe ; il est de ces personnes qui ont participé à cette forfaiture qui laissera des traces indélébiles pour des décennies et que chacun payera un à un, sans exception, parce que Dieu est Juste.  
Mais comme Dieu ne joue pas définitivement au dé, Samba Niouma goûte, lui aussi, aux délices de la prison de Tambacounda depuis vendredi dernier. Ce maire, comme à son image, s’est entouré de gens pourris, de gens qui n’ont aucun respect pour la loi, les lois de la République, des gens qui sont là que pour leurs intérêts personnels, tant pis si l’intérêt général en pâtit.
Samba Niouma est tombé pour des faits récurrents dont  il a coutume dans le département. Il encaisse des millions avec la promesse d’offrir des papiers ou des visas à de futurs candidats à l'immigration qui rêvent de voler vers les cieux européens ou américains. Il devait près d’un million de francs CFA à une personne à qui il a promis des papiers et qui n’a  rien vu venir depuis deux ans, cette dernière ne voyant aucune couleur de sa promesse, s’est finalement décidée de porter l’affaire devant la justice. Selon des sources proches de l’enquête, il est dans de sales draps, car coutumier des faits (il a fait plusieurs fois la prison à Tamba pour des faits similaires), et selon ces mêmes sources, avec tout ce qui se passe actuellement à Diawara et dans le département de Bakel, la justice semble gagner ses lettres de noblesse, elle semble décidée de démontrer son indépendance, elle est dans une posture qui consiste à redorer son image après qu’elle ait été ternie, salie et exposée à la risée publique par la faute du président du tribunal de Bakel, le corrompu juge Mamadou Diallo, la gangrène qui phagocyte l’unité de tout un département, l'hideuse plaie du département de Bakel. Samba Niouma est connu dans le trafic de papiers d’états-civils à Diawara. Cette réputation n’a pas empêché le maire de Diawara de le placer dans le service d’état-civil au sein de la mairie de Diawara pour porter un coup de main à Killé Sakho. La stupéfaction de la population est totale : comment le maire peut-il laisser Samba Niouma gérer l’état-civil de la mairie alors qu’il est connu pour traficoter les dossiers ? La situation était incompréhensible et cette inconvenance soulevaient des suspicions : le maire est-il décidé à faire équipe avec un trafiquant de documents et dans quel but ? Mystère ! Certaines personnes affirment même que ce duo s'exercerait à faire exprès de mal faire les papiers de certaines personnes (adversaires et ennemis supposés tels) afin qu'ils soient rejetés au niveau du Consulat de France. Si cela s’avère vrai, c'est une honte innommable et les habitants de Diawara ne devraient pas accepter de tels faits.  Mais de toute évidence, il est désormais clair et établi que le maire de Diawara a mis en place une équipe de caïds qui versent dans des affaires loufoques.  De Killé Sakho à Samba Niouma, c’est l’image de Diawara qui en prend un sacré coup au travers du règne de Hamidou Diaye Koïta. Entre la délation et les intimidations, en passant par la corruption, le magistère de Hamidou Diaye Koïta restera dans les mémoires comme une calamité, comme le naufrage d’un bateau qui s’est aventuré dans des eaux troubles sans pour autant s’équiper de boussole.

A l’instar de Killé Sakho, tout le monde dira la même chose de Samba Niouma : il l’a mérité, car on ne s’en prend jamais à de pauvres innocents impunément. La cerise sur le gâteau est à venir. Attendons de voir seulement !
Personne n’emportera ses injustices au Paradis. Un vent nouveau souffle sur les vallées et les rives de Diawara et de l'ensemble du département de Bakel.
Dieu est Bon ! 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

lundi 8 août 2011

Dans le département de Bakel, certains fonctionnaires ont comme religion la corruption




Omar Khayyâm, l’astronome, le mathématicien, le poète persan (actuel Iran), écrivait, au 12ème siècle, avec l’exactitude du géomètre qu’il était, ceci :

« Le ciel est le joueur,
Et nous, rien que des pions.
C’est la réalité, non un effet de style.
Sur l’échiquier du monde
Il nous place et déplace.
Puis nous lâche soudain dans le puits du néant ».

Ces vers, reflètent exactement la situation actuelle que vivent ceux qui ont plongé le département de Bakel, Bakel et Diawara dans les abysses, ceux qui terrorisaient, ceux qui, du sommet de leur puissance, sont tombés plus bas qu’un fruit de jub-jub.

Dans le département de Bakel, j’abonde dans le même sens que Hobbes qui disait que la liberté entre les mains d’un groupe d’individus (appelé « autorités »  est le début d’un pouvoir absolu et en cela, il estime que «les libertés dépendent du silence de la loi », ce que nous connaissons exactement dans notre très cher département, cette loi même dont les gardiens sont ceux qui la bafouent et qui l’utilisent à leur profit, qui se servent d’elle comme une arme absolue pour faire régner la peur, la terreur et conforter leur posture de caïds en col blanc, ce type de gangstérisme en col est caractérisé par le juge (Mamadou Diallo) et certains préfets à la moralité répugnante.

Mais en dehors de ces cas dont la dénonciation relève d’une certaine témérité, il y a une forme de gangstérisme qui sévit dans le département de Bakel depuis la nuit des temps : les gendarmes qui contrôlent les véhicules sur les routes nationales. Un cas concret dont tout le monde a vécu, au moins plusieurs fois dans l’année : le croisement Bakel, Kidira et Ourousogui (croisement entre la RN1 et la RN2, à l’entrée de Bakel). Une armada de gendarmes rackettent nuit et jour les populations. Vous n’avez pas votre carte nationale d’identité et vous ne possédez que le récépissé ? Pan ! le marteau du franc CFA vous tombe dessus ! Or, du point de vue du droit, un récépissé est la preuve qu’une personne est en situation régulière   administrativement.
Ces gendarmes qui sont à ce même croisement, lorsque les gens n'ont point d'argent à leur donner à cause d'un défaut de papier administratif, ils (les gendarmes de Bakel) ont mis en place un champ qui jouxte leur campement, ils t'obligent  à le cultiver en te menaçant d'un soi-disant emprisonnement si toutefois tu refuses de cultiver leur champ pendant une demi-heure minimum. Ceci n'est rien d'autre que de l'esclavagisme pure et simple. Le préfet de Bakel, le juge de Bakel, toutes les autorités du département sont au courant de ces abus, ces manquements, et personne ne trouve rien à dire ; ils sont certainement complices, car ils se partageraient les fruits de la récolte, d'où sûrement leur silence complice et inquiétant ; au Sénégal l'esclavagisme a disparu, mais elle est entretenu dans le département de Bakel ; et nulle part au Sénégal les gendarmes agissent ainsi avec une telle facilité et une telle complicité tacite. Ils le font sans cachette, au nez et à la barbe des détenteurs et des garants des droits des personnes : le préfet le sait pertinemment, le juge idem, mais ils laissent faire, ce qui a conduit les populations à être convaincues que les gendarmes sont de mèche avec les représentants de l’Etat. Laisser faire une injustice alors qu'on est là pour protéger les citoyens, est une honte, c'est de la complicité passive.
Vous venez de Dakar, vous êtes sur la route de Bakel ? Vous allez casquer ! Vous serez amené à mettre la main au portefeuille pour pouvoir continuer tranquillement votre chemin, sans enfreindre une quelconque loi ou règlement.
Le département de Bakel est devenu un nomansland sans loi et où seule celle de la jungle à droit de cité. Dans ce terroir, la médiocrité est devenue un standard, la corruption érigée en principe, l’intimidation en arme absolue, à l'instar de la mafia organisée.

L’Etat du Sénégal nous a-t-il abandonnés à nous-mêmes ? Mon Dieu, sauve nos âmes, elles deviennent grises !

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.

dimanche 31 juillet 2011

Killé SAKHO : la prison est douce


Ce dimanche 31 juillet, Balla Gaye 2, fils de Mamadou SAKHO dit Double Less terrasse Mouhamed N'dao TYSON. Un mythe est tombé. Ce mardi 26 juillet 2011, un autre mythe est tombé : les habitants du département n'ont plus peur, la peur a changé de camp, ce changement a fait déguerpir le commandant corrompu  Mbaye de Bakel et a conduit également  Killé SAKHO en prison. Les mythes, surtout quand ils sont assis sur de la paille, ne résistent pas à la volonté saine des hommes et des femmes. Un mythe qui s’effondre, le mythe de boul faalé.  
En ces temps troubles, un vent nouveau souffle sur les certitudes qui semblaient indéboulonnables, les choses qu’on pensait immuables s’effondrent tour à tour. Le symbole et l’analogie sont édifiants.

« Dieu ne joue pas aux dés ». Merci Einstein. Et nous avons la preuve cinglante aujourd’hui, depuis mardi dernier, avec l’incarcération de Killé SAKHO, une des sept plaies de Diawara.
Cet inoubliable mardi 26/07/2011 après-midi restera gravé dans les mémoires de ceux qui ont eu à subir les injustices de la mafia que Killé et le maire de Diawara Hamidou KOÏTA faisaient régner à Diawara.  

C’est peu après, lorsque le soleil a quitté son zénith, que Killé fut convoqué en catimini à la gendarmerie de Bakel, une fois sur place, on lui détaille, avec force, les faits qui lui sont reprochés, avec des preuves que les enquêteurs de Canal+ avaient adjoints à leur dossier. Devant la réalité des faits, Killé SAKHO reconnaît l’acte d’accusation qui lui est reproché. Comme dans les séries américaines, le gangster ne tombe jamais seul, il mouille les autres aussi. En effet, Killé, tétanisé par la peur de la prison qui était juste derrière lui dans une autre pièce, a fait un déballage complet en donnant les noms des autres personnes de Bakel. Ceci est aussi une preuve de la psychologie dégradée du personnage : sans courage, sans dignité et sans honneur. Il est de la race de ces types d’individus, ces racailles qui polluent nos sociétés, ils sont en réalité   faibles,  pusillanimes. Leur puissance est bâtie sur du sable, c’est un château de carte, une de  retirée et  l’édifice de pacotille s’écroule.

Lorsque Hamidou Diaye KOÏTA, le maire de Diawara, a appris ce qui est arrivé à son poulain, son bras droit, son « indispensable », il pris sa belle 4X4, puis fila fissa direction Bakel, Bakel Saré Demba, Bakel aux belles collines, Bakel aux montagnes millénaires. Comme conscient des limites de ses pouvoirs et de ses relations virtuelles dont il aime tant à se vanter, Hamidou KOÏTA est allé voir Aminata DIALLO, la députée maire de Bakel, celle-là même dont ses anciens collègues du gouvernement disaient qu’elle ne maîtrisait aucun dossier et que le poste ministériel qu’on lui avait confié est l’aboutissement d’une grosse erreur de casting, et suite à cette incompétence manifeste, elle fut débarquée du gouvernement. En compagnie de Aminata DIALLO, le maire de Diawara a tout essayé avec le nouveau commandant de gendarmerie de Bakel, sans succès. Il faut dire que ce nouveau commandant de gendarmerie commence bien ses  fonctions, il refuse le copinage qui aboutira à terme à la corruption, il a remplacé le commandant Mbaye qui était corrompu par Killé et Hamidou KOÏTA et qui était leur bras armée à Bakel (avec le juge corrompu Mamadou Diallo dont le sort sera bientôt scellé). Ce nouveau commandant leur a opposé une fin de non recevoir. Devant l’insistance de ces deux personnages, le commandant leur apprend, médusés, qu’il a été saisi directement par le Procureur de la République de Tambacounda. C’est par la suite que Hamidou et Aminata se sont  rapprochés du fameux juge corrompu Mamadou Diallo, ce dernier sans hésiter leur dit ceci, avec une solennité grave : «  je ne peux rien faire, moi-même je n’étais même pas au courant de l’enquête, et puis avec tout ce qui se passe actuellement dans le département de Bakel où mon nom est synonyme de corruption, je veux me faire un peu oublié ». Un vrai calvaire ! L'affaire a été cachée à la population de Diawara jusqu'à l’apparition d'un article sur Bakelinfo.com ; à Diawara, jusqu'à mercredi matin, presque personne n'était au courant, à part les proches de Killé. Mais une tempête qui traverse une case, ne passera pas inaperçue auprès des ses occupants. 


Tout le monde à Diawara était content, et c'est la même explosion de joie partout en France, à l'étranger. C'est dire à quel point Killé détesté, haï, il était un malfaisant, un générateur de conflits dans Diawara. 

Après son audition, Killé SAKHO est mis dans le cachot. Mais avant de l’y mettre, comme un enfant qui supplie son père, il a imploré avec une pitié émouvante le commandant de gendarmerie de ne pas le mettre en prison, car il serait asthmatique. Une clownerie dont le commandant n'a pas  cru un instant. Mais pour appliquer la procédure, ce dernier le conduit à l’hôpital pour des examens médicaux, apparemment sont état de santé était parfaitement compatible avec une vie dorée en prison. Il a dormi à la belle et luxueuse prison de Bakel. Le lendemain, il a été déféré à la prison de Tamba sur requête du Procureur. Et depuis ce jour (mercredi 27 juillet), Killé est en détention à la MAC (Maison d’Arrêt et de Correction) de Tamba, en attendant son procès dans les prochains jours. Et depuis ce jour, toujours, Hamidou est à Tamba, il n’est pas revenu à Diawara, il essaie de remuer terre et ciel pour le libérer, en vain ; pour se rassurer et rassurer ses proches à Diawara, il leur adresse des messages réconfortants, mais la réalité est tout autre. Comme Dieu est Juste et Bon, les autres personnes que Killé a dénoncées lors de sa garde à vue à Bakel ont été libérées, blanchies, parce qu'elles, contrairement à Killé, ne pirataient pas les chaînes de Canal+. Donc aux termes de leurs auditions à Tamba, elles ont été libérées, Killé est le seul qui est entre les mains de la justice à Tamba. D’après des sources très bien renseignées et très proches du dossier judiciaire, les enquêteurs de Canal+ présente Killé comme quelqu’un qui a mis en place un système de piratage de masse, un piratage bien organisé, puisqu’il éditait carrément des factures qu’il présentait aux gens à qui il a câblé les postes de télévision, leur manque à gagner a été évalué à plusieurs millions de francs CFA. Les avocats de Canal+ veillent au grain, car ils veulent en faire un exemple, d’ailleurs la tâche de Hamidou est devenue d’autant plus difficile qu’il ne reste que Killé, alors pour sauver la face, la Justice fera de Killé un exemple, surtout que sa culpabilité est claire et bien établie.
Depuis mercredi donc, Hamidou a échoué à libérer Killé, la preuve que Hamidou n’a aucun réseau fiable, lui qui se vante d’être l’ami des plus hauts placés du Sénégal, lui qui se gargarisait d’être l’ami des puissants. Quels puissants alors ! tout est virtuel en réalité, il n’a aucun bras long, absolument aucun, c’est du bluffe, c’est de la poudre aux yeux, le rideau est tombé laissant apparaître son incapacité conjuguée à son illettrisme et analphabétisme structurels. Alors pour arriver à ses fins, Hamidou propose, selon des antennes indiscrètes, à tout va d’importantes sommes d’argent auprès de personnesà Tamba  pour qu’elles interviennent auprès du procureur pour libérer Killé  son « indispensable », tout est resté vain jusqu’à ce soir. Le procureur est à un séminaire organisé à Saly (à Mbour). Ironie du sort, ce séminaire http://www.seneweb.com/news/Societe/l-rsquo-ums-defend-la-lsquo-rsquo-l-rsquo-independance-de-la-magistrature-quot_n_48962.html  a comme sujet principal de discussion : la liberté de la Justice et des Magistrats. Dieu est absolument Bon. Il sait bien concorder les choses. Une vraie ironie du sort. Alors on comprend bien pourquoi le procureur est peu enclin à répondre aux sollicitations de Hamidou KOÏTA pour libérer moyennant argent Killé  son « indispensable », la plaie, la tumeur de Diawara.

Son procès serait est prévu le 10 août prochain, mais selon d’autres sources à la fiabilité non douteuse,  le procès pourrait avoir lieu avant cette date ; mais ce qui est sûr et qui fait plaisir, c’est que Killé a encore quelques jours à passer en prison.

Au-delà de tout cela, Killé a sûrement eu le temps de réfléchir à sa vie et à ses actes, dans la solitude de la cellule, dans le silence d’entre quatre murs, dans la crasse avec comme compagnons les souris et les insectes, loin des siens, loin de sa radio Ganankoumé, une radio de propagande à la Soviétique. Avec du recul, il fait pitié, surtout quand il a supplié le commandant de ne pas le mettre en prison à cause de son asthme. Mais n’est-ce pas Killé (avec son maire illettré et incapable) qui avait recommandé au juge corrompu Mamadou Diallo de déférer les 8 vieux notables de Diawara à Tamba pour leur donner une leçon et les inviter à ne plus s’opposer aux décisions imbéciles du maire de Diawara ? Killé a-t-il pensé aux âges de ces pauvres vieux (80 ans passés pour la majorité d’entre eux) ? Killé s’était soucié de la maladie grave dont souffrait Monsieur Boubou Dia Koné ? Ce pauvre cher Monsieur  a une forme de diabète très aigüe, il a failli y laisser sa vie   lors de sa garde  vue à Bakel, Killé souriait. Alors s’il peut ressentir ce que Monsieur Koné à enduré, ce n’est qu'un juste retour des choses. Il aura compris ce qu'est la prison.

A Diawara, il paraît que l’épouse de Killé pleure et dit que son mari  lui a  été volé, qu’il est prison, mais si elle pouvait penser aussi aux autres femmes à qui Killé a mis les maris en prison ! Allah est Juste. Il est Bon. Il n’a jamais joué aux dés et Il ne jouera jamais aux dés.

Les déchets du département de Bakel sont en voie de disparition : le commandant Mbaye a été muté, Killé Sakho est en prison, et il reste un grand corrompu : son sort est également entre les Mains de Dieu, et comme Il ne joue pas aux dés, ça va être jubilatoire.

Bon Ramadan et la lutte contre les corrompus et les immondices continue, même pendant ce Mois Saint. Allahou Akbar !


Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

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lundi 25 juillet 2011

Makha SAKHO, KIllé SAKHO : les sept plaies de Diawara

Tout a commencé en 2008. Cette année-là, le mandat de sept ans de l’ancien maire de Diawara, Makha SAKHO (dit Dama SAKHO) est à son crépuscule, et comme tout bon africain de cette génération de voleurs et de corrompus, il allait faire ce que, dans le département, aucun maire et conseiller rural n’a pas encore réussi : voler la terre des paisibles paysans, fondant un supposé lotissement sur de faux documents, ceci avec la complicité active, très active, de l’autre plaie de Diawara : Killé SAKHO (actuel bras droit de l’actuel maire Hamidou KOÏTA). Pourquoi changer une équipe qui assoit son pouvoir sur la corruption ?
Makha SAKHO et KIllé SAKHO ont lotissé ces parcelles dans un seul but : leurs intérêts personnels, se remplir les poches, sans scrupule, avec une avidité déconcertante.

Comment ont-ils procédé pour ce faire ? Les mécanismes mis en place sont bien rodés, mais comme tout mécanisme, s’il n’est pas bien huilé, les grincements peuvent être fatals. Ils se sont servis de documents falsifiés et ne reposant sur aucune base juridique pour ces lotissements qui aboutirent à 485 parcelles.

Ces parcelles se trouvent juste après le pont de Diawara, dans la communauté rurale de Moudéry. Ainsi, pour pouvoir lotisser cette zone de Diawara qui n’est pas incluse dans le territoire de la commune, il faut impérativement une délibération du Conseil Rural de Moudéry. Or, d’après des investigations, il n’en est rien. En effet, l’ancien président de la Communauté Rurale de Moudéry, M. Samba N’DIAYE,  atteste que son Conseil n’a jamais délibéré sur une quelconque demande de lotissement de la part du maire de Diawara (Makha SAKHO), et ce discours est aussi celui de l’actuel président dudit Conseil Rural, M. Alassane DIA : aucune délibération pour autoriser Makha SAKHO à lotisser cette zone, encore moins pour exproprier de pauvres paysans, des indigents, qui n’ont que ces terres pour leur pitance quotidienne. Or, lors d’un conseil municipal présidé par Makha SAKHO, il fut brandi un document qui serait produit par l’ancien président du Conseil Rural de Moudéry leur donnant autorisation de lotisser ces terres, mais a priori et en réalité, ce document s’avère être un faux qui était là juste pour servir d’alibi dans son entreprise malfaisante. Il est évident qu’aujourd’hui tout ceci repose sur du faux, de la falsification de documents, et que juridiquement, ce lotissement est nul et force est à la loi (la vraie, par celle d’un juge corrompu et cupide) pour casser ce lotissement.

Officiellement, Makha SAKHO et Killé SAKHO vendaient une parcelle 25.000 FCFA la pièce (prix de vente à certains de leurs proches (famille et politique), ainsi qu’à des proches de certains agents de la mairie de Diawara), sinon pour plus de 99% des autres, la parcelle se négocie au minimum à 225.000 FCFA. Pour les encaissements, c’est Killé SAKHO qui s’occupait de la tâche, avec un sac noué autour du cou, il arpentait les maisons amies qui demandaient des parcelles pour encaisser les sommes ; il se rendait régulièrement à Dakar pour demander aux grosses fortunes de Diawara établies à Dakar de payer les parcelles qu’ils ont commandées, certaines personnes fortunées, dans un but purement spéculatif, ont commandé entre 20 et 30 parcelles en mettant des parcelles aux noms de leurs épouses, enfants et parfois domestiques, par simple couverture, juste pour la forme. Chacune d’elle se négocie toujours à 225.000 FCFA. A certains acheteurs, il donnait des papiers et le numéro de leur(s) parcelle(s), à d’autres rien (mais encaissait quand même l’argent), ce qui conduit aujourd’hui à une situation complexe : une grande majorité de ces gens ignorent où se situent leurs parcelles, ils ont payé le prix fort, mais ils n’ont aucun document attestant qu’ils ont des parcelles là-bas (sauf leur nom sur une liste secrète).

Ces vils et ces ignobles personnages, ces mafieux d’un autre temps ne reculent devant rien dès lors qu’ils peuvent se remplir les poches. Quand la corruption prend des proportions telles qu'elle sème un dysfonctionnement de la vie en société, au point de freiner et de contrarier les efforts accomplis en vue d'instaurer de bonnes conditions de vie, elle entraîne la dégénérescence générale de la cohésion du tissu social.

Dans leur course effrénée en vue de se remplir les poches, Makha SAKHO et Killé SAKHO sont allés jusqu’à déposséder un G.I.E. de femmes dont les terres sont en règle, avec un acte officiel du Conseil Rural de Moudéry qui date de plus de 20 ans.
Lorsque ces baves femmes ont protesté en brandissant les papiers de leur terrain, elles ont été convoquées par le commandant M’Baye (le gendarme de Bakel qui était le bras armé des grands bandits de Diawara : Makha SAKHO, Killé SAKHO et Hamidou Diaye KOÏTA). Ces femmes ont été humiliées par le gendarme M’Baye, intimidées (on reconnaît là leurs méthodes mafieuses qui ont cours jusqu’à récemment). Elles ont porté plainte. Mais que s’est-il passé après ? Le juge Mamadou DIALLO, le juge le plus corrompu que le département de Bakel ait connu, les a déboutées, non sans les avoir intimidées à son tour, comme à son habitude, dès qu’il s’agit d’aider et de porter secours à ses amis qui lui arrondissent ses fins de mois. De sources sûres au sein même des partisans de Makha SAKHO et de Killé SAKHO, le juge Mamadou DIALLO avait reçu de la part de Makha et de Killé une importante somme d'argent pour que la plainte de ces femmes n'aillent pas loin, pour éviter une condamnation de l'ancien maire et de Killé SAKHO. Ces pauvres femmes n’avaient que leurs yeux pour pleurer, elles étaient désemparées, seules face à leur destin. Dieu existe-t-il ? S’Il existe vraiment, Il doit agir, car on ne peut pas s’attaquer à des gens qui n’ont rien d’autres que leurs forces, leur sueur, leur terre qu’ils cultivent pour vivre, subvenir aux besoins de leurs familles ; ce sont leur seule richesse. Si Dieu est Juste, alors Il fera quelque chose, Il ne laissera pas ces fanges impunis.

Le montant total des ventes s’élève à plus de 97.000.000 FCFA. Pas moins ! Mais lorsque l’actuel maire, Hamidou Diaye KOÏTA est arrivé en 2009, il a trouvé les caisses de la mairie de Diawara vides, absolument vides, tout avait été raclé par Makha SAKHO et Killé SAKHO. Ce n’eût été, au dernier moment, l’intervention tardive du Trésor Public de Bakel qui a décidé de bloquer un montant symbolique, le nouveau maire allait quémander dans les rues de Diawara pour payer la facture d’électricité et son pléthore d’agents municipaux. Tout cet argent est allé dans les poches de Makha SAKHO et de Killé SAKHO.  Pour mieux mener leur projet abject, ils ont corrompu presque tout le monde : l’ancien préfet de Bakel Souleymane CISS - un parfait cupide -  (prédécesseur de l’actuel préfet Amadou Mactar CISSE) avait obtenu des parcelles à Diawara, il en est de même pour certains agents du cadastre de Tamba (ceux-là même qui ont assisté Makha SAKHO et Killé SAKHO pour le lotissement) ; la corruption était très, très organisée, ce qui explique l’impasse des actions des femmes et des conseillers d’alors pour contester le bien fondé de ce lotissement.

Suite à tout ceci, lorsque le Bureau politique de la LD/MPT (dont Makha SAKHO et Killé SAKHO appartenaient), a appris ces malversations et les relations conflictuelles nées de la gestion calamiteuse de la mairie de Diawara, la candidature de Makha SAKHO pour briguer un second mandat a été rejetée par le Bureau. Pour se protéger, comme ces transhumants à l’échelle nationale, Makha et Killé ont migré vers le PDS (Hamidou Diaye KOÏTA) qui leur aurait promis une assurance de ne pas être poursuivis pour malversation et népotisme. Le PDS serait-il devenu une zone de non droit et d’impunité totale ? Ils ignorent que rien n’est éternel, tout passe, et le moment venu, ces individus devront répondre à la vraie justice, en attendant celle de Dieu (qui met parfois du temps à se manifester).

L’actuel maire, Hamidou Diaye KOÏTA, quand il était dans l’opposition, s’est opposé avec force et vigueur à ce projet de lotissement de Makha SAKHO et de Killé SAKHO, il a été à l’origine de beaucoup de pétitions à l’adresse des autorités et de la Présidence, pour mettre fin à ce projet mafieux de l’équipe d’alors ; il a cosigné toutes les lettres de contestations (avec son adjoint Souleymane BOMOU), en compagnie de plusieurs conseillers de l’opposition à l’époque, pour dénoncer l’infondé juridique du lotissement. Mais aujourd’hui, Hamidou KOÏTA qui a fait de Killé SAKHO son bras droit et son trésorier, remue terre et ciel pour encaisser l’argent de ces parcelles ; lui, il est motivé par un soucis budgétaire (car il faut lui reconnaître que, bien qu’il soit un grand corrupteur de fonctionnaires, il n’est pas un voleur, il faut rendre à César ce qui appartient à César) ; mais en outre, Killé SAKHO, lui, est animé par une volonté effrénée d’encaisser de l’argent frais pour solder ses nombreux crédits qu’il a contractés auprès des banques (les investigations auprès d’institutions bancaires à Dakar prouvent), afin d’éviter la saisie de ses biens (meubles, etc.). D’ailleurs, Killé SAKHO essaie de taper là où il peut : il est en train d’ouvrir un autre front foncier pour récupérer des terres et les revendre par la suite (ceci fera l’objet d’un prochain billet dans ce blog, avec des détails de taille).

Actuellement, beaucoup se demande ce qu’est devenu l’ancien maire de Diawara, Makha SAKHO. Il a repris ses activités de fonctionnaire à Dakar où il résidait d’ailleurs, il s’est construit une gigantesque maison à Dakar, dont la valeur s’élève à plusieurs dizaines de millions de francs CFA : l’argent des parcelles, ces parcelles dont le lotissement ne repose sur rien juridiquement, ce lotissement qui s’est fait sans concertation, sans débats réels, dans une totale opacité.

Présentement, avec cette politique foncière désastreuse de l’ancien maire et de son acolyte Killé SAKHO, la commune de Diawara traverse des moments très difficiles : conflits, mésentente, etc.

En cette première décennie du 21ème siècle, Diawara est plongé dans les enfers des mafieux, Seul Dieu sait quand cela s’arrêtera. Comme Il existe, les Diawarois gardent ne désespèrent guère. 

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

Désormais, la peur doit changer de camp et elle va changer de camp.

Les dés sont jetés et Dieu ne joue pas aux dés.


vendredi 1 juillet 2011

Mamadou Diallo : le juge qui n’a plus de crédibilité et de dignité aux yeux des habitants du département

Le juge Mamadou Diallo est à la plèbe des délinquants en col blanc (corruption et intimidation) ce qu’un simple parrain de la Sicile est à la mafia locale.

Depuis son arrivée à Bakel, il a assis son autorité  exclusivement sur deux choses : la corruption (arrangements corruptionnels d’une pléthore de procès) et son usage de l’appareil public judiciaire pour répandre ses tentacules, telle une pieuvre sur des proies. Il use encore (mais plus longtemps) de cette vieille légende (qui est obsolète désormais) selon laquelle le soninké est encore un poltron devant l’autorité étatique, fusse-t-il dans son bon droit. Oser penser et croire cela aujourd’hui relève d’une imbécilité fondamentale, d’une grande ignorance et méconnaissance de la sociologie actuelle du Peuple Soninké qui est aujourd’hui éveillé, instruit, très instruit et qui sait défendre avec des armes égales (sinon plus) pour combattre et mettre à terre ces despotes d’une répugnance et d’une immondice sans nom.

Au point où le juge Mamadou Diallo est aujourd’hui, il est seul, il vit une pénitence cruelle dont le lit n’a été préparé que par lui-même et lui seul, car rien ne l’obligeait à verser dans les copineries pour toucher des prébendes auprès de corrupteurs pour rendre des jugements abjects et contraires aux droits essentiels de l’individu.
Par le biais du juge Mamadou Diallo, la Justice jouit d’une image exécrable, la Justice, est devenue symbole d’oppression, un outil pour intimider les pseudo-ennemis de ses amis qui lui permettent d’arrondir ses fins de mois. A travers le juge Mamadou Diallo, les citoyens du département de Bakel et des autres localités n’ont désormais aucunement confiance en la justice, alors que cette belle institution qu’il dévoie possède en son sein des hommes et des femmes, des magistrats animés par une vraie volonté de servir la Nation et ses citoyens en rendant des décisions de justices justes, équitables et qui respectent la dignité humaine et les droits les plus élémentaires ; il faut rendre hommage à ces autres hommes de lois qui, de part leur intelligence, la versatilité de leur esprit, font honneur à Mère Justice. Et Mamdou Diallo ne fait manifestement pas parti de ces honorables magistrats qui méritent respect et considération.

Je tiens ce blog depuis maintenant trois mois et à chaque fois, j’éprouve un certain sentiment de sérénité et de plaisir à divulguer, (au Sénégal où je me trouve), les écarts de ces déchets, de ces saletés, de ces merdes qui stérilisent nos sociétés, nos localités et répandent leur ignorance et leur imbécilité sans limite.
Toujours comme un Chef mafieux sicilien, il paraît que le juge Mamadou Diallo est allé accuser à Diawara les membres d’une association, je tiens à lui dire ici, avec toute la franchise et le sentiment de justice qui m’anime, que les personnes qu’il est allé accuser à Diawara sont loin, très loin, d’être celles qui écrivent ces lignes depuis trois mois. Je croise parfois à Bakel ce juge corrompu, même cette semaine, toujours avec ses regards hagards et son état d’anxiété visible à travers son visage, ses gestes, son comportement, je l’ai vu. Il m’inspirait une pitié quasi compatissante. Je me réjouis de le voir aussi préoccupé, et j’espère que lorsqu’il sortirait de cet état lamentable, ce système de corruption qu’il a organisé, il deviendra un homme, un vrai homme et je ne désespère pas qu’un jour, il redevienne un VRAI Juge, comme ces centaines d’autres VRAIS Juges que compte notre Sunugal national et qui font honneur à cette profession. Mais pour cela, il ne peut plus officier sereinement dans le département de Bakel : il doit être muté, affecté ailleurs comme son autre ex-acolyte de ce système mafieux qu’était le gendarme commandant Mbaye (qui vient d’être muté suite à l’affaire des 8 vieux de Diawara et à celle du jeune Konaté assassiné par les gendarmes et dont l’affaire connaîtra sous peu des rebondissements).
La mutation de Mamadou Diallo s’impose, car il n’est plus crédible, il est devenu la risée de tout un département, il est le symbole même de l’homme vil tel décrit par les grands pamphlétaires du Siècle des Lumières. La justice rendue par un homme de loi, ne doit pas être entachée de doute et de suspicion et encore moins de partie prise.

Le voyage minable que le juge Mamadou Diallo a effectué à Diawara est un voyage de la peur, un voyage qui le verse dans la honte : lui qui est juge qui convoque, le voici aller à la rencontre des autres, comme un niais laquais sans dignité, ni amour-propre.

En fait, du point de vue freudienne, le juge Mamadou Diallo  ressent de la peur, il rentre dans une situation clinique (la peur qui devait changer de camp a effectivement changé de camp désormais, elle est chez ceux qui terrorisaient les citoyens dignes et honnêtes du département de Bakel). La peur est une émotion d'anticipation, elle informe l’organisme du sujet d’un certain danger potentiel, ce n’est pas le danger qui se produit dans le présent qui représente un danger, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché, en d’autres termes, le juge Mamadou Diallo craint quelque chose, il craint que le ciel lui tombe dessus : sa peur a pris ses origines après les mutations en cours (celle du commandant MBaye et une autre à venir), il se sent en insécurité à la fois émotionnelle, physique et morale. De surcroît, il va perdre désormais les pécules qui arrondissaient ses fins de mois pour conjurer les problèmes d’argent qui l’ont conduit de cette banlieue populaire de Dakar, vers nos contrées où la loi est appliquée de manière arbitraire et aveugle, sous l’œil bienveillant des complices qui sont les représentants officiels de notre cher Etat.  

Si les autorités veulent une certaine tranquillité et une paix sociale DURABLES, elles doivent dégager ce juge qui pue la corruption, qui pue l’injustice, qui est devenu un sujet de conversation dans les grandes places de Bakel et des autres villages (encore hier à Bakel à côté de la station d’essence, les gens se gaussaient du juge et de son état d’abattement moral, tout le monde disait qu’un jour où l’autre les affaires de corruptions dont il est le centre de gravité allait être dévoilées et voir le jour, et c’est bien le cas en ce moment.

Le préfet Amadou Mactar Cissé qui lit très, très régulièrement ce blog et Bakelinfo.com, devrait prendre ses responsabilités (s’il veut sauver son siège et faire amande honorable) en remontant ces informations aux institutions au-dessus de lui et que Mamadou Diallo soit muté ailleurs, qu’il dégage du département de Bakel, tout simplement, pour que la société et les populations soient apaisées et retrouvent une certaine sérénité. C’est tout. Ce préfet est jeune, normalement il devrait être de cette jeunesse éprise de liberté, de dignité et de respect de l’autre dans toute sa dimension humaine, car il devrait être un homme moderne avec des idées justes et modernes, au lieu de vendre son âme à des gens vils, aux pratiques hideuses et répugnantes, il doit se défaire du joug du maire sans idées politiques et sans intelligence particulière (ah si sauf celle de cultiver la terre) de Diawara (Hamidou Koïta) et de l’autre taré mental, ce trisomique au physique disgracieux, Killé Sakho. Un préfet est le garant de la paix sociale et du respect des libertés individuelles. Sinon il est et il restera un préfet fantoche, qui a moins de dignité qu’une mouche.


Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

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lundi 20 juin 2011

Mamadou Diallo, juge symbole de la corruption dans le département de Bakel

Depuis son arrivée dans le département Bakel, le juge Mamadou Diallo est un énergumène qui révulse, qui inspire tout ce qu'une personne a de vil en elle, c'est un cupide dont le sang bouillonne dès qu'on lui tend des enveloppes sous la table.

Avant de venir à Bakel, il officiait dans une banlieue populaire de Dakar et selon des sources hauts placés dans la sphère judiciaire et politique à Dakar, il était dans une situation de déchéance presque consommée, il était criblé de problèmes (qu'il faut  taire leur nature pour l'instant). Les affaires qu'il jugeât là-bas, certains témoignages disent qu'il suffisait de lui tendre une enveloppe sous la table, dans la solitude et le silence du bureau, pour qu'il vous donne raison contre votre adversaire. Et à la lumière de tous ces éléments, on se rend compte pourquoi il a atterri dans le département de Bakel.

Bakel et l'ensemble de son département sont des endroits où  l'application stricte de la loi a foutu le camp, où le népotisme, la corruption organisée et enracinée chez les fonctionnaires qui représentent l’autorité de l’État,  sont érigés en lois qui servent à faire régner la terreur sur les pauvres citoyens. Vous êtes un haut fonctionnaire et vous voulez doubler votre salaire mensuel ? Venez officier dans le département de Bakel où, pour asseoir leur suprématie de pacotille, maires et des petites gens au pouvoir de sans intérêt vous inonderont de dessous de table et de pots de vin pour se mettre sous votre protection, pour les assister, tout en bafouant les droits élémentaires des citoyens, c'est exactement ce qui est arrivé dans l'affaire des 8 Vieux notables de Diawara que le maire de la même ville, Hamidou Koîta, en complicité avec le commandant de gendarmerie de Bakel, avec l'actuel Préfet Amadou Cissé et ce fameux juge Mamadou Diallo. Les fins de mois du juge corrompu Mamadou Diallo sont régulièrement arrondis par le maire de Diawara Hamidou Koïta et son agent municipal Killé Sakho (deux déchets de Diawara), afin d'être là pour leurs affaires. Le juge Mamadou Diallo est utilisé comme une arme de d'intimidation massive contre les populations de Diawara et celle du département ; il suffit que  vous soyez en désaccord politique ou sur le fond quant aux pratiques peu convenables de ses arroseurs de billets, les choses se passent en deux temps : vous recevez une convocation du commandant Mbaye  à Bakel, il vous vous humilie (quelques heures dans le cachot), ensuite vous êtes transféré auprès du juge Mamadou Diallo qui vous savonne et qui vous intimide en vous menaçant de ne plus vous opposer à ses amis et de les laisser faire ce qu'ils ont envie de faire. Comme quand il annonça lors de l'audition des 8 vieux, les invitant vigoureusement avec des menaces, comme s'il s'adressait à des petits gamins (alors qu'il peut être le fils et le petit-fils de certains de ces vieux) en ces termes : "laissez Hamidou Koîta tranquille, il est le maire et il va faire ce qu'il veut et comme il veut, je vous interdis désormais de ne plus jamais vous opposer à ses projets, même s'ils sont contre l'intérêt général, il est élu pour faire ce qu'il veut pendant son mandat ; vous n'avez pas honte ?". Voilà les propos d'un juge, en présence de Hamidou Koïta et de Killé Sakho, tous deux en pleine jubilation, ils ont certainement joui. Ces propos vous glacent le sang tellement de déni de liberté d'expression et du respect du droit de l'individu sont bafoués. Mais quand on y réfléchit, comme il  a été corrompu,  il doit logiquement agir ainsi pour satisfaire les demandes de ses corrupteurs, parce que le bougre il doit arrondir ses fins de mois, pour juguler ses problèmes sérieux  (raison de son départ de Dakar pour Bakel).

Depuis cette affaire, depuis les premières publications de ce blog qui dénonce la corruption des représentants de l’État du Sénégal dans Bakel et dans l'ensemble du département, le juge Mamadou Diallo semble ailleurs, quand on le croise dans la ville de Bakel, il a l'air hagard, perdu, comme préoccupé par quelque chose, comme un pauvre laquais, un brigand en col blanc qui se remémore ses forfaits.
A-t-il peur que tout ceci remonte à sa hiérarchie ? A la présidence de la République ? Il doit vraiment avoir des choses à se reprocher. Son sommeil doit être mouvementé, noir, sombre, difficile. On ne fait jamais du mal à des innocents sans le payer, parce que Dieu ne joue pas au dé, Il ne fait rien au hasard.  Il a raison finalement d'avoir cet état d'esprit instable : il a de sacrés soucis à se faire.

Bakel et son département doivent être assainis, nettoyés de ses vermines, de ces saletés, de ces déchets qui rendent le quotidien des citoyens honorables invivables ; ces ordures ne vivent que par la corruption, par le népotisme, ils ont mis en place un système de corruption à grande échelle, il faut nous en débarrasser, LES POPULATIONS NE VEULENT PLUS DE CES CORROMPUS, ILS DOIVENT ÊTRE REMPMACÉS. Les populations en ont marre de ces vils agents de l’État qui ne sont pas là pour servir les citoyens, mais pour se servir et servir leurs amis tout aussi niais qu'eux.


Ce juge, ce préfet et le commandant de gendarmerie (le commandant MBaye) stérilisent notre société en oppressant les citoyens ayant une liberté d'expression très libre, ces citoyens sont les derniers gardiens d'une certaine liberté intellectuelle et sociale. Ce trio répugnant tire leur influence de la corruption, une influence qui ne reflète en rien leur intelligence qui semble limitée et cadenassée. C'est une influence qui, en réalité, ne révèle que leurs peurs et leurs angoisses devant des hommes, des femmes, des citoyens libres et non corrompus et incorruptibles. L'attitude de ces personnages abjects est digne d'une analyse freudienne.

Il est temps que l’État prenne ses responsabilité (et il le fera, inch'Allah).


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lundi 23 mai 2011

Hamidou Diaye Koïta un maire à la dérive - Partie 1



Hamidou Diaye Koïta, l’actuel maire de Diawara, est un ancien immigré en France, qui est rentré définitivement au Sénégal dans les années 80 pour devenir cultivateur. Il faut dire que c’est un grand bosseur de la terre  il faut lui reconnaître cette qualité de savoir gratter la terre, il sait travailler la terre et il a su la travailler, avec son grand frère aîné (son grand frère est un type bien, calme, pas du tout prétentieux et d’une respectabilité qui oblige au respect). Leur jardin était une réussite géniale dans cette partie du département de Bakel. Il faut  reconnaître que Hamidou est un homme qui a vécu de la sueur de son front, de sa force. En ces temps-là, Hamidou était respecté et apprécié, car il montrait l’exemple, avec son grand-frère, à Diawara, qu’on pouvait vivre de la terre si on s’y donne corps et âme et si on se donne les moyens.  Hamidou n’a pas l’intelligence ordinaire qu’on reconnaît au travers d’une conversation avec une personne, il est peu futé intellectuellment hors cadre du travail de la terre, mais il avait l’intelligence et le savoir de la houe. Mais avoir l’intelligence de la houe n’est  pas gage de réussite dans un terrain comme la scène politique et publique qui demandent beaucoup d’intelligence, de rigueur et de capacité à analyser des situations avec discernement et démarche logique : il est en carence de tout cela. Et c’est là où sa chute aux enfers va commencer : la politique ou ce qu’il appelle « faire de la politique ».

Hamidou Diaye Koïta, l’actuel maire de Diawara était l’un des opposants les plus virulents contre l’ancien maire, Makha Sakho. Il fut de toutes les manœuvres qui consistaient à former des groupes pour destituer l’ancien maire (en cachette), mais en vain. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, car de pétitions en passant par des lettres à la Présidence de la République pour dénoncer la gestion calamiteuse et foireuse de l’ancien maire n’ont pas manqué. Et il faut reconnaître que l’ancien maire est une erreur de casting pour la commune de Diawara, il n’a pas laissé derrière lui une réalisation qui aura marqué son mandat.

D’ailleurs, le plus cocasse fut l’affaire des parcelles qui sont aujourd’hui le grand cancer qui gangrène la Ville Diawara. Quand il était de l’autre coté du théâtre politique à Diawara, il a avait catégoriquement dénoncé l’action de l’ancien maire sur ces parcelles, Hamidou jugeait comme une agression le fait de prendre ces terres aux uns pour les donner à d’autres. Avec d’autres conseillers municipaux à l’époque, il a ferraillé en se jurant de faire  tomber l’ancien maire et pour y arriver, il se gargarisait d’avoir des contacts à la présidence et de ne faire qu’une bouchée du petit maire de la LD/MPT qu’était Makha Sakho, mais a priori, les kortés de Makha Sakho étaient plus forts que les siens (ceux de l’actuel maire) : il a fini son mandat dans une tranquillité remarquable et il se la coule douce à Dakar, loin des tumultes de Diawara dont il est en grande partie responsable. Il faut dire aussi que ce fut un grand échec (avant l’heure) de l’actuel maire : de contacts à la présidence, il n’avait nada, sinon la hargne et l’énergie qu’il misait pour faire tomber Makha Sakho étaient telles que tous ces compagnons de l’époque se frottaient les mains. Mais quand on brasse le vent, on obtient le rien, le vide : l’échec. En fait les gens se demandaient si Hamidou ne s’inventaient pas des contacts et relations fantômes à la présidence, il se disait « intime » de Me. Wade, mais si c’est vraiment le cas, on se demande pourquoi il n’a encore rien obtenu de Me. Wade pour faire de grandes réalisations à Diawara après plus de 2 ans de mandats. Ce n’est plus « monsieur le maire » c’est « monsieur le vent ».

Alors, c’est à ce moment que les gens commencèrent à douter  de ses capacités à honorer sa promesse : faire tomber Makha Sakho. Des documents circulent et dans lesquels ont voit son nom et prénom sur chacun d’eux, dénonçant parfois sur plusieurs pages les travers de la politique désastreuse de l’ancien maire. Son échec face à Makha Sakho est révélateur d’une réalité évidente : Makha Sakho est un vieux loup de la politique, il en savait plus que lui, il a aussi l’avantage de connaître et de traiter ses dossiers par lui-même et il sait par où commencer et où aller : c’était un lettré, un intellectuel, un calculateur hors pair. Il savait rouler tout le monde dans la farine, c’était notre Laurent Gbagbo à nous et Hamidou l’IB. Voilà toute leur différence.
A cette époque, il fallait entendre les diatribes de Hamidou à l’endroit de KIllé Sakho, l’ancien lieutenant malfaisant de Makha Sakho : il lui vouait une haine viscérale. En privé, Hamidou disait de Killé qu’il était une vraie peste pour la population de Diawara et qu’il était le serpent à plusieurs têtes qui semaient la terreur à Diawara, Hamidou l’a même accusé avec Makha de s’être remplis les poches en vendant ces parcelles à des prix variables aux populations, sans se soucier de la régularité de ces parcelles. D’ailleurs, dans un de ces fameux documents qui circulent, Hamidou dénonce ces parcelles et pointent la production de faux procès verbaux issus de délibérations de conseils municipaux fantômes, il y dénonce aussi une grande complicité entre Makha, Killé d’un côté et le cadastre de l’autre avec le soutien de l’ancien préfet Cissé en cette fin de mandat de Makha. 

A suivre… 

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lundi 25 avril 2011

Killé Sakho, ou l’incarnation du mal à Diawara – Partie 1





Killé Sakho : un freluquet qui concentre contre sa personne toutes les colères et envie de vengeance à Diawara. C'est un personnage qui est sorti de nulle part, il y a un peu moins de 10 ans à Diawara, découvert par l'ancien maire Makha Sakho (décidément certains Sakho, en plus de ces deux personnages là, contribuent à la déchéance de Diawara, ils sont la honte de cette grande famille), il a du flair ce maire, il a senti avant l'heure que ce jeune homme lui sera d'une grande utilité pour répandre le mal dans tous les coins de la commune de Diawara, et ce mal continue mais dans une autre dimension qui échappe aujourd'hui au parrain. Quand vous rencontrez Killé dans la rue, il n'ose pas vous regarder, il a le regard fuyant, comme s'il avait peur que vous lui fassiez quelque chose de mal, se rappelant sûrement de ses basses œuvres contre une grande partie de la jeunesse diawaroise et le reste de la population.

Il est d’un physique disgracieux, chétif, les dents usés, noircis par le tabac (fume-t-il pour oublier ses états permanents d’extrêmes anxiétés ?), on eût dit ces gens qui ont des dents rongées par les eaux salines de Kaolack. Dieu ne l’a pas oublié aussi sur le plan intellectuel. Il est d’une inculture exceptionnelle, d’une pauvreté intellectuelle rare et d’une ignorance qui inspire la pitié. Avec de tels dons de la nature, on comprend mieux pourquoi ce type est décrié par tout le monde à Diawara, par même des gens de sa génération à qui il dicte son diktat.
Mais d’où lui provienne cette « puissance » ? Comment l’entretient-il ? Pour ceux qui connaissent le personnage, sa puissance est toute relative, elle repose sur une ancienne mythologie qui consiste à faire croire que le soninké a la trouille du gendarme, de l’autorité étatitique (ceci était vrai il y a vingt ans, mais ce n’est absolument plus le cas aujourd’hui, bien au contraire !).  Killé est un simple agent municipal, mais comme on dit, au pays des aveugles, les borgnes sont rois (il faut savoir que Killé n’a pas connu les joies d’une classes de 3ème collège), avec l’ancienne équipe municipale, il a réussi à se mettre dans sa poche l’ancien préfet de Bakel (un autre Cissé, décidément, Diawara devra maudire les prochains préfets Cissé) et l’actuel commandant de la brigade de gendarmerie de Bakel MBaye (ce gendarme est devenu une peste pour les gens de Diawara et de l’ensemble du département). Par la corruption, vous avez un différend avec Killé ? Pan il rédige une plainte qu’il apporte illico presto à son ami gendarme MBaye qui vous convoque à J+1 et vous met en garde à vue, avec une intimidation et une humiliation totale, tout ceci sans la moindre enquête, avec la complicité active du président du tribunal départemental de Bakel le juge Mamadou Diallo ; et à Diawara, tout le monde se lève direction Bakel pour aller négocier ou (parfois glisser une enveloppe) pour obtenir la libération du pauvre citoyen innocent. Le cas typique le plus récent est le différend qui a eu lieu entre KIllé et l’écrasante majorité des jeunes de Diawara. Des jeunes (ils sont majoritaires) ont décidé d’organiser les OSCARS DES VACANCES à Diawara, comme c’est la mairie qui délivre les « autorisations » et que c’est Killé qui fait la pluie et le beau temps à la mairie, ils ont refusé aux jeunes cette autorisation et que s’est-il passé ensuite ? KIllé s’est concocté une autorisation et a organisé l’OSCAR DES VACANCES avec tous les bénéfices qui en résultent. Mais lorsque les autres jeunes ont protesté et ont menacé de faire leur propre OSCAR DE VACANCES, Killé est parti porter plainte auprès de son bien veillant ami gendarme (qu’il a corrompu pour être à sa solde pour toute sollicitation qui tend à intimider n’importe quel citoyen, un peu comme dans les films mafieux de Chicago ou de New-York), le commandant MBaye a emprisonné les pauvres jeunes opposés à Killé, avec l’autorisation du juge corrompu par cette même personne, le juge Mamadou Diallo.  

C’est ainsi que se passent les choses, et voilà sur quoi la pseudo-puissance d’un imbécile tétanise tout une Ville, sans que rien ne se fasse. Mais maintenant,  son bateau est arrivé à bon port.

La suite de la partie 2 prochainement.

Une autre ère commence dans soninkara (chez les soninkés) : celui de la défense de leurs droits et de l'exigence de  respect.

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